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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 13:50
Communiqué NLPF- Libérez-les
La demande de libération conditionnelle déposée par Nathalie Ménigon était examinée hier, 28 juin, par la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris.   

Nathalie Ménigon, militante d'Action Directe, est dans sa 21e année de détention. Elle a accompli sa peine de sûreté depuis plus de deux ans. Le 10 mai dernier, la cour spéciale présidée par le juge d'application des peines ayant compétence pour les dossiers dits "terroristes" (une juridiction d'exception, de nouveau) avait décidé que Nathalie Ménigon pouvait bénéficier d'un aménagement de peine, première étape vers sa libération. Elle devait quitter le centre de détention de Bapaume le 22 mai. Moins d'une heure après, le Parquet représentant l'État faisait appel de cette décision. Et Nathalie est restée emprisonnée à Bapaume.

 Le 10 mai dernier, donc, le dossier de « réinsertion » de Nathalie était jugé si solide qu'aucun argument convaincant n'avait pu lui être opposé. La cour spéciale avait logiquement jugé que toutes les conditions étaient dès lors réunies pour une semi-liberté. Nulle faiblesse ou complaisance dans cette
décision pourtant, puisque cet aménagement de peine, « ouvrant sur une possibilité de libération conditionnelle un an plus tard », était accordé à des conditions très restrictives pour Nathalie :

 - Elle devait être en fait transférée à la prison la plus proche de son lieu de travail et, du lundi au vendredi, elle devait réintégrer chaque soir sa cellule, l'horaire de retour étant à respecter impérativement, sinon elle serait considérée comme évadée. Le week-end devait être passé en détention, sauf en cas de permission de sortie accordée au coup par coup.

 - Elle devait respecter une interdiction absolue de toute expression publique (orale, presse, livre.), une condition qui supprimait ainsi les possibilités de s'exprimer dont elle pouvait encore paradoxalement user jusqu'à maintenant, notamment en soutien à ses camarades emprisonnés.

 Au cours de l'audience en appel qui s'est déroulée hier à huis clos, le parquet général a requis l'infirmation de la décision rendue en première instance, révélant ainsi l'acharnement de l'État dans ce dossier reconnu officieusement comme « politiquement sensible », alors que jamais le statut de prisonniers politiques n'a été reconnu aux militant-e-s d'Action Directe.

 Le procureur a réutilisé un vieil argument, spécieux et déjà usé, concernant le handicap physique dont souffre Nathalie, après les accidents-vasculaires-cérébraux dont elle a été victime, handicap qui rendrait douteuse sa « capacité à travailler ». Rappelons que ces arguties ont déjà été balayées
par Nathalie - ce qui avait été entériné par les juges -, qui a démontré que son travail sera adapté à ce handicap. Pour notre part, nous pensons que ce travail en plein air lui permettra certainement d'améliorer un état de santé que l'absence de soins adaptés en prison avait contribué à dégrader. Remarquons enfin le cynisme d'une justice qui ose prétendre qu'être handicapé est un motif pour rester enfermé et l'ironie de ce souci pour l'état de santé de Nathalie, alors que ses demandes de suspension de peine pour raison médicale avaient toutes été rejetées !

 Mais le plus scandaleux dans cette audience d'appel est que le parquet général - battu sur ses précédents arguments - invente de nouveaux arguments qui sont autant de nouvelles conditions annihilant tout projet de « réinsertion » de Nathalie.

 Le procureur s'est tout d'abord appuyé sur une des parties civiles, qui ne s'était pas opposée jusqu'à présent à la libération de Nathalie, la famille Besse, mais qui pour la première fois était représentée (avait-elle été convoquée dans ce but ?). La résidence d'un membre de la famille à Toulouse
rendrait insupportable la présence de Nathalie dans la région ! Cette opposition est-elle crédible quand on sait que Nathalie serait enfermée en prison chaque nuit et le week-end et qu'elle travaillerait à plus de 50 km de la ville ?

