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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 18:01
 
Ce texte avait été rédigé 
après la disparition de Joëlle
(Site nlpf)

Sa sensibilité de communiste

La justesse dans sa lutte

La simplicité de son courage

La force de ses convictions révolutionnaires

Son humanité combattante

Son amour de la vie

Son amour de la liberté

Son rire, fort et clair, qui résonne à nos oreilles comme l’espoir d’un monde prolétarien

Gloire et honneur à Joëlle

Que pour toujours ton nom fleurisse dans nos cœurs

Pour la continuité du combat


Nathalie Ménigon

Prisonnière d’Action Directe

4 mars 2006

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 20:54
Libéronsgeorges Nlpf à Sabar
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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 23:11




Demain, 2 août, commence pour Nathalie la semi-liberté,
commence pour elle un nouveau combat.
Nous sommes à ses côtés


Nathalie avait adressé ce message après la décision le 10 mai de semi-liberté puis l'appel:

Ne lâchez pas !

On a attrapé la queue de la baleine, il ne nous reste plus qu'à monter
dessus pour cheminer tous ensemble.

Liberté et Combat !

Nathalie Ménigon, Prison de Bapaume, le 19 mai 2007

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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 15:20

Après l'Internationale,
un peu de Prévert.

Merci au camarade
qui a transmis ce poème à linter.

(Collage de Joëlle Aubron)




Travailleurs, attention

Actualités
(fragment)


Travailleurs, attention
Votre vie est à vous
Ne vous la laissez pas prendre
Socialistes
Sans parti
Communistes
La main qui tient l'outil ressemble à la main
Qui tient l'outil
Travailleurs, attention
Demain nous saurons sur qui nous tirerons
Les machines à tuer, nous les prendrons
Nous avons su les fabriquer
Nous saurons bien les faire marcher
Et ceux qui crachent tricolore en l'air
Leur propre sang leur retombera sur le nez
Il y aura des morts
Mais une nouvelle vie pourra commencer
Alors les Hommes pourront vivre
Alors les enfants pourront rigoler
Vous n'empêcherez pas la terre de tourner
Vous n'empêcherez pas le drapeau rouge de flotter...

Jacques Prévert
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 07:27
Nous avons chanté a capella l'Internationale à Bapaume
ce 21 juillet.
Mais c'est vrai, tout le monde ne connaît pas le texte.
Alors petit rappel pour la prochaine fois
Où nous voudrons chanter!

 

Debout ! les damnés de la terre,
Debout ! les forçats de la faim.
La raison tonne en son cratère
C'est l'éruption de la fin.
Du passé, faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout !


Refrain

C'est la lutte finale
Groupons nous et demain,
L'Internationale
sera le genre humain.


Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun ;
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

 

Hideux dans leur apothéose,
Les Rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu'il a créé s'est fondu ;
En décrétant qu'on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

 

L'Etat comprime et la loi triche,
L'impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez languir en tutelle,
L'Egalité veut d'autres lois :
« Pas de droits sans devoir, dit-elle
Egaux, pas de devoirs sans droits »


Les Rois nous saoulaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air et rompons les rangs !
S'ils s'obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.


Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent ?
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !




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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 22:48
Quelques articles envoyés ce jour (en date du 27), de liberonsgeorges, de liberez-les, de nlpf, de solidarité-liberté, parce qu'il est important que nous puissions relayer nos informations, même si nombre d'amis et camarades lisant linter vont déjà sur ces sites et blogs. Ainsi, aussi, ces textes sont-ils rassemblés sur le blog de linter et visibles à tout moment. Dans la logique - espérons-nous -  de publication et de combat qui caractérisait linter. Dans les albums photos, celui sur les collages de Joëlle a enfin été complété.

Nathalie a quitté Bapaume. Bientôt, ce sera le régime de semi-liberté. Les décisions pour Jean-Marc et Georges Ibrahim Abdallah s'approchent. Le combat commun pour une libération sans condition continue donc. Et la nécessité d'une solidarité respectueuse,  attentive et active. linter.
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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 18:55
"Semi-libre".On pensait sur le blog avoir utilisé un mot que l'on inventait, décalé, pour mieux dénoncer. Encore en avait-on fait un qualificatif.Et on découvre qu'il est utilisé administrativement, officiellement. Que cela devient un nom commun, une catégorie d'humains.

On crée des situations, puis des statuts, puis des catégories. Non il n'y a pas de rmistes, mais des allocataires du RMI tout au plus. Pas des mis en examen, mais des personnes mises en examen.

Des semi-libres, ça veut dire quoi?


