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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 18:49
Le 5 octobre, Jean-Marc Rouillan présentera son nouveau livre à la librairie Résistances à Paris.
« Je regrette »

https://paris.demosphere.eu/rv/49916

 

Dans ce petit recueil, l'ancien membre du groupe Action Directe qui a accompli vingt cinq ans de prison*, nous livre ses pensées, et ses sentiments sur beaucoup de choses : sur la prison bien entendu, mais aussi sur l'amour, la vraie camaraderie, la société de plus en plus nauséabonde, et sur l'hypocrisie de ceux qui pratiquent une extrême violence d'Etat au quotidien, mais se permettent de faire la morale aux autres.

 

Dans « Je regrette » publié aux éditions Agone, Jean-Marc Rouillan pratique un exercice très difficile, un exercice acrobatique en somme, puisqu'il n'a rien le droit de dire sans être aussitôt poursuivi pour délit d'opinion.

 

Et comme nos dirigeants, tout comme pour Georges Ibrahim Abdallah, ne lui pardonnent pas de ne pas s'être repenti en bonne et due forme de ses actes, mais surtout de ses opinions révolutionnaires, ils continuent à exercer une vengeance d'état sans fin, en le réincarcérant ou en le menaçant de le ré-emprisonner, à chaque opinion qu'il émet.

 

C'est donc avec plaisir que nous invitons à venir découvrir ce que Jean-Marc Rouillan regrette le mercredi 5 octobre à partir de 19 H. D'autant que l'auteur sait trouver les mots pour nous faire vivre à la fois sa nostalgie et sa révolte face à l'injustice.

 

Soulignons qu'il n'est pas nécessaire de partager le positionnement passé ou présent de l'auteur pour s'offusquer de la répression systématique de ses propos et de ses interrogations sur la légitimité de la violence, débat qui reste ouvert face à la violence de l'appareil d'Etat.

 

Présentation suivie de dédicaces.

 

« Je regrette », Edition Agone, 9,50 €

 

*Arrêté en 1987 avec d'autres membres du groupe d'extrême-gauche « Action Directe », il est condamné en 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de dix-huit ans, pour l'assassinat de l'ingénieur général de l'armement René Audran en 1985 et celui du PDG de Renault Georges Besse en 1986. Il est en liberté conditionnelle depuis 2012.
Jean-Marc Rouillan a écrit de nombreux ouvrages dont, Je hais les matins, Lettre à Jules, La Part des loups, Le Capital humain, Chroniques carcérales, Les Viscères polychromes de la peste brune, Sur la maladie et la mort en prison, Autopsie du dehors, Le Tricard, Chronique du dehors d'un interdit de séjour, Le Rat empoisonné.

Librairie Résistances

4, Villa Compoint, Paris, 75017 France - Téléphone : 01 42 28 89 52 - angle du 40 rue Guy Môquet - Métro Guy Môquet ou Brochant.

Site Web : http://www.librairie-resistances.com/

Lien : https://paris.demosphere.eu/rv/49916
Source : http://www.librairie-resistances.com/evenemen...

Dates, sur le site Agone :

Le mardi 4 octobre 2016    Le Havre (76)

Rencontre avec Jann-Marc Rouillan au Havre. L’Union des syndicats CGT du Havre propose une rencontre avec Jann-Marc Rouillan, A l’occasion de la sortie de son livre Je regrette le mardi 4 octobre 2016, à 18h, à la Maison des syndicats 119 cours de la République au Havre.

 

Le mercredi 5 octobre 2016    Paris (75). Rencontre avec Jann-Marc Rouillan

Jean-Marc Rouillan présentera son nouveau livre Je regrette à la librairie Résistances
à 19 h le mercredi 5 octobre 2016

 

Festival du livre de Mouans-Sartoux, le 7 et 8 octobre. Jean-Marc Rouillan présentera son nouveau livre Je regrette sur le stand des Editions Agone. A 015
 

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 21:22
Jugement inique contre Jann Marc Rouillan - Ekaitza - 2016ko irrailaren 14a - n° 1371

La 16e chambre correctionnelle de Paris a rendu le 7 septembre son jugement pour le délit d’apologie de terrorisme retenu contre Jann Marc Rouillan. Il a été condamné à 8 mois de prison, à verser 1 € de dommage et intérêts à l’Association des victimes du terrorisme et 300 € à chacune des 30 parties civiles de victimes des attentats du 13 novembres 2015 qui s’étaient jointes à la procédure.

dans une interview, il avait parlé du « courage » des jeunes auteurs de la tuerie, reconnaissant à l’audience que le mot était inapproprié.

