Pour ceux, pour lesquels c'est déjà de l'histoire mais qui veulent connaître cette histoire, pour ceux pour lesquels, ce sont des souvenirs de lutte mais qui n'ont plus de traces de ces luttes, linter se propose de reprendre des textes ou documents de l'époque et commence par ce texte de présentation de l'activité du comité de soutien aux prisonniers de la RAF. Actif de 1975 à 1980, il était hébergé aux Temps Modernes.
POURQUOI UN COMITE DE SOUTIEN AUX PRISONNIERS DE LA FRACTION ARMEE ROUGE (RAF)
Pourtant les terroristes étaient de l'autre côté, du côté de l'ordre, du côté des "pacificateurs" car afin de mieux opprimer, les Etats bourgeois n'hésitent pas à utiliser les armes les plus raffinées, à torturer, à détruire, à priver de liberté ceux qui n'en peuvent plus.
Les centrales de commandement de cette violence organisée se trouvent dans les métropoles occidentales. Leurs règnes se perpétueront tant que ceux qui usurpent la qualité de révolutionnaire se contenteront de croiser les bras. Djibouti est le produit de la passivité des gauchistes français, comme toute oppression. Le chauvinisme métropolitain nous amène à ne plus réagir devant les crimes commis au nom des Etats où nous vivons.
La Fraction armée rouge situe sa lutte dans le cadre de la lutte internationale des peuples contre l'impérialisme, à côté des Palestiniens, du MPLA, des Tupamaros, de l'IRA, de l'ETA, des Brigades rouges en Italie.
Cette lutte a pour but la fin du terrorisme. Elle n'est pas non plus le fait d'anarchistes comme l'écrit une certaine presse.
Le comité de soutien aux prsonniers de la Fraction Armée Rouge a été créé pour
1) Dénoncer les conditions de détention subies par les membres de groupes révolutionnaires pratiquant la guérilla urbaine dans les métropoles de l'impérialisme et que des organisations commes Amnystie International préfèrent ignorer.
2) Démasquer la conduite psychologique de la guerre menée par les Etats et les moyens de communication de masse contre les groupes révolutionnaires, par le mensonge, la provocation, comme les bombes placées dans les gares par les services secrets et attribuées à tort aux révolutionnaires.
3) Faire connaître la lutte, la théorie, les écrits de ces groupes révolutionnaires.
4) Mettre sur pied un centre de documentation sur la lutte de ces groupes révolutionnaires, les conditions de détention des prisonniers, les manoeuvres des Etats contee ceux-ci. Afin de mieux informer ceux qui se situent du côté du peuple : groupes révolutionnaires, presse parallèle etc et afin de pouvoir répondre aux manoeuvre d'une certaine presse.