Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

Rechercher

Texte libre

Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 02:55
Des camarades nous disent qu'Eva Forest est morte aujourd'hui,.
C'était une militante basque antifranquiste qui avait subi et dénoncé la torture.
Elle fait partie de tous ceux qui ont participé aux luttes des années 60 et 70, qui faisaient que l'air était rouge.

Pour savoir qui elle était et la continuité de son combat, cet extrait d'un article de GARA:

Viêt-Nam, Cuba...
En 1966, elle se rendit pour la première fois à Cuba, et après avoir collecté de l'information pendant quatre mois dans une ferme de la Sierra Maestra, elle écrivit "Les nouveaux Cubains", dont la publication fut frappée par la censure. Ce livre reflète une autre des grandes lignes de sa vie : la solidarité internationale. De fait, l'année suivante, elle créa à Madrid le Comité de solidarité avec le Viêt-Nam.
Pendant le déroulement du procès de Burgos contre des militants d'ETA, elle créa à Madrid le Comité de solidarité avec Euskadi. Quelques années plus tard, en 1974, sous le pseudonyme de Julen Agirre, elle publia "Opération Ogre", sur l'attentat contre l'amiral Carrero Blanco. Le 24 septembre de cette même année, elle fut arrêtée et accusée de collaboration avec ETA, et elle passa presque trois ans en prison préventive, à Yeserías. En prison, elle écrivit "Journal et lettres de prison", et "Témoignages de lutte et de résistance". Elle commença aussi son long travail "Torture et démocratie", une autre des lignes d'action qui caractérisèrent sa vie.
Eva Forest a été libérée de prison le 1er juin 1977, après des manifestations de solidarité.
En 1977, elle sortit de prison et eut l'occasion de retrouver son mari et ses enfants, qui avaient vécu ces dernières années à Bordeaux. Et les retrouvailles familiales eurent lieu à Hondarribia [Fontarrabie, NdT], où Eva Forest vécut avec Alfonso Sastre ces trente dernières années.
Promotrice du TAT
En 1979 elle lança la création du TAT, Groupe contre la torture, et publia une monographie sur le thème dans "Punto y Hora", revue avec laquelle elle collabora assidûment. Elle y publia, par exemple, un long travail sur Noam Chomsky, fruit de ses conversations aux Etats-Unis avec le penseur nord-américain. Egalement un "feuilleton" de plusieurs chapitres, "une espèce de vignettes de bande dessinées mais écrites", intitulée "Onintze au pays de la démocratie", dont le personnage est une femme détenue et torturée par la Garde civile. Lors du dernier salon de Durango [salon du livre en langue basque, NdT] , elle a présenté la réédition de ce travail. Elle se lamentait d'ailleurs, dans des déclarations à Gara, que, malgré le temps qui passe, ce texte continue à être complètement d'actualité...
En 1998, elle fit son premier voyage en Irak, après lequel elle publia "Irak, un défi au nouvel ordre mondial ?". Ce ne sera pas le dernier. En réalité, la dénonciation de l'empire, toujours présente dans son activité au moins depuis qu'elle fonda ce Comité de solidarité avec le Viêt-Nam, a toujours été l'une de ses principales lignes d'action ces dernières années. Cela la conduisit à participer au Forum social de Florence, aux journées sur l'Humanité face à l'impéralisme à Cuba, à la Rencontre mondiale de défense de l'humanité au Venezuela ou au Tribunal international Benito Juárez de Mexico. "L'étonnement comme arme de résistance" fut le titre de la conférence qu'elle prononça en juillet dernier lors du second Forum international de philosophie de Caracas, et, en octobre, elle présenta un rapport sur la torture au Congrès de défense de l'humanité de Rome.

EXTRAIT DU JOURNAL DE YESERIAS
De Yeserias, la prison de Madrid où elle est détenue depuis son arrestation arbitraire par la police franquiste en septembre 74, Eva Forest écrit à ses enfants...
... Et tous nos amis sont là, nos camarades dispersés dans tous les coins du monde, dont le cœur bat au même rythme que le nôtre, dont les préoccupations sont les mêmes que les nôtres ! Et chaque matin je me lève pour un jour nouveau, je regarde l'avenir, je fais des projets de travail et je me dis que rien de ce que nous éprouvons n'est inutile, que tout s'inscrit en nous, s'accumule comme puissance créatrice pour se transformer un jour en une énergie nouvelle qui servira aux êtres de demain...

Partager cet article
Repost0
21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 20:17

















L'hommage d'Antonio Machado à Lorca
(Collage de Joëlle Aubron)

On le vit marchant entre des fusils  
Par une longue rue  
Qui donnait sur la campagne froide  
de l'aube, encore sous les étoiles.  
Ils tuèrent Federico  
Alors que pointait la lumière.  
Le peloton de bourreaux  
N'osa pas le regarder au visage.  
Tous fermèrent les yeux ;  
Ils prièrent...Dieu lui-même ne te sauverait pas... 