 Une autre trouvaille invraisemblable du parquet est que Nathalie serait employée par des « néo-ruraux gauchistes ». La vérité est que Nathalie sera accueillie par des ami-e-s fidèles, parmi celles et ceux qui la connaissent depuis si longtemps, qui l'ont soutenue durant ces longues années de détention : qu'y a-t-il d'anormal à cela ? À notre connaissance, aucun néo-patron néolibéral du Medef ne s'est présenté pour lui proposer un emploi qui la préserverait de ce pernicieux milieu néo-rural néo-gauchiste !

 Jean-Marc comparaîtra en septembre pour sa demande de libération conditionnelle. Lui n'est pas handicapé, et ne compte pas s'installer chez des néo-ruraux. Qu'est-ce que l'État va bien pouvoir trouver à lui reprocher pour rejeter sa demande ?

 Enfin le dernier argument, bien bas et qui semble directement sorti d'un rapport d'une police politique du pouvoir, met en avant que « les soutiens utilisent des arguments politiques » ! Nous contestons vigoureusement qu'on reproche à Nathalie l'activité et l'expression de ses comités de soutien. Quand
bien même ceux-ci agiraient de manière condamnable par l'État, serait-ce une raison légitime pour faire retomber cette condamnation sur Nathalie elle-même ? Nathalie Ménigon est une militante politique révolutionnaire qui - avec ses camarades - a résisté durant ces longues années d'emprisonnement, marquées par l'isolement et des conditions très dures de détention. En dépit du chantage au reniement, Nathalie n'a jamais accepté de trahir son engagement. C'est ainsi qu'elle a pu préserver son identité de militante. Ce fait étant aujourd'hui largement admis, l'État tente une nouvelle manoeuvre indirecte, en attaquant ses soutiens. S'agirait-il d'une tentative de les museler ou de leur dicter les arguments qu'ils sont en droit d'employer ? En ce qui nous concerne, nous posons très sérieusement la question : à quel moment sommes-nous sortis de notre rôle en exigeant l'amélioration des conditions de détention des militant-e-s d'Action Directe, en exigeant leur libération ? En novembe 2006, lorsque deux membres d'un des comités de soutien furent  reçus par le directeur de la prison de Bapaume assisté par deux de ses collaborateurs pour demander l'amélioration des conditions de détention de Nathalie, ces responsables ne firent aucune remarque négative concernant l'action des comités de soutien. C'est avec conviction, détermination et esprit de responsabilité que nous avons
mené et que nous continuons à mener ce combat, et c'est ainsi que le considèrent les 6500 personnes - de tous les milieux et de toutes les appartenances – qui ont signé la dernière pétition présentée (mais non acceptée) au ministère de la justice le 29 mars dernier. Nous dénoncerons haut et fort toute tentative de criminalisation de la solidarité, toute tentative d'instrumentaliser cette criminalisation contre les prisonniers politiques eux-mêmes.

 La chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris rendra sa décision le 19 juillet. Encore 20 jours de prison supplémentaires pour Nathalie Ménigon, qui s'ajoutent à la longue peine déjà accomplie. Les portes vont-elles s'entrouvrir pour elle ou le fatras d'arguties servi hier par le parquet
général conduira-t-il la cour à annuler la décision favorable rendue en première instance ?

 Pour Nathalie, pour Georges, pour Jean-Marc, pour Régis, et en souvenir de Joëlle, nous ne lâcherons pas !

Le Collectif « Ne laissons pas faire ! »
Le Comité « Libérez-les ! »
Vendredi 29 juin 2007

20 ans de trop, 20 ans BASTA!
Signez la petition en ligne pour la liberation immediate des prisonniers d'Action directe.
Abonnez vous a la newsletter Nlpf!
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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 13:48
Soutien suite à l’appel du ministere public
jeudi 5 juillet 2007, par Compagnie Jolie Môme

La nouvelle violence psychologique faite à Nathalie Ménigon est inacceptable et vient s’ajouter à la violence physique de 20 années de détention, de mois entiers d’isolement et de brimades.  

ninicheLa peine de mort est abolie en France depuis 1981, mais le refus de libération conditionnelle apres 20 ans n’est il pas une manière d’infliger une mort lente en détention ? Il est incompréhensible que le gouvernement s’acharne ainsi sur des prisonniers, allant au dela des jugements prononcés.

