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Informations de www.stopextraditions.org
Le procès de Sonja et Christian s'ouvre le 21 Septembre à Francfort, un an jour pour jour après leur extradition.
Sonja est toujours emprisonnée. Christian, après des incidents cardiaques qui ont nécessité la pose d’un défibrillateur, va être opéré à la fin du mois.
Après trois refus de mise en liberté de Sonja sous le prétexte absurde qu’elle risque de fuir, la toute-puissance du Parquet va désormais être confrontée à une réalité nouvelle :
- La Cour sera composée, conformément à la juridiction allemande, des trois magistrats du siège, ceux-là même qui ont déjà mené l’instruction du procès et sont responsables du maintien en détention de Sonja, auxquels seront adjoints deux jurés qui ont chacun deux voix. Une nouvelle chance de se faire entendre est donc ouverte.
- Avant toute chose, la tentative de briser la volonté de Sonja et Christian a totalement échoué: ils ne parleront pas !
Ils ne s’engageront pas sur la voie des aveux (même d’innocence) et du marchandage de « témoignages ». Trente-huit ans après les faits, la procédure actuelle perpétue en effet le système de « justice d’urgence » que l’Etat allemand a introduit à l’époque dans le cours « ordinaire » de la justice - comme le feront, sous des formes comparables, tous les Etas confrontés à la vague de contestation et de révoltes des années 70.
- Les avocats disposent d’arguments décisifs pour rendre évident que cet acharnement politico-judiciaire est inversement proportionnel à l’impuissance de l’accusation à établir des faits, encore moins à fournir des preuves et même des témoignages avérés pour l’étayer.
- Enfin, la mobilisation autour et tout au long de ce procès, mettra la procédure sous surveillance active.
Le 21, lors de la séance d’ouverture, il est essentiel de ne pas laisser Sonja et Christian seuls face aux juges et à la presse - qui va s’intéresser (enfin !) à « l’événement ». La responsabilité nous revient que la salle soit pleine, remplie de « témoins » dont la présence attentive et la vérité dont ils sont porteurs, perturbera profondément la mise en place de cette mascarade !
Mais c’est aussi tout au long du procès que les débats et la procédure doivent être maintenus sous une surveillance vigilante. Un roulement des présences de militants est prévu par les camarades allemands et nous nous y associerons. La constitution d’un groupe d’avocats témoins, reconnus par la Cour, est envisagée car il représenterait un atout essentiel.
La séance d'ouverture du procès est fixée au 21 Septembre à 9h.
Les prochaines audiences auront lieu les mardi et jeudi matin à partir du 2 Octobre.
Le 20 Septembre, à 19h,
un rassemblement est organisé à Francfort
au Café Exzess leipziger strasse 92
Le 21 Septembre, de 8h à 9h,
nous manifesterons devant le tribunal,
et à 9h, nous entrerons tous (la salle est très grande) en salle d'audience.
Nous lançons donc un appel à tous ceux qui voudraient et pourraient faire le déplacement, pour qu’ils prennent contact par courrier à l’adresse du site (stopextraditions).
Les camarades allemands assurent l’hébergement le Jeudi et le Vendredi soir, et le carburant des voitures sera remboursé par la caisse de solidarité.
Un départ est aussi prévu Jeudi soir
Le retour est prévu dans la journée de Samedi.
Pour ceux qui prendraient le train (prix variables) ou l’autocar (Eurolines de nuit, 43€), le remboursement est de 50 € minimum.
La solidarité à distance et à long terme, visites, mobilisations, matériel de diffusion, coûte cher. Un compte bancaire au nom de Janie Lacoste et géré par le collectif de soutien est ouvert. Vous trouverez le RIB sur la première page du site.
Merci de votre aide !