« En fait, c’est la personnalité de Jean-Marc Rouillan et non ses propos qui lui ont valu d’être accusé puis condamné », commentait mercredi à l’énoncé du jugement l’un de ses avocats Me Christian Etelin.

Si les propos de Jean-Marc Rouillan sont « maladroits», il n'aurait pour autant « pas dû être condamné », a ainsi réagi un autre de ses avocats, Gérald Pandelon, pour qui « on ne peut pas condamner ce qui relève d'un jugement moral ».

Rappelons que Jann Marc, militant communiste révolutionnaire, est condamné pour « empathie » envers les auteurs des attentats du 13 novembre, bien qu’il ne fasse aucun doute pour personne qu’il n’ait jamais éprouvé une quelconque sympathie pour les extrémistes islamiques qu’il qualifiait d’ailleurs d’« ennemis » dans la même interview. Propos que ni le tribunal ni les avocats des parties civiles n’ont visiblement pas entendu !

Jann Marc Rouillan va faire appel de ce jugement, un appel qui est suspensif. Il risque en effet de voir résilier sa libération conditionnelle très contraignante.

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 20:59
liberta yaaa

liberta yaaa

Luis Fernando Sotelo, étudiant âgé de 20 ans, adhérent à la Sixième Déclaration zapatiste, a été arrêté le 5 novembre 2014 suite aux manifestations et aux actions pour la présentation en vie des 43 étudiants disparus depuis le 26 septembre 2014. Le juge a signifié sa mise en détention préventive pour les délits d’attaques à la paix publique [délit qui est pénalement du même type que le délit de terrorisme], d’attaques aux voies de communication et de dégradations (d’une station de Tramway, d’un distributeur de titres de transport et de caméras de surveillance). Après 1 an et 9 mois de procès, notre compagnon Luis Fernando Sotelo a été condamné en première instance à 33 ans et 5 mois de prison et à une amende de 519 815,25 pesos (26 000€).

Voir : Dernière Lettre envoyée par Fernando Sotelo depuis la prison préventive Sud de la ville de Mexico (lettre publique)sur:


https://liberonsles.wordpress.com/2016/09/20/mexico-fernando-sotelo-bientot-deux-ans-derriere-les-barreaux/#more-9888

Plus d'infos:
https://liberonsles.wordpress.com/luis-fernando-sotelo-zambrano/

 

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Ce mardi 20 Septembre, après 1 an et 9 mois de procès, notre compagnon Luis Fernando Sotelo a été condamné en première instance à 33 ans et 5 mois de prison et à une amende de 519 815,25 pesos (26 000€) pour les délit d’attaques contre des voies de communication, d’attaques à la paix publique qualifiées et dommages qualifiés.

Cette sentence est le reflet de la politique de répression et de criminalisation de l’État mexicain, en commençant par celle du Chef du Gouvernement Miguel Ángel Mancera* qui prétend condamner notre compagnon sans aucune preuve en lui assignant une peine ridicule et démesurée.

Face à sa politique de terreur nous lui disons que nous n’avons pas peur, que ses sentences s’effondreront parce que nous avons la raison et l’organisation de notre côté.

Aujourd’hui nous réaffirmons et nous renforçons notre solidarité avec notre compagnon, qu’ils sachent qu’il n’est pas seul, nous marcherons et nous lutterons jusqu’à faire s’écrouler les murs de leurs prisons, nous lutterons inlassablement jusqu’à ce nous soyons tous et toutes libres !

Que notre rage ne fasse qu’une, que le vent souffle, que commence la tempête !

Campagne Luis Fernando Libre.

 

* Miguel Ángel Mancera est le chef du gouvernement de la ville de Mexico.
 

Source : Croix Noire Anarchiste de Mexico
http://www.abajolosmuros.org/index.php/noticias-anticarcelarias/480-sentencian-a-33-anos-y-5-meses-a-luis-fernando-sotelo-que-inicie-la-tormenta

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 20:43
18 septembre 2016 - Beyrouth

18 septembre 2016 - Beyrouth

En septembre, la solidarité avec Georges Abdallah s'est montrée de différentes façons.

A lire sur liberonsgeorges

Georges Abdallah solidaire de la campagne BDS.