Le maintien en détention de Nathalie Ménigon et de ses camarades est un choix inhumain. En tant que tel, il ne peut plus être supporté.

Nous demandons à ce qu’ils soient libérés et qu’ils puissent enfin bénéficier des soins dont dépendent leurs vies.

Premiers signataires :
-Compagnie jolie Môme
- Pierre Fernandès, compagnie des champs
- Catherine Cossa
- Fatma Brahimi - Alger - Militante anti-colonialiste
- Layla Ghovini - Paris


Cliquez pour voir l'image en taille réelle ==============

Joli Môme, à Bapaume


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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 11:33
Mai/juin 1984. Les numéros 7 et 8 de l'Inter paraissent. Travailler à unifier les communistes des métropoles, une seule libération: la guerre de classe en sont les titres. Le dossier du numéro 7 est consacré au combat irlandais, celui du numéro 8 au Nicaragua. Le texte des Brigades rouges "les luttes de la classe ouvrière et la situation politique générale italienne" parcourt ces deux numéros. Mais c'est aussi dans ces numéros que se développe pour la France l'information sur le combat politique en prison des militants arrêtés en mars: Helyette Besse, Claude Halfen, Nicolas Halfen, Régis Schleicher, Vincenzo Spano.

Leur déclaration: Nous, militants révolutionnaires, communistes, combattants, membres de l'organisation combattante Action directe, exigeons du gouvernement de ce pays et de son appareil judiciaire:
- Que nous soit reconnue la qualité de prisonnier politique et que nous soit attribué le statut spécial correspondant;
- Qu'il soit procédé à notre regroupement avec tout militant politique incarcéré au cours de son combat anticapitaliste et anti-impérialiste.
Pour le communisme.
Front des prisons.

A propos de ce combat, l'Internationale réfléchit:
Arrêtés ces derniers mois, un certain nombre de militants et de combattants demandent leur regroupement. Ainsi Hélyette Besse et Régis Schleicher nous ont envoyé leur demande que nous publions maintenant.
Le statut politique n'est pas un privilège. Il est une nécessité pour des militants, qui, dehors, ont orienté toute leur action vers la lutte contre l'exploitation et qui ne perdent pas leur identité derrière les barreaux des prisons. Il correspond à la possibilité de continuer à s'informer, à réfléchir, à mener la discussion ensemble et vers l'extérieur, à continuer la lutte.
Dans le monde entier, les prisonniers politiques ont toujours dû lutter pour obtenir ce qui est une condition même de leur vie. En Europe, dans les prisons de l'occident, on entasse les prisonniers sociaux, mais on trouve de la place pour maintenir à l'isolement ceux dont on redoute la résistance.
Les prisonniers politiques en Allemagne connaissent dans leur propre vie et dans leur propre tête, le raffinement dont est capable l'Etat pour briser les fortes têtes, fortes de leur révolte, de leur intelligence, de leur sensibilité surtout. Certains prisonniers sont seuls depuis plus de dix ans. D'autres ont connu ce que l'on appelle l'isolement à deux ou trois, qui implique une vie quotidienne à long terme bloquée sur un groupe réduit. Actuellement, l'offensive s'est portée sur les possibilités d'information et de réflexion avec l'interdiction signifiée à certains prisonniers de recevoir des livres et journaux de l'extérieur. Ils sont seuls, sans lecture que celle de la littérature de la taule. Où peut s'arrêter l'isolement?
En Italie, l'importance du mouvement révolutionnaire a conduit des milliers de militants et combattants dans les prisons. Pas question donc d'isolement? Si, bien sûr. L'Etat italien joue lui aussi avec "intelligence" de l'isolement de certains, du regroupement sélectif d'autres.
Et l'Irlande, et l'Espagne, etc, connaissent la même lutte des prisonniers pour leur reconnaissance et leur regroupement politique.
En France, avant 1975, le statut politique pouvait être demandé par toute personne, revendiquant son action comme politique. C'est l'Etat, bien sûr, qui ensuite décidait. En 1975, une première restriction était apportée, limitant la possibilité de l'obtention du "statut politique spécial" aux seul inculpés relevant de la Cour de Sûreté de l'Etat. Celle-ci ayant été supprimée en 1982, l'Etat pouvait en profiter pour mettre en place la solution qu'il mijotait: tout acte politique devient maintenant un acte "criminel", limité au niveau du fait divers. L'amnistie ayant été accordée, il n'existait donc plus de prisonniers politiques dans les prisons. Ceux qui y retournaient ne pouvaient donc plus être considérés comme tels. Pour l'Etat géré par la social-démocratie, le tour est donc joué. ...
Pas pour tout le monde cependant. Puisque, comme dans les autres pays, les prisonniers politiques en France commencent leur lutte. Nous ne savons pas combien de prisonniers ont demandé leur regroupement. Nous demandons à tous ceux qui l'ont fait ou veulent le faire de nous écrire.

