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Traduit de verdammtlangquer
“Ich weiß nicht. Was soll ich Ihnen dazu antworten, Herr Anwalt??” Bericht vom 8.2.
"Je ne sais pas. Qu'est-ce que je peux vous répondre, Maître??" Compte rendu du 8 février 2013
Posted on 11. Februar 2013 by verdammt3
Au début de cette audience, la décision concernant la requête pour partialité de la juge a été rejetée, comme d'habitude.
L'interrogatoire du témoin Hans-Joachim Klein par la défense s'est poursuivi : la première partie a concerné des questions précises se rapportant à la crédibilité du "témoin de la couronne". Ainsi que les questions portant sur le moment où il a entendu parler de l'action contre l'OPEP et ce qu'il en savait.
Ainsi, il s'est agi du déroulement et des détails concernant les contacts avec Mathias Beltz. Quand l'a-t-il rencontré, où l'a-t-il rencontré? Combien de temps s'est écoulé jusqu'à l'écriture de la lettre au Spiegel?
Quand a-t-il parlé avec Beltz de sa sortie des RZ. Les trous de mémoire de Klein "à géométrie variable" deviennent à nouveau manifestes: ainsi s'il ne souvenait pas du tout dans un premier temps avoir rencontré Beltz en 1976 à Milan, le souvenir lui revenait cependant après avoir été interpellé sur ce point par la défense.
La nervosité de Klein face aux interrogatoires poussés de la défense était sensible. A plusieurs reprises, les avocats repoussèrent les remarques et commentaires de l'avocat de Klein. Le tribunal prit alors une décision indiquant qu'il était légitime de la part de celui-ci de s'exprimer, dans des limites précises, en particulier s'il s'agissait de réagir sur de possibles malentendus. La juge et la procureure elles-mêmes intervinrent à de nombreuse reprises pour protéger "leur" témoin.
La défense de Sonja et Christian orientèrent leur questions dans le but de montrer qu'il ne s'agissait pas pour Klein d'éviter quelque chose de "grave", mais bien de sauver sa peau. Sinon, il se serait exprimé à propos des actions ou de prétendues actions prévues (par exemple Entebbe ou les assassinats soi-disant planifiés de Galinski et Lipinski, Présidents des communautés juives de Berlin et de Francfort) et aurait tenté de les empêcher
Après la pause, un autre aspect intéressant a été révélé: Klein avait déjà en novembre 1974 parlé aux autorités sur des militant(e)s lors de ce que l'on a appelé "le voyage" d'hiver" (nom donné à la vague d'arrestations massives qui a suivi l'attentat contre le juge von Drenkmann), sans le dire à ses amis de l'époque.
Klein met toujours plus en avant ses trous de mémoire : 'Je ne peux plus rien vous dire aujourd'hui Maître. Je n'ai pas tenu de journal." L'atmosphère est devenue de plus en plus tendue, la juge menaçant de sanction si cette atmosphère de "jardin d'enfants" ne s'arrêtait pas et adjurant les parties de revenir à une procédure "à l'européenne", ce qui traduit de sa part une vision raciste sur les procès sur les autres continents.
Pour finir, le tribunal a procédé à la lecture d'une décision concernant les comptes rendus de déclarations de Klein, prouvant les contradictions. Pourquoi s'étonner? La requête de la défense de Christian et Sonja a été refusée. Il ne s'agirait que du contenu, et il n'y aurait pas de danger d'interprétations diverses. On peut se demander comment on reconnaît le contenu s'il ne s'agit pas des mots. Et ce n'est pas si simple avec Klein, d'un non, il fait un "je ne sais plus exactement", puis "c'est possible". Mais cela semble peu intéresser le tribunal.