Tourné en juillet 1969 au plus près des artistes et des troupes d’un festival resté dans les annales, le film se nourrit d’archives des luttes d’indépendance et d’entretiens avec des représentants de mouvements de libération, mais aussi d’écrivains et d’essayistes africains ou caribéens comme le poète haïtien René Depestre ou le linguiste sénégalais Pathé Diagne.
Les leaders politiques conviés à s’exprimer dans Festival Panafricain d’Alger, étaient à la fois engagés dans une lutte contre le colonialisme portugais et dans les questions culturelles : citons Amilcar Cabral (PAIGC, Guinée Bissau et Cap Vert), Agustinho Neto (MPLA, Angola), Mario de Andrade, des militants ANC (Afrique du Sud).
Le film se termine par un rappel d’images de luttes anti-coloniales en Afrique, des militants Black Panthers montent sur scène avec Archie Shepp accompagné d’un orchestre touareg du sud algérien, la performance se déploie en forme de crescendo (rappel des révoltes dans les ghettos US, des images de luttes anti-coloniales en Afrique).
Ci-dessous une partie du documentaire dans une bonne qualité:
Ci-dessous le documentaire dans sa totalité mais en mauvaise qualité, n’hésitez pas à vous le procurer.