Ce que décrit l'Internationale, sera, nous le savons, le quotidien des prisonniers durant les années qui suivront. Isolement, statut spécial larvé, mesures d'exception. De même que leur combat collectif, jour après jour, et aujourd'hui encore pour une  libération sans reniement, politiquement digne.
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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 11:31


Ces photos se trouvent sur le site Action Directe.

Le Ier mai, nlpf et libéronsgeorges avaient distribué des tracts, informé sur la situation des prisonniers, et invité la K-Bine à chanter.

Rappelons que la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah a été repoussée en septembre en dehors de toute légalité puisque les délais se trouvent dépassés et que le report a été décidé pour des raisons matérielles: le matériel de visioconférence n'aurait pas fonctionné.

Voir l'article sur le blog un, deux ... ou sur le site libéronsgeorges.

Cliquez pour voir l'image en taille réelle ==============

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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 11:15

A Bapaume, là où se trouve encore Nathalie, il y avait jusqu'à aujourd'hui une prisonnière basque. Toujours solidaire, toujours attentive.

Mais aujourd'hui, Agurtzané Delgado Iriondo partait pour une autre  et encore très longue condamnation ... en Espagne. 19 années.

Etre solidaire nous aussi, déjà en pensée aujourd'hui, et plus tard informer, transmettre ses coordonnées dès que nous les aurons. C'est peu. Mais, c'est affirmer  que nous la suivons au-delà des frontières.


J'arrive à la fin de mon séjour par ces terres, mais je ne veux pas partir sans vous dire que votre solidarité a été précieuse pour moi.

En prison, comme ailleurs, ce n'est pas possible de lutter toute seule, car la machine qu'on a en face de nous est très puissante, et de « notre côté » on trouve trop souvent la détresse des damnés de la terre.

Mais vous avez réussi à surmonter les murs et les barbelés, et ensemble on a été capables de mener de petites batailles indispensables pour parvenir à un monde plus juste où tous les peuples, et toutes les personnes puissent vivre en liberté et dignité.

Et il faut continuer !

Continuer le combat sans oublier que Nathalie et Fernando ont déjà laissé plus de 20 ans de leur vie en prison, qu'Aintzané va se trouver elle aussi encore plus éloignée du Pays Basque, et que de ce côté des murs il reste beaucoup de personnes qui subissent l'oppression.

Avançons ensemble parce que la SOLIDARITE et l'INTERNATIONALISME sont notre force.

Merci Camarades.

Gora Euskadi Ta Askatasuna !!

Agurtzané Delgado Iriondo

Prisonnière politique Basque

Bapaume 1er juillet 2007

Communiqué par Libérez-Les   http://www.liberez-les.info

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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 10:49
MANIFESTATION AU VINGT ANS D'EMPRISONNEMENT
DES PRISONNIERS D'ACTION DIRECTE
A ENSISHEIM.
 