La lutte pour une liberté sans limitation, sans semi ni condition, est un long combat, c'est aussi un combat pour le respect de l'identité.


Brochure du ministère (extrait)
« Il n’existe pas de parloir dans les centres de semi-liberté. C’est le juge de l’application des peines ou le directeur du service pénitentiaire d’insertion et de probation qui décide si la personne peut rendre visite à ses proches, son activité terminée, avant de regagner le CSL ou le week-end, sachant que la plupart des semi-libres bénéficie, le samedi et le dimanche, de permissions de sortir. »
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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 14:06
Amis et camarades,

Petite interversion, et  l'article linter 9 suit linter 10. Mais c'est bien sur les deux numéros que courent réflexion et information sur ce que linter 9 nomme en son titre:

GUERRE DE CLASSE CONTRE
GUERRE IMPERIALISTE

Le numéro neuf paraît en été, juillet-août 1984, et oui, cela fait 23 ans. Et rien de ce qui est dans le numéro n'a perdu de son actualité.
Ni la lutte contre l'impérialisme, ni ce lien essentiel lutte de classe, lutte anti-impérialiste, ni la lutte des prisonniers révolutionnaires, ni la nécessité du soutien à ces prisonniers pour leur libération.


Le dossier est consacré à ce front mondial contre l'impérialisme qui se poursuivra avec le numéro 10:
Communiqués action directe (Contre l'Institut  atlantique à Paris, contre le service informatique du ministère de la Défense)
Chronique de la résistance anti-impérialiste
Actions aux USA et en RFA contre Botha
Action en soutien aux prolétaires prisonniers italiens (Contre la Banco di Roma)

"Sur le front des prisons" parle des luttes:

Aux USA: texte de Kuwasi Balagoon
En RFA: interview des parents des prisonniers politiques
En France: Prisonniers de Loos, lettres de Régis Schleicher et Helyette Bess
Extraits des déclarations des ^prisonniers de la RAF

Pas de photo en une


Et l'éditorial de linter commence par cette phrase:

Ce numéro de l'Internationale, comme tous les autres, montre bien que l'enjeu essentiel aujourd'hui pour les communistes, c'est d'organiser la guerre de classe.
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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 11:11
L'Internationale No 10 - septembre/octobre 1984.                      
(Article dédié à Joëlle, à Bruno, aux camarades toujours emprisonnés)

L'Inter 10 paraît en septembre-octobre 1984. Toujours distribué par les NMPP. Toujours sur une ligne de classe. Son titre: Renforcer la reprise de l'offensive de classe. Des photos de la révolution spartakiste et deux axes.

. Un dossier sur la lutte des prisonniers révolutionnaires pour leur regroupement: Texte de Vincenzo Spano, déclarations d'Helyette Bess, de Régis Schleicher

. Des textes d' organisations groupées sous le nom, un front mondial contre l'impérialisme:

Campagne Action directe
: action contre l'ESA (European space agency) - UEO (Union de l'Europe occidentale).
GRAPO : Pour une lutte révolutionnaire d'ensemble contre le socialfascisme - contre la politique française en Euskadi.
Cellules révolutionnaires: action contre un oléoduc en Allemagne
Christian Klar : Pour l'unité du processus révolutionnaire sur le territoire Europe, 10 avril 1984 - Ce qui est principal, c'est la contradiction entre prolétariat international et bourgeoisie impérialiste, 9 juin 1984 - Prolétariat, un concept de lutte et une dimension internationale.
Un texte d'une organisation portoricaine aux USA: Déplacer notre lutte de la protestation à la résistance
Un dossier central sur Direct action au Canada et le procès de Vancouver: De l'action directe à la guerre de classe.

La simple juxtaposition des titres montre clairement en quoi en ce milieu des années 80, une véritable conscience de ce qu'est l'impérialisme existe, la conscience qu'il est nécessaire de s'organiser, de passer de formes de luttes diverses à la guerre de classe et la volonté de la mener.

Editorial de linter:
 

De plus en plus après la phase déception-résignation qui a suivi l'après-10 mai 81 en France, à différents niveaux, se traduisant par un attentisme quasi-généralisé, les initiatives d'une reprise de l'initiative de la guerre de classe par les prolétaires organisés - antagonistes au système de destruction qu'est le capital - voient le jour partout.

Car les prolétaires n'ont rien à attendre d'un régime qui ouvertement dixit Charles hernu au Figaro début septembre, se place de plus en plus dans dans le camp de l'OTAN et qui comme tous les membres de ce pacte belliciste restructure son économie dans le sens de la guerre impérialiste et en vue de diviser, de briser la classe ouvrière pour mieux l'exploiter.