Federico tomba mort  
- du sang sur le front, du plomb dans les entrailles -  
... C'est à Grenade que le crime eut lieu,  
Vous savez - pauvre Grenade ! - dans sa Grenade !  
[...] 
On les vit s'éloigner... 
Taillez, amis, 
Dans la pierre et le rêve, à l'Alhambra, 
Une tombe au poète, 
Sur une fontaine, où l'eau pleure, 
et, éternellement dit : 
Le crime eut lieu à Grenade ... dans sa Grenade !   
(Traduit par G. Pillement)
Partager cet article
Repost0
21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 20:09
 
Ce texte transmis par les camarades du Nord de Libérez-les! sous le titre "Apprendre, c'est comprendre".
(Collage de Joëlle Aubron)
Visitez www.liberez-les.info

En décembre 2005, Pascal Clément déclarait : « Quand j’entends que d’anciens terroristes non repentis font leurs courses sur les marchés, alors qu’ils étaient, disait-on, à l’article de la mort... cela m’est insupportable. Les malades, même atteints d’une affection grave mais qui ne sont pas au "seuil de la mort", n’ont pas à bénéficier de cette loi » (Loi Kouchner)

Déjà en septembre 1981, Pascal Clément, alors député de la Loire, s’était illustré en défendant l’idée, au nom de l’opposition, de rejeter le projet du gouvernement socialiste. Il déclarait le 17 septembre 1981 « Nous n’abolirons pas la peine de mort sans être sûrs que nous possédons les moyens de décourager le crime, d’empêcher les récidives »

Avec Robert Badinter, Philippe Séguin avait défendu l’abolition de la peine de mort en réagissant aux propos de Pascal Clément : « La peine de substitution ne doit pas être une condition de notre vote »

Pascal Clément de Fromentel (dit Pascal Clément) est né le 12 mai 1945 à Boulogne-Billancourt, il est le fils de Marcel Clément, écrivain et spécialiste de la doctrine sociale de l’Église, professeur de philosophie, il était l'éditeur jusqu’en 1998 du journal ultra conservateur catholique "L'Homme nouveau".

Ce journal prêche pour l'ultramontanisme (au-delà des monts), qui est un courant de pensée favorable à la supériorité du pouvoir du pape sur le pouvoir politique. Ce courant, propagé par des jésuites, des ligueurs, et des dévots, servira à déstabiliser les royautés et s'imposera définitivement au cours du 19éme siècle avec la mise en application de la doctrine capitaliste.

Ainsi, nous comprenons mieux la repentance demandée par P. Clément aux militants révolutionnaires d’Action Directe, au nom des dogmes de l’église catholique, et de sa haine du communisme.

Il est le « digne » successeur de Dominique Perben, lui aussi ultra catholique proche de l’Opus Dei (il va chaque jour à la messe) et ex membre des mouvements fascistes Renouveau et Occident. Il fût le Ministre, malgré une diversion politicienne, libérateur de Papon, par contre l’appel de Georges Ibrahim Abdallah fut retenu, et notre camarade, libérable depuis 1999, est toujours derrière les murs.

Dominique Perben est candidat à la Mairie de Lyon (ville de la Résistance antifasciste des années 40 où fût arrêté Jean Moulin) tout comme Raymond Barre (dont la mère était membre de l’aristocratie hongroise), ancien Maire de cette ville qui a soutenu Papon, le considérant comme un bouc émissaire et déclaré qu'il avait de l'amitié pour le négationniste avéré et n°2 du FN, Bruno Gollnich, par ailleurs lui aussi ancien membre d'Occident.

Ce dernier est l'ami intime de la très catholique Christine Boutin, actuelle ministre du logement et experte consultatif sur la famille auprès du Vatican par l'intermédiaire du cardinal Alfonso Lopez-Trujillo.

Ce cardinal est un proche de l'Alleanza Nazionale (ex MSI de Mussolini) de Gianfranco Fini (un des proches de Nicolas Sarkozy dont il a préfacé le livre "Témoignages"),et du Parti Populaire espagnol du nostalgique José-Maria Aznar, mais aussi membre imminent de la très réactionaire et franquiste Opus Dei.

Cette Opus Dei qui participera activement à la destabilisation politique pour la mise en place de la dictature espagnole (que notre camarade Jean-Marc Rouillan avait combattu au sein des Gari), et ensuite de la filière de fuite des nazis: Odessa.

Finalement, tout se recoupe et s'imbrique par reconstitution du puzzle, comment comprendre autrement la "répugnance" affichée des hommes au pouvour contre Mai 68 (et ses vertus émancipatrices) ainsi que l’acharnement politique et la vengeance d’Etat contre les militants révolutionnaires communistes incarcérés d’Action Directe et du libanais G.I. Abdallah.

On comprend ainsi les rouages de cette haine contre nos camarades, la haine fasciste contre les communistes, et la pire des haines, celle de Classe, s'ils ont pratiqué la lutte politico-militaire contre les représentants publics des intérêts du grand capital !