Cliquez pour voir l'image en taille réelle ============== Ensisheim 02. 2006 Mots clefs: Ensisheim 02. 2006

Ensisheim, c'est là qu'est emprisonné Georges Cipriani. Georges écrit régulièrement et le blog publiera rapidement des extraits. Car Georges écrit son propre blog! En rédigeant quotidiennement ses réflexions.

(Photo sur le site Action directe)



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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 10:47
HOMMAGE A JOËLLE AUBRON

Cliquez pour voir l'image en taille réelle ============== Hommage Joelle


Photo sur le site Action Directe sur l'hommage rendu à Joëlle au Père Lachaise.

Sur le blog, elle est présente chaque jour par les collages qui toujours s'accordent aux luttes dont nous parlons, par ses réflexions qui nourrissent les nôtres et par sa déclaration à sa sortie qui accompagne nos combats pour la libération de ses camarades.


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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 10:00
MANIFESTATION A LANNEMEZAN
"AU PAYS DU DEDANS"
OU SE TROUVE JANN-MARC  ROUILLAN


Manif pour la libération des prisonniers

LA PHOTO SE TROUVE SUR LE SITE ACTION DIRECTE
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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 14:29


Sortez de nos matins ...

En ces jours de nouveau drame pour la Palestine,

ce poème de Mahmoud Darwich.

Etat de siège.


Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps 
Près des jardins aux ombres brisées, 
Nous faisons ce que font les prisonniers, 
Ce que font les chômeurs : 
Nous cultivons l'espoir. 

* * *

Un pays qui s'apprête à l'aube. Nous devenons moins intelligents 
Car nous épions l'heure de la victoire : 
Pas de nuit dans notre nuit illuminée par le pilonnage. 
Nos ennemis veillent et nos ennemis allument pour nous la lumière 
Dans l'obscurité des caves. 

* * *

Ici, nul « moi ». 
Ici, Adam se souvient de la poussière de son argile. 


* * *

Au bord de la mort, il dit : 
Il ne me reste plus de trace à perdre : 
Libre je suis tout près de ma liberté. Mon futur est dans ma main. 
Bientôt je pénètrerai ma vie, 
Je naîtrai libre, sans parents, 
Et je choisirai pour mon nom des lettres d'azur... 

* * *

Ici, aux montées de la fumée, sur les marches de la maison, 
Pas de temps pour le temps. 
Nous faisons comme ceux qui s'élèvent vers Dieu : 
Nous oublions la douleur. 

* * *

Rien ici n'a d'écho homérique. 
Les mythes frappent à nos portes, au besoin. 
Rien n'a d'écho homérique. Ici, un général 
Fouille à la recherche d'un Etat endormi 
Sous les ruines d'une Troie à venir. 

* * *

Vous qui vous dressez sur les seuils, entrez, 
Buvez avec nous le café arabe 
Vous ressentiriez que vous êtes hommes comme nous 
Vous qui vous dressez sur les seuils des maisons 
Sortez de nos matins, 
Nous serons rassurés d'être 
Des hommes comme vous ! 

* * *

Quand disparaissent les avions, s'envolent les colombes 
Blanches blanches, elles lavent la joue du ciel 
Avec des ailes libres, elles reprennent l'éclat et la possession 
De l'éther et du jeu. Plus haut, plus haut s'envolent 
Les colombes, blanches blanches. Ah si le ciel 
Etait réel [m'a dit un homme passant entre deux bombes] 

* * *

Les cyprès, derrière les soldats, des minarets protégeant 
Le ciel de l'affaissement. Derrière la haie de fer 
Des soldats pissent - sous la garde d'un char - 
Et le jour automnal achève sa promenade d'or dans 
Une rue vaste telle une église après la messe dominicale... 