Ce jeudi 22 septembre, un rassemblement solidaire était prévu à 13h devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse pour soutenir les quatre militants de la Campagne BDS Toulouse "accusés" d'avoir participé à une distribution de tracts. Plus ici.

 

La préfecture a interdit le rassemblement le matin même... Des dizaines de militants ont quand même exprimé leur solidarité dans et devant le tribunal. Lire ici. A cette occasion, une camarade du Collectif Georges Abdallah Bordeaux a pris la parole pour rapporter le soutien de Georges Abdallah à la campagne BDS et aux inculpés, exprimé depuis la prison de Lannemezan. Georges Abdallah a rappelé que la campagne BDS fait partie intégrante du soutien indéfectible au peuple palestinien et à sa résistance face à l’État sioniste israélien.

 

Le verdict pour les camarades Bernard, Jean-Pierre, Loïc et Yamann sera rendu le 14 novembre.

En septembre, la solidarité avec Georges Abdallah

A Beyrouth, on exige la libération de Georges Abdallah.

A Beyrouth, dimanche 18 septembre, la jeunesse du Mouvement du Peuple a manifesté devant la résidence de l'ambassade de France, exigeant la libération de leur compatriote Georges Ibrahim Abdallah.

 

Lire sur The Daily Star, et le Secours Rouge,

Autres photos et vidéos sur ashaab.org

En septembre, la solidarité avec Georges Abdallah

************************************

Semaine internationale d'actions pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

 

Du 15 octobre au 22 octobre 2016, des actions pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah auront lieu en France et dans le monde à l'initiative de la Campagne unitaire.

A l'issue de cette semaine, le 22 octobre, est prévue une manifestation à Lannemezan (Hautes Pyrénées) devant la prison où Georges Ibrahim Abdallah entamera sa 33e année de détention.

Khaled Barakat, coordinateur de la campagne Free Ahmad Saadat, s'associe à cette initiative et lance un appel aux partis révolutionnaires et progressistes arabes.

 

APPEL AUX PARTIS RÉVOLUTIONNAIRES ET PROGRESSISTES ARABES : SEMAINE D’ACTION INTERNATIONALE DU 15 AU 22 OCTOBRE 2016 POUR EXIGER LA LIBÉRATION DE NOTRE CAMARADE GEORGES ABDALLAH.

 

Les partis de gauche arabe qui appartiennent au camp de la résistance et du combat, et qui prétendent être révolutionnaires et progressistes, vont très prochainement se retrouver devant un examen de conscience, dans le courant du mois d’octobre, car ils auront à présenter aux yeux du monde ce qu’ils comptent faire pour notre camarade Georges Abdallah, c’est-à-dire ce qu’ils planifient de faire concrètement, pour exprimer leur solidarité à notre camarade, par l’action et dans les rues.

 

Dans ce cadre, une seule question mérite aujourd’hui réponse, de manière urgente : que doit-on faire face à la politique de l’État français qui continue à maintenir notre camarade Georges Abdallah emprisonné injustement depuis plus de 32 ans ? Certes Georges Abdallah – tout comme son camarade Ahmad SAADAT – ne se plaint jamais, ne réclame jamais rien ; mais ces attitudes et cette morale révolutionnaires ne doivent pas nous pousser à ne pas militer pour eux et à ignorer ces deux grands dirigeants. Le faire est un crime à l’encontre de nos camarades et mieux vaut admettre alors mille fois notre incapacité à agir pour eux (en faisant notre autocritique ouverte) plutôt que de continuer à vivre dans l’illusion et dans la prétention.

 

Camarades, existe-t-il d’autres priorités authentiques que celle de lutter pour les prisonniers politiques révolutionnaires avec à leur tête notre camarade Georges Abdallah ? A notre sens, non et c’est pourquoi nous appelons à participer activement à la semaine d’action internationale, du 15 au 22 octobre 2016, pour exiger la libération de notre camarade Georges Abdallah. Participer en menant des actions devant et dans les ambassades et les consulats de l’État français, partout où cela est possible ; participer aussi en manifestant de manière unitaire devant la prison de Lannemezan, le 22 octobre ; participer encore en organisant des manifestations populaires de colère en Palestine, au Liban, au Maroc, en Tunisie, en Egypte et partout ailleurs dans le monde pour faire de la fin de l’année 2016 l’année de la libération de Georges Abdallah.

