1er signe favorable après 22 années d'emprisonnement de haute sécurité et de mesures juridiques d'exception, la décision favorable du juge pour la libération conditionnelle de Georges Cipriani a vu dans les 24 heures un appel du Parquet.
Que le parquet fasse appel, cela est dans l'ordre des choses. Le contraire aurait été une rupture inouïe avec les pratiques du pouvoir face aux prisonniers d'Action directe.
Cependant, nous gardons toujours le même espoir.
Parce qu'il apparaît logique que, comme pour Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan, la cour d'appel suive la première décision. Parce qu'il faudrait un nouveau dossier alors que celui-ci correspond à toutes les exigences de la libération conditionnelle. Parce que les contraintes émises dans le jugement sont déjà des plus restrictives (la semi-liberté colle exactement aux horaires de travail prévus). Parce que le contraire signifierait des mois et des mois de procédure et de prison et que cela, c'est vraiment inimaginable!
afin que Georges soit enfin "libre".