* * *

[A un tueur] Si tu avais contemplé le visage de la victime 
Et réfléchi, tu te serais souvenu de ta mère dans la chambre 
A gaz, tu te serais libéré de la raison du fusil 
Et tu aurais changé d'avis : ce n'est pas ainsi qu'on retrouve une identité. 

* * *

Le brouillard est ténèbres, ténèbres denses blanches 
Epluchées par l'orange et la femme pleine de promesses. 

* * *

Le siège est attente 
Attente sur une échelle inclinée au milieu de la tempête. 

* * *

Seuls, nous sommes seuls jusqu'à la lie 
S'il n'y avait les visites des arcs en ciel. 

* * *

Nous avons des frères derrière cette étendue. 
Des frères bons. Ils nous aiment. Ils nous regardent et pleurent. 
Puis ils se disent en secret : 
« Ah ! si ce siège était déclaré... » Ils ne terminent pas leur phrase : 
« Ne nous laissez pas seuls, ne nous laissez pas. » 

* * *

Nos pertes : entre deux et huit martyrs chaque jour. 
Et dix blessés. 
Et vingt maisons. 
Et cinquante oliviers... 
S'y ajoute la faille structurelle qui 
Atteindra le poème, la pièce de théâtre et la toile inachevée. 

* * *

Une femme a dit au nuage : comme mon bien-aimé 
Car mes vêtements sont trempés de son sang. 

* * *

Si tu n'es pluie, mon amour 
Sois arbre 
Rassasié de fertilité, sois arbre 
Si tu n'es arbre mon amour 
Sois pierre 
Saturée d'humidité, sois pierre 
Si tu n'es pierre mon amour 
Sois lune 
Dans le songe de l'aimée, sois lune 
[Ainsi parla une femme 
à son fils lors de son enterrement] 

* * *

Ô veilleurs ! N'êtes-vous pas lassés 
De guetter la lumière dans notre sel 
Et de l'incandescence de la rose dans notre blessure 
N'êtes-vous pas lassés Ô veilleurs ? 

* * *

Un peu de cet infini absolu bleu 
Suffirait 
A alléger le fardeau de ce temps-ci 
Et à nettoyer la fange de ce lieu 

* * *

A l'âme de descendre de sa monture 
Et de marcher sur ses pieds de soie 
A mes côtés, mais dans la main, tels deux amis 
De longue date, qui se partagent le pain ancien 
Et le verre de vin antique 
Que nous traversions ensemble cette route 
Ensuite nos jours emprunteront des directions différentes : 
Moi, au-delà de la nature, quant à elle, 
Elle choisira de s'accroupir sur un rocher élevé. 

* * *

Nous nous sommes assis loin de nos destinées comme des oiseaux 
Qui meublent leurs nids dans les creux des statues, 
Ou dans les cheminées, ou dans les tentes qui 
Furent dressées sur le chemin du prince vers la chasse. 

* * *

Sur mes décombres pousse verte l'ombre, 
Et le loup somnole sur la peau de ma chèvre 
Il rêve comme moi, comme l'ange 
Que la vie est ici... non là-bas. 

* * *

Dans l'état de siège, le temps devient espace 
Pétrifié dans son éternité 
Dans l'état de siège, l'espace devient temps 
Qui a manqué son hier et son lendemain. 

* * *

Ce martyr m'encercle chaque fois que je vis un nouveau jour 
Et m'interroge : Où étais-tu ? Ramène aux dictionnaires 
Toutes les paroles que tu m'as offertes 
Et soulage les dormeurs du bourdonnement de l'écho. 

* * *

Le martyr m'éclaire : je n'ai pas cherché au-delà de l'étendue 
Les vierges de l'immortalité car j'aime la vie 
Sur terre, parmi les pins et les figuiers, 
Mais je ne peux y accéder, aussi y ai-je visé 
Avec l'ultime chose qui m'appartienne : le sang dans le corps de l'azur. 

* * *

Le martyr m'avertit : Ne crois pas leurs youyous 
Crois-moi père quand il observe ma photo en pleurant 
Comment as-tu échangé nos rôles, mon fils et m'as-tu précédé. 
Moi d'abord, moi le premier ! 