L'offensive de cet été d'Action directe, dont nous publions deux communiqués, se situe dans cette volonté générale de ne pas subir les plans de mort du capital des multinationales et des Etats à son service, elle exprime la continuité d'une organisation communiste que le pouvoir voudrait réduire à une bande de truands. mais cette offensive, qui se place à un niveau plus élevé d'organisation, cette capacité de porter des coups à des structures sensibles du parti de la guerre - Institut atlantique, ministère de l'Industrie, ministère de la Guerre (action contre le bureau de recherches et de programmation), European space agency, Ueo - n'est que la manifestation apparente d'une tendance générale du prolétariat à relever la tête et à se donner les moyens de sa libération.

Sur le front des usines, afin de contrer les plans du gouvernement et du patronat, divers regroupements, de nombreuses initiatives se posent aujourd'hui le problème de la reprise d'une offensive dépassant le réformisme et le carcan du consensus. cela se traduit par le durcissement des luttes, par la multiplication des actes de sabotages et par une méfiance accrue envers les bureaucrates syndicaux.

Sur le front des prisons, les révolutionnaires et les prolétaires emprisonnés commencent eux aussi à reprendre l'initiative de la lutte. c'est le cas des prisonnières basques, des femmes de Fleury Mérogis, de cinq militants communistes en grève de la faim illimitée pour le regroupement et d'autres encore. A noter aussi la réapparition de groupes extérieurs dénonçant l'univers carcéral et la "justice" social-démocrate.

De la résistance à l'action politico-militaire, l'heure est aujourd'hui plus que jamais à la reprise de l'offensive. L'Internationale veut être l'outil de cette reprise de l'offensive de la classe, en publiant toute expérience allant dans ce sens et ceci dans la perspective de l'organisation internationale de la classe. Car cette reprise de l'offensive est internationale, comme le montrent, entre autres, les textes des Cellules révolutionnaires, des Grapo, d'organisations révolutionnaires canadiennes ou portoricaines.

La reprise de l'offensive, cela signifie à la fois renforcer tous les niveaux de lutte, du plus élémentaire à l'organisation politico-militaire, sur le plan de l'analyse de la réalité par la méthode marxiste, sur le plan du lien avec les masses en lutte, sur le plan de la lutte armée pour détruire ce qui nous détruit.

Pour l'unité de la classe dans l'offensive contre le capital des multinationales.
Dans une même lutte pour le communisme.


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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 11:10
L'Inter avait donc décidé de publier dans ses numéros neuf et dix un certain nombre de textes du front anti-impérialiste. Parmi ceux-ci ce premier communiqué d'Action directe paru dans  dans l'Inter 9. Ce n'était ni facile, ni évident mais cela correspondait à la volonté du journal de témoigner des luttes. Aujourd'hui, il est utile de les connaître, pour mieux comprendre contre quoi, pour quoi et comment se battaient ces camarades.

L'Inter indique en préambule: "nous avons reçu à l'adresse du journal ces communiqués, nous les publions intégralement comme contribution au débat. Joints au communiqué, nous avons reçu quelques documents en annexe. Le listing comptable de l'Institut ainsi que des brouillons de lettre. Nous les reproduisons dans leurs extraits les plus significatifs, ceux qui démontrent l'interdépendance entre l'Institut Atlantique et l'OTAN Ils prouvent entre autres la participation importante de l'OTAN au financement de l'Institut Atlantique et son engagement en faveur de l'implantation des euromissiles en particulier et de la politique belliciste en général." (ces documents illustrent l'article).

Communiqué:

Nous avons attaqué l'Institut Atlantique, cellule de réflexion et de propagande d'articulation impérialiste.

Son importance n'est pas à démontrer: nous l'avons choisi pour initier une nouvelle aire d'offensive politico-militaire, car bien plus que la Commission Trilatérale qui n'insère pas au sein de ses réflexions l'aspect matériellement militaire, l'Institut est un point de convergences pratiques entre les divers secteurs du capital international, la recherche dite scientifique et son application militaire.
 
Toute son infrastructure dirigeante est une preuve de cette affirmation. La direction est entièrement américaine, inféodée à l'OTAN. Au plus haut niveau des structures de cet institut, on retrouve des représentants du capital transnational, c'est ainsi que l'Italie est représenté par Agnelli, PDG de la Fiat. Le financement est opéré par des entreprises privées et par des entreprises étatiques, telles que le Crédit agricole, Elf Aquitaine ou la Régie Renault, mais c'est surtout l'OTAN lui-même qui assure le financement principal.