 

Khaled BARAKAT*

 

Le 13 septembre 2016

 

* Khaled BARAKAT est un militant palestinien, coordinateur de la campagne de libération pour Ahmad SAADAT (secrétaire général du Front Populaire de la Libération de la Palestine – FPLP) et militant actif dans la campagne unitaire pour exiger la libération de Georges Abdallah.

☞ Cet appel en arabe, en anglais, en espagnol ...

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 20:33
Succès à la Fête de l'Humanité de la manifestation pour la libération de Georges Abdallah.

La manifestation, organisée par la Campagne unitaire Ile de France pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, s'est déplacée samedi 10 septembre dans toute la Fête de l'Huma. Elle a été accueillie sur son passage par des applaudissements et des poings levés. Les slogans ont parfois été repris. Lors de certains débats en cours, interrompus par la sonorité de la manifestation, les intervenants ont parlé de Georges Abdallah.

 

En passant devant le stand du NPA, la manifestation a été interpellée par Olivier Besancenot qui débutait son meeting en présence de Salah Hamouri. Un membre du CLGIA a pu informer la salle sur Georges Abdallah et Salah Hamouri a complété en rappelant la solidarité exprimée par Georges Abdallah récemment pour Bilal Kayed et tous les prisonniers palestiniens.

 

Au stand de Stains, EuroPalestine organisait un débat avec Khaled Barakat, coordinateur de la campagne Free Ahmad Saadat et Charlotte Kates responsable de Samidoun. La parole a aussi été donnée à Jean-Louis Chalanset, avocat de Georges Abdallah.

 

4000 tracts ont été distribués tout au long de la fête ainsi que des affiches collées dans plusieurs stands.

 

Dimanche après-midi, le CLGIA était invité à participer au 13e symposium organisé par le Front populaire de Turquie. Une occasion de rappeler la situation de Georges Ibrahim Abdallah, son combat, les raisons d'une aussi longue incarcération, la multiplication des groupes de solidarité, et les initiatives à venir de la Campagne unitaire, à savoir la semaine internationale d'actions du 15 au 22 octobre, qui se terminera le 22 par une manifestation à Lannemezan devant la prison, où notre camarade entamera le 24 octobre 2016 sa 33e année d'incarcération.

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 11:44
La page facebook de Jean-Marc Rouillan fermée. D'ABORD CONDAMNER. PUIS VOULOIR REDUIRE AU SILENCE.
D'ABORD CONDAMNER. PUIS VOULOIR REDUIRE AU SILENCE.

 

Avant-hier la page facebook de Jean-Marc Rouillan a été brutalement supprimée.

 

Voilà la logique des réseaux sociaux que certains prétendent voir comme moment de liberté.

 

C'est bien entendu très grave puisque la seule défense, notre seule défense, ce sont bien les mots.

 

C'est pourquoi une page facebook a été immédiatement créée pour tenter - pour combien de temps - de percer le mur du silence qui s'érige.

 

linter. Le 12 septembre 2016

 

Soutien à Jann-Marc Rouillan - Ne laissons pas faire !

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 10:53
Une page facebook en solidarité avec Jean-Marc Rouillan.
D'ABORD CONDAMNER. PUIS VOULOIR REDUIRE AU SILENCE.

 

Le 10 septembre, la page facebook de Jean-Marc Rouillan a été brutalement supprimée. Voilà la logique des réseaux sociaux que certains prétendent voir comme moment de liberté. C'est bien entendu très grave puisque la seule défense, notre seule défense, ce sont bien les mots. C'est pourquoi une page facebook a été immédiatement créée pour tenter - pour combien de temps - de percer le mur du silence qui s'érige.
Texte de présentation de la page facebook :

 

Soutien à Jann-Marc Rouillan - Ne laissons pas faire

Le temps nous est compté ! Si nous ne réagissons pas rapidement et massivement, Jean-Marc peut être réincarcéré avant même la tenue du jugement d'appel.

 

La suspension par fb de la page de notre ami n'a rien de fortuit, le pouvoir cherche l'isolement...

 

Nous avons décidé de relancer le collectif "NE LAISSONS PAS FAIRE" qui pendant de nombreuses années a soutenu les militantEs d'Action Directe lorsqu'ils et elles étaient emprisonnéEs,...Jean-Marc ne retournera pas en prison !!!