* * *

Le martyr m'encercle : je n'ai changé que ma place et mes meubles frustes. 
J'ai posé une gazelle sur mon lit, 
Et un croissant lunaire sur mon doigt, 
Pour apaiser ma peine. 

* * *

Le siège durera afin de nous convaincre de choisir un asservissement qui ne nuit 
pas, en toute liberté ! ! 

* * *

Résister signifie : s'assurer de la santé 
Du coeur et des testicules, et de ton mal tenace : 
Le mal de l'espoir. 

* * *

Et dans ce qui reste de l'aube, je marche vers mon extérieur 
Et dans ce qui reste de la nuit, j'entends le bruit des pas en mon intention. 

* * *

Salut à qui partage avec moi l'attention à 
L'ivresse de la lumière, la lumière du papillon, dans 
La noirceur de ce tunnel. 

* * *

Salut à qui partage avec moi mon verre 
Dans l'épaisseur d'une nuit débordant les deux places : 
Salut à mon spectre. 

* * *

Pour moi mes amis apprêtent toujours une fête 
D'adieu, une sépulture apaisante à l'ombre de chênes 
Une épitaphe en marbre du temps 
Et toujours je les devance lors des funérailles : 
Qui est mort...qui ? 

* * *

L'écriture, un chiot qui mord le néant 
L'écriture blesse sans trace de sang. 

* * *

Nos tasses de café. Les oiseaux les arbres verts 
A l'ombre bleue, le soleil gambade d'un mur 
A l'autre telle une gazelle 
L'eau dans les nuages à la forme illimitée dans ce qu'il nous reste 

* * *

Du ciel. Et d'autres choses aux souvenirs suspendus 
Révèlent que ce matin est puissant splendide, 
Et que nous sommes les invités de l'éternité.

Traduit de l'arabe (Palestine) par Saloua Ben Abda et Hassan Chami.
Source:
LE MONDE DIPLOMATIQUE | AVRIL 2002 | Pages 24 et 25 
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/04/DARWICH

Photographie: sur le site de planète non violente

 

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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 14:25
Pour Lamine Dieng décédé entre les mains de la police, mobilisez vous et venez nombreux !
(Transmis par une camarade - collage de Joëlle Aubron)

Ce Vendredi 6 juillet 2007 à 18h sur la Place Gambetta Paris 20e, nous vous
invitons à une mobilisation citoyenne afin d'obtenir : « Vérité et Justice pour Lamine Dieng ».


Lamine était un jeune homme de 25 ans qui nous a quitté le 17 juin 2007 à 4h30 du matin, lors d'une intervention policière dans des circonstances encore non établies. Il aurait succombé à un arrêt cardiaque. La famille a été prévenue 36heures après son décès et a pu voir le corps seulement le 19 Juin, soit 58heures après.

Une plainte contre X avec constitution de partie civile a été déposée, le 22 Juin 2007, auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris. La famille a rencontré Mme le Vice-Doyen des Juges d'instruction le 29 Juin, qui s'était engagée à ouvrir une information dans les plus brefs délais. jours plus tard, aucun Juge d'instruction n'a été nommé et le dossier est bloqué au Parquet de Paris, chez le Procureur.

Le corps de Lamine attend toujours à l'Institut Médico Légal, SANS STATUT, jusqu'à ce qu'une décision de Justice soit prise.

Pour que notre action soit juste et que nos voix puissent se faire entendre nous vous demandons de revendiquer avec respect et dignité, en hommage à Lamine.

Pour symboliser ce rassemblement, nous vous demandons de porter un haut blanc.

Mot d'ordre :
VIGILANCE, HOMMAGE, RESPECT, SOLIDARITE,
VERITE, JUSTICE, DIGNITE.
Pour adhérer au Comité de soutien « Vérité et Justice pour Lamine Dieng » :
Adresse mail : collectif-laminedieng@jubii.fr
Blog : coucxx.skyrock.com
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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2