Nous y sommes venus pour la libération des militants d'Action directe. Et toujours, nous savions qu'il y avait auprès de Joëlle et Nathalie d'autres militantes, des prisonnières basques. Et que ces prisonnières avaient cette humanité et cette conscience qui à nos yeux sont si précieuses. Et qui représentaient tant pour nos camarades à l'intérieur.
C'est pourquoi, il était important de pouvoir leur rendre ce témoignage de solidarité en venant soutenir Aintzane Orkolaga en grève de la faim.
Nous avons retrouvé ce moment essentiel où nous partageons les informations et où nous pouvons par notre présence rompre un peu de ces murs du silence. Etablir entre nous des liens qui forgent et permettent les combats.
Ces liens que l'on appelle la solidarité ...
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Solidaires d’Aintzane Orkogola, militante de l’ETA. lire sur askapena
Bapaume 19 septembre 2009
Ils sont originaires de Belgique, de Paris, de l’Yonne et bien sûr du Nord-Pas-de-Calais. Drapeaux vert, rouge, blanc d’Euskadi au vent, ils manifestaient ce samedi devant le centre de détention de Bapaume dans le Pas de Calais, leur soutien à Aintzane Orkolaga. Cette militante indépendantiste basque, condamnée à 9 ans de prison, est en effet en grève de la faim depuis le 10 septembre dernier. « Aintzane est « libérable » le 27 septembre, mais en raison d’une interdiction définitive de résider en France, et tout particulièrement à Hendaye où elle habitait avec son mari avant son arrestation, elle sera expulsée vers l’Espagne », a dénoncé le porte parole du comité solidarité basque de Lille. Une manifestation qui a reçu le soutien de plusieurs associations :
Comité Solidarité Basque de Lille, Comité « Libérez-les ! » de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59 – 62), Comité de Solidarité avec le Peuple basque (Paris), Alliance Rouge et Noire, Solidarité Liberté (Bruxelles), collectif L’internationale et des personnes solidaires. Par son geste, Aintzane entend donc dénoncer cette reconduite dans un pays qui pratique toujours la torture à l’endroit des militants de l’ETA. Les manifestants ont exprimé la crainte « qu’elle soit remise entre les mains des forces de sécurités espagnoles ». Au terme de ces neufs années d’emprisonnement et d’isolement, cette militante de l’ETA qui n’a rien perdu de sa combativité, refuse la double peine qui lui est infligée, l’interdiction de vivre dans son pays, à Hendaye, Pays Basque encore sous administration française.