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 20:39
collage de prison de Joëlle Aubron

collage de prison de Joëlle Aubron

Pour la deuxième fois dans cette procédure, nous avons été empêchés d'entrer dans la salle d'audience. Le gendarme de service nous a indiqué qu'il avait des ordres et ne faisaient entrer que des personnes ayant une convocation. Il est clair que nous devons à l'avenir nous organiser pour faire valoir un simple droit : la publicité des débats. Cela nous rappelle bien des souvenirs. Procès politique bonjour.

 

C'est donc un journaliste qui nous a indiqué les attendus de la décision. Ceux-ci sont repris dans certains journaux :

En s'exprimant ainsi, Jean-Marc Rouillan, qui a lui-même dans le passé fait partie d'un « mouvement terroriste », « a fait preuve d'empathie à l'égard des auteurs des attentats qui ont frappé le territoire français en janvier et en novembre 2015 en les qualifiant de très courageux, en réfutant toute lâcheté pour qualifier leurs actes », a estimé le tribunal.

« La présentation positive et à la gloire des auteurs de ces attentats constitue une indéniable apologie d'actions terroristes », selon les juges. En outre, dans la mesure où ses propos ont été tenus dans une émission « très écoutée par les jeunes des cités de Marseille susceptibles d'être tentés par Daech (acronyme arabe de l'organisation djihadiste État islamique, NDLR) ou Al-Qaïda », ces faits « particulièrement graves » ne sauraient être « excusés ou minimisés .

 

Rappelons que l'accusation était d'apologie du terrorisme et que comme on le voit ce n'est pas du tout ce qui est retenu dans la condamnation. Evidemment, car comme l'ont indiqué plus de 200 signataires dans la phrase retenue, pas plus que dans l'interview, il n'y a de glorification des actions de Daesh.

 

8 mois fermes, c'est très proche des réquisitions et c'est très lourd. D'abord politiquement, car cela crée une proximité voulue et entretenue avec notre combat révolutionaire. Le pouvoir judiciaire n'a rien entendu de ce que Jean-Marc Rouillan a pu dire. Mais, c'est aussi avec la lourdeur voulue de la peine, une menace grave pour sa liberté.

 

Le combat reprend donc et continue auprès de Jean-Marc Rouillan. Il n'y a pas d'apologie, il ne peut y avoir de condamnation.

 

linter

le 7 septembre 2016

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 00:13
Le verdict est rendu ce jour. Etre attentif.
Collage de Joëlle Aubron

Collage de Joëlle Aubron

Notre article du mois du 25 juin, résumé de l'audience, pétitition.

 

Il est 13 h 30 devant la salle prévue pour l'audience. Elle sera bien trop petite et certains d'entre nous devront rester dehors. Malgré des sorties en cours d'audience, peu seront autorisés à rentrer. Les ordres sont stricts et la publicité de l'audience ainsi remise quelque peu en question

 

Plus de six heures de procès et plusieurs heures d'audition, une audience épuisante. Et une demande d'un an de prison du représentant du pouvoir.

 

Le verdict est prévu pour le 7 septembre, donc tout juste à la sortie des vacances. Il convient donc de ne pas relâcher nos efforts. Plus de 200 personnes, et des organisations, associations ont déjà signé un appel pour l'abandon des poursuites considérant clairement qu'il n'y avait pas d'apologie du terrorisme.

 

Nous devons poursuivre notre mobilisation, l'information. Il y va de la liberté d'un camarade et d'une liberté pour tous. Il n'y a pas d'apologie. Il ne doit pas avoir de condamnation.

 

linter

 

Lancé il y a plus d'un mois, cet appel pour l'abandon des poursuites avait pour but de dénoncer l'accusation d'apologie du terrorisme construite par l'Etat contre Jean-Marc Rouillan.  Il a recueilli comme vous pourrez le lire plus loin des dizaines de signatures de personnes, organisations que l'on ne peut taxer d'une quelconque complaisance face à cette accusation. La Ligue des droits de l'Homme a elle-même tenu à rédiger un communiqué allant dans le même sens. La Cour peut-elle passer outre une telle prise de position claire et exempte de toute ambiguïté? linter
________________________________________ 

APPEL A L'ABANDON DES POURSUITES CONTRE JEAN-MARC ROUILLAN POUR APOLOGIE PUBLIQUE D'UN ACTE DE TERRORISME

 

 La liberté d'expression est un droit fondamental, Jean-Marc Rouillan en a fait usage dans une interview.Ces propos ont été transformés en apologie d'un acte de terrorisme.