Les listings comptables, tous les brouillons de lettres que nous avons trouvés en deux ans de surveillance, démontrent que cette officine de l'OTAN est l'une des plus importantes courroies de transmission en Europe de l'Ouest.

les derniers travaux de l'institut révèlent les préoccupations de l'OTAN en Europe: restructuration industrielle, implantation des missiles, unification d'une Europe militaire et économique sous l'égide de l'OTAN.

Le simplisme qui ne veut voir l'impérialisme que comme un système global de surpuissance dominant tout, centralisé en un commandement général, que ce soit Washington, New York ou Disneyland, ou l'analyse contraire qui ne comprend l'impérialisme que comme une machine n'ayant des incidences ou ne pouvant être résolue qu'au quotidien, constituent les deux pièges qui conduisent à un renforcement de l'impérialisme par une fausse praxis.

Abattre aujourd'hui le système de domination impérialiste - celui du capitalisme à son stade de développement actuel, implique la nécessité impérative de l'organisation politique et militaire internationale des éléments conscients de la classe - afin d'attaquer et de désarticuler à tous les niveaux de commandement, le système impérialiste.

De la capacité à s'organiser des éléments avancés du prolétariat des métropoles dépend la réalisation ou l'échec des projets de l'impérialisme: surexploitation, guerres, anéantissement, mais de cette organisation communiste dépend aussi la possibilité pour le prolétariat de sa libération dans la guerre de classes vers une société communiste.

La révolte ou la résistance individuelle ou de mini-groupes ne peut se comprendre que comme le reflet partiel de l'antagonisme de classe et non comme transformation collective du rapport de forces dans cet antagonisme; de même que toute apparition ponctuelle - même militaire n'est pas un élément qui peut déterminer un affrontement réel, c'est-à-dire politique s'inscrivant dans une stratégie de lutte des classes.

Aujourd'hui, s'organiser, ce n'est pas seulement lier les individus et les pratiques antagonistes dans un système informel ou formel d'apparitions ponctuelles.

S'organiser, c'est unifier toujours plus les pratiques différentes dans une analyse et une stratégie concrètes d'attaque, de destruction/construction, c'est dépasser les errements et la désorientation individuelle, mini-collective, dilettante, engendrée par le caractère contradictoire des rapports de domination impérialiste, par un développement analytique, pratique et commun. C'est construire sur le terrain de l'affrontement par la pratique, le débat, la réflexion, la confrontation, la ligne politique qui permette à chacun et à tous d'être les éléments conscients et responsables au sein de l'organisation, de la globalité de l'affrontement. D'en être les germes et les fruits.

L'organisation dans les métropoles aujourd'hui sert les éléments communistes qui oeuvrent ensemble afin d'unifier un maximum de réalités antagonistes, par une stratégie révolutionnaire véritablement capable d'armer le prolétariat de la volonté de s'armer.

Le rôle historique du prolétariat ne réside pas tant seulement en ce qu'il est, comme producteur collectif, le pilier de ce système, mais aussi en ce que comme producteur collectif, chacune de ses erreurs, chaque repli, chaque défaite alourdisse le poids de ses chaînes et renforce le pouvoir qu'il aura plus tard à subir et à vaincre.

L'historicité de son rôle réside en ce que dans l'alternative de construire un monde qui lui est étranger, même avec les avantages partiels que le capital lui concède, son choix est - soit de décider de le détruire pour s'émanciper et vivre comme des êtres humains, soit de s'enchaîner en participant consciemment ou non à l'extermination de ce monde par l'impérialisme.

Pour nous, en tant que communistes - fraction organisée et combattante du prolétariat - c'est consciemment que nous avons choisi en refusant toute suprématie et détermination extérieure à la classe.

Rompre les chaînes pour articuler nos forces en pratiques concrètes d'attaques Nous sommes tout aussi conscients qu'étant partie de la classe, ce n'est qu'en développant simultanément la force de la classe et ses victoires que nous développerons la conscience nécessaire à son organisation pour d'autres victoires.

Mener le combat dans les métropoles avec les révolutionnaires d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie
Construire l'organisation à partir des usines et des quartiers
Guerre de classe contre guerre impérialiste
Solidarité avec tous les révolutionnaires emprisonnés
Pour l'unité des communistes dans l'offensive contre le capital - celui des multinationales, de l'OTAN
Unité stratégique des organisations communistes combattantes dans le développement de la guerre de classe

Le 11 juin 1984
Unité combattante Ciro Rizatto
Action directe
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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2