La liberté d'expression ne peut-être un droit à géométrie variable, réservé aux seuls gouvernants.

Le contexte émotionnel fort qui conduit à engager des poursuites pour apologie d'un acte de terrorisme est précisément celui auquel la justice doit savoir se soustraire.

C'est pourquoi les poursuites contre Jean-Marc Rouillan doivent être immédiatement abandonnées.

 

« Il n'y a de liberté pour personne s'il n'y en a pas pour celui qui  pense autrement »  Rosa Luxemburg

                                                                                            

Collectif Pour l'abandon des poursuites contre Jean Marc Rouillan

 

Gilbert Achcar, politologue, Jean Charles Agboton-Jumeau, critique d'art, José Alcala, réalisateur, Pierre Alferi, écrivain, Jean-Claude Amara porte-parole Droits devant, Amandine André, écrivaine, Stéphane Arnoux, cinéaste, Alima Arouali cinéaste, Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière, Jean Asselmeyer, cinéaste, Edith Azam, poétesse, Olivier Azam, cinéaste, BBoyKonsian, label rap, Alain Badiou, philosophe, Etienne Balibar, philosophe, Manuel Barbeito, sculpteur, Eugénie Barbezat, journaliste Aligre FM/ l’Humanité, Patrice Bardet, syndicaliste (59), Jean-Jacques Barey, opérateur culturel, Emmanuelle Bastid, bibliothécaire, Jean-Pierre Bastid, cinéaste, Luc Benazet, écrivain, Stéphane Berard, artiste, David Berganout, réalisateur, Véronique Bergen, écrivaine, Jérôme Bertin, écrivain, Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, Nathalie Bianchi, Professeure Université Aix Marseille, Marie Billerot, éditrice, Rudolf Bkouche, Universitaire, Julien Blaine, poète, Jean Paul Blondeau, directeur de recherche INSERM (retraité), Félix Boggio Éwanjé-Épée, revue Période, Jacques Boisset, philosophe, Manon Boltansky, restauratrice d’œuvres d’art, Bernard Bolze, militant associatif, Saïd Bouamama, sociologue, Florence Boubekri, militante NPA, Brigitte Boulier, enseignante, Sébastien Boulinguez, syndicaliste, Alima Boumediene, avocat, Mustapha Boutadjine, plasticien, Alexandre Braud, avocat, Rony Brauman, médecin, Billie Brelok, rappeur, Nicole Brenez, professeure études cinématographiques, Sebastian Bugden, éditeur Verso Books, Michel Butel, écrivain, Pierre Carles, réalisateur, Benoît Casas, auteur-éditeurCasey, rappeur, Alain Castan, éditeur, Carmen Castillo, cinéaste, Laurent Cauwet, éditeur, Bernard Cavanna, compositeur, Nat Cazarré, directeur de Ekaitza, Jean-Philippe Cazier, écrivain, Manuel Cervera-Marzal, sociologue, Pierre Chopinaud, écrivain, Alexandre Civico, écrivain éditeur, Pascal Colé, journaliste, Jean-Louis Comolli, cinéaste, Philippe Corcuff, maître de conférences IEP de LyonMarie Claire Cordat, artiste, Annick Coupé, syndicaliste, Sylvain Courtoux, écrivain, Léon Crémieux, syndicaliste, Pierre Crétois, philosopheMarie Croze, éditrice, Laurent Cusey, syndicaliste, Marcel Debauche, retraité , Courrières (62), André Delcourt, maire PCF de Calonne-Ricouart 1983 à 2014, ex-conseiller général du Pas-de-Calais, Christian Delépine, ex-conseiller prud'homal CGT (62), Sameh Dellaï, philosophe, Pauline Delprat, directrice de casting, Laurene Denimal,artiste, Christophe Dero, ouvrier (62), Eric Descamps, ex militant de la LCR .(62), Daniel Dewalle, PCF Houdain (62), Rokhaya Diallo, journaliste, Thierry Discepolo, éditeur, Jean Douchet, cinéaste, Anne Dufour, militante associative (Iparalde), Cédric Durand, économiste, Driss El Kherchi, président de l'ATMF, Bruno Drweski, enseignant-chercheur, militant ARAC, Franck Dupont, syndicaliste Sud Education (59/62), Cédric Durand, économiste, Daniel Edinger, cinéaste, Editions Syllepse, Stéphanie Eligert, écrivaine, Frédéric Erard, syndicaliste, Annie Ernaux, écrivaine, Marie-Christine Etelin, avocate honoraire, Sophie Etienne, chercheure associée Univ. Lille, EA4354 – CIREL, Eva Feigeles, monteuse de films, Guy Ferdinande, artiste auxiliaire, Alexandra Frénod, CNRS, Jacques Gaillot, évêque, Anne de Galzain, cinéaste, Sylvie Garbarz, membre Collectif de soutien à la résistance palestinienne 59, Antoine Garcia,directeur d’Établissement médico-social, Franck Gaudichaud, politologue, Didier Gayant, militant (62)Fabrice Genestal, cinéaste, Georgio Pennequin, écrivain, Liliane Giraudon, poétesse, Jean-Marc Gleize, écrivain, Dominique Grange, chanteuse, Alain Gresh, journaliste, Serge Grossvak, Union des Juifs pour la Résistance et l’entraide, Caroline Guibet Lafaye, philosophe sociologue, Laure Guillot, productrice, Laëtitia Hamel, ingénieur en dispositif de formation adultes, Stéphane Hardy, Porte parole comité Libérez-Les 59/62, Eric Hazan, éditeur, Christophe Herin, enseignant, Marie Hermann, éditrice, Hervé Heurtebize, syndicaliste, Joël Hubaut, artiste, Rada Ivekovic, philosophe, Manuel Joseph, écrivain, Alain Jugnon, philosophe, Leslie Kaplan, écrivaine, Laurence Karsnznia, réalisatrice, Anne Kawala, écrivaine, Razmig Keucheyan, sociologue, Kino, cinéma Lille, Jacques Kmieciak, journaliste (militant CGT Pas-de-Calais), Stathis Kouvelakis, philosopheGabriel Krause (59), Jacques Lacaze, médecin – chercheur, Jeannie Lacoste, philosophe, Thomas Lacoste, cinéaste, Mourad Laffitte, réalisateur, Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte Ouvrière, Marie Laigle, éditrice, Iwan Lambert, comédien, Mikel Lapeyre, journaliste, Sylvain Laurens, sociologue, Serge Laurent, syndicaliste, Stéphane Lavignotte, pasteur, Lax, rappeur, Sylvain Lazarus, anthropologue, Joël Le Jeannic, Syndicaliste Sud, Jean-Yves Lesage, ouvrier du livre, militant CGT, Fabienne Letang, artiste, Laure Limongi, écrivaine, Pierre Linguanotto, cinéaste, Claude Lucantis, Comité Solidarité Basque Lille, Lorette Lucantis, enseignante retraitée, Stella Magliani-Belkacem, éditrice (La fabrique éditions), revue Période, Christian Mahieux, cheminot syndicaliste, Philippe Marlière, politologueXavier Mathieu, comédien CGT Conti, Sandrine-Malika Messaoudi, écrivain, Jean Henri Meunier, cinéaste, Bechir Mezni, économiste, Natacha Michel, écrivaine, Jacques-Henri Michot, écrivain, Thierry Milhomme, éducateur (62), Marie-Josée Mondzain, philosophe, José-luis Moraguès, universitaire, Bruno Morand, militant communiste marxiste léniniste, Jean-Luc Mouliène, artiste, Alexandre Moumbaris, directeur de publication - Editions Démocrite, Chiara Mulas, artiste, Myr Muratet, photographe, Frédéric Mustar, informaticien, Méricourt (62), Olivier Neveux, universitaire, Bernard Noël, écrivain Prix National de Poésie 1992, Stéphane Nowak Papantoniou, poète, Paul Obadia, enseignant docteur en cinéma, Philippe Olivera, éditeur, Original Tonio, rappeur, Jean Pierre Page, syndicaliste CGT, Aline Pailler, journaliste, Ugo Palheta, sociologue, Georgio Passerone, maître de conférences, Florence Pazzotu, écrivaine, Etienne Penissat, sociologueCharles Pennequin, écrivain, Anita Perez, monteuse de films, Marc Perrin, écrivain, Primaël Petit, conseiller municipal St Herblain, Gauche Indépendantiste Bretonne, Lucien Petit, Lieu Auto Géré (LAG) , Liévin (62), Clément Petitjean, éditeur, Serge Pey, poète, Philippe Pignarre, éditeur – écrivain, Alain Pojolat, syndicaliste, Polak, rappeur, Chantal Portaux, militante des Amis d’Edward GierekPremière Ligne, groupe Rap, Christian Prigent, écrivain, Serge Quadruppani, écrivain, Nathalie Quintane, écrivaine, Jean Rabinovici, journaliste, Tancrède Ramonet, cinéaste, Isabelle Rimbert, journaliste, Gaêl Roblin, porte-parole de la Gauche Indépendantiste Bretonne, Daniel Rougerie, bloggeur (59), Pierre Rousset, Europe solidaire sans frontières, Ryam, rappeur, Catherine Samary, économiste, Fernando Sanchez, Euskal Herria, Sept VII, rappeur, Skalpel, rappeur, Thomas Sommer-Houdeville CCIPPP - flottille pour Gaza, Pierre Stambul, co-président de l'UJFP, Bernard Stiegler, directeur de l’Institut de recherche et d’innovation, Daniel Stolla, gynécologue obstétricien Médecins du Monde, Jean-Marie Straub, cinéaste, Michel Surya, Prix Goncourt Biographie Fondateur revue Lignes, Farid Taalba, écrivain, Michel Tabanou, artiste, Grégory Tahar-Chaouch, chômeur, Lille (59), Jacques Tardi, dessinateur, Anne-Lise Teneul, journaliste - Lens, Jean Pierre Thorn, cinéaste, Georgette Tournel, Alliance rouge et noire (62), Dominique Tricaud, avocat, Marcel Trillat, cinéaste, François Tronche, directeur de recherche CNRS, Robert Valbon, metteur en scène, Pascal Verroust, producteur, Jean-Jacques Viton, écrivain, Michel Vuaillat, syndicaliste, ex-ouvrier du textile, secrétaire de l’Union communiste, Bernard Ripert, avocat, Michel Warschawski, journaliste, Luc Weingartner, syndicaliste, Gautier Weinmann, militant rouge (62), Yannis Youlantas, cinéaste écrivain, Armand Zvenigorosky, violoncelliste et militant.

Associations, partis politiques etc...

Action Antifasciste Marseille, Action Antifasciste NP2C, Action Antifasciste Tolosa, Alliance rouge et noire, Alternative Libertaire, Alternative Libertaire Clermont Ferrand, Avocats Debout (collectif), Cellule Révolutionnaire Antifasciste d'Auvergne, CNT HPBB (Hôpital Privé Bois Bernard) 62, Comité Basque Lille, Comité Libérez-Les de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques 59/62, Compagnie Jolie Môme, Coup pour Coup (31), Femmes en lutte (93), Les Amis de Joseph Tournel, association (62), Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Maoïste, Quartiers Libres, association, Voie Prolétarienne

 

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 22:23
Et pendant ce temps-là, à Gaza ...

En direct de Gaza:
50 raids israéliens sur Gaza:
Une nuit très difficile pour les habitants de Gaza

 

L’armée de l’occupation israélienne poursuit ces attaques et ces agressions contre la bande de Gaza.


L’armée israélienne a blessé cinq palestiniens partout dans la bande de Gaza ce dimanche 21 août 2016 lors des bombardements qui ont visé plusieurs régions dans cette prison à ciel ouvert.


Les avions militaires israéliens ont mené cinquante raids sur différents lieux dans la bande de Gaza ce soir.


C’était dans les villes de Gaza, de Nussirat et Burig au Centre de la bande de Gaza, et de Beit Hanoun et Beit Lahya au nord de la bande de Gaza.


C’est la nuit la plus difficile pour les habitants de la bande de Gaza depuis la fin de la nouvelle offensive israélienne de l’été 2014.


Les agressions israéliennes contre les civils palestiniens se poursuivent dans la bande de Gaza en pleine trêve


Rien ne semble changer pour les Palestiniens de Gaza deux ans après la fin de la dernière offensive de 2014: blocus, agressions, incursions, bombardements , morts, blessés et souffrance.


Devant le silence complice de cette communauté internationale officielle.


Et devant l’absence des médias qui occultent cette réalité.


Gaza la courageuse défie l’occupation !

Gaza l’abandonnée résiste !
Gaza la digne est plus que jamais déterminée !
Gaza résiste, existe et vit !
Gaza la vie persiste !
Gaza sous blocus patiente !
Gaza la dignité garde toujours espoir !
Gaza la déterminée continue de s’accrocher à la vie !
La lutte continue !
La Palestine vivra !
La justice triomphera !

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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2