Partager cet article
Repost0
21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 14:51
Beaucoup d'articles sur le blog depuis mars. Il est vrai que les 20 ans d'emprisonnement des camarades d'Action Directe, le souvenir de Joëlle qui n'est plus avec nous déjà depuis un an, la mobilisation pour la demande de libération conditionnelle de Nathalie, et ce ministre de l'Intérieur qui devient président en clamant sa haine de 68 - qui d'une certaine mesure est constitutif de nos identités - mais aussi les chants, poèmes et images de lutte, la mise en ligne de textes de réflexion et d'information et tant d'autres "choses" ont sollicité le blog. Alors pour renouer avec la chronique de l'Inter, tout d'abord le titre du numéro 5 - "s'organiser" - et le début de l'édito:

"Aujourd'hui plus que jamais face au capital des multinationales, à ses projets de guerre de moins en moins cachés, il est nécessaire et possible comme le montrent toutes les contributions contenues dans ce numéro de l'Internationale, de participer activement à l'organisation de la lutte internationale des prolétaires pour le Communisme. Nous disons organiser parce que la volonté, la révolte spontanée, la radicalisation des luttes partielles ne suffisent pas. De même que sont inefficaces l'improvisation, la disparité des tâches multiples. Ce qui compte, dans la phase actuelle, c'est de se situer concrètement dans la dynamique de l'offensive des forces communistes, organisées dans leur lutte contre le capital à l'époque de l'impérialisme des multinationales..."

En posant tout au long du numéro le problème de l'organisation, en y répondant par une série de textes d'organisations ou du mouvement anti-impérialiste, l'Inter se situait dans cette réflexion constante du mouvement révolutionnaire sur les formes de luttes.  Alors que vingt années ont passé, ne restons-nous pas toujours face à cette interrogation : à savoir comment transformer la révolte en conscience et comment transformer la conscience en lutte organisée. Si chaque lutte est de toute façon déjà un moment essentiel qui fait passer vers l'autre le flambeau de la révolte et de la conscience, comment cette lutte peut elle aller au-delà? L'organisation est-elle la condition d'une pratique rationnelle de la lutte pour la libération?

Dans ce numéro aussi, un dossier Canada: "De l'action directe à l'action anti-impérialiste" qui témoigne de la force et de l'étendue, dans ces années du mouvement anti-impérialiste. En effet ce groupe s'en était pris à l'une des plus grosses entreprises de haute technologie de l'époque, fabriquant le système de guidage des missiles Cruise, ainsi qu'à un énorme complexe énergétique. Pour cette dernière action, il indiquait:

"A l'intérieur du monde capitaliste, un nombre de plus en plus important de mouvements de libération ont créé des situations dans lesquelles les sociétés industrialisées ne peuvent dépendre plus longtemps pour leur approvisionnement en matériaux stratégiques de régions potentiellement instables de ce qu'on appelle le Tiers Monde.Ainsi durant les années 70 et maintenant les années 80, les sociétés industrialisées essaient de devenir moins dépendantes au niveau des ressources énergétiques de ces régions, en exploitant le charbon,le gaz, l'énergie nucléaire ainsi que les ressources de régions qui présentent des gages de sécurité internationale: le Canada réunit aujourd'hui ces conditions ....Nous devons rendre cet endroit hostile et inhabitable pour les capitalistes et leurs projets."

.
Partager cet article
Repost0
20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 20:58
ÉLECTORAT CAPTIF
Sur le site Action directe ou dans CQFD, la chronique carcérale de Jean-Marc. Difficile de trouver plus explicite sur le "quotidien" de la prison, si on peut appeler cela comme ça!
Article publié dans CQFD n° 44, avril 2007

"SANS VRAIMENT QU’ON SACHE dire pourquoi, la prison claudique sur trois pattes. Peut-être le retour de l’hiver au printemps ? Ou bien est-ce cette inquiétude tenace après la vague de transferts inexpliqués ? ..."

Partager cet article
Repost0
20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 17:53
C'était à Bordeaux, pour Nathalie

La décision du tribunal d'application des peines accordant un régime de semi-liberté pour Nathalie Ménigon vient d'être suspendue. Le parquet vient de faire appel.


Le comité bordelais pour la libération des membres d'action directe "llp33" appelle à un rassemblement aujourd'hui jeudi 10 mai à 18h place st projet.

En effet tous les prisionners d'action directe ont terminé leur peine de sureté de 18 ans, ils entament la 21° année de prison, et se voient systématiquement rejeter leur demande.
Nathalie Ménogon a été victime de deux accidents vasculaires cérébraux, Joëlle Aubron est décédée d'un cancer le 1 mars 2006.
actuellement la justice et le gouvernement allemand libérent tous leurs prisionners politiques.
nous demandons la libération immédiate des prisonniers d'action directe.
LLP33
Partager cet article
Repost0
20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 09:00

Le texte de la K-Bine a retenti hier encore à plusieurs reprise devant la prison de Bapaume.


LIBEREZ-LES !!!!

Il s’agit ici de rapper pour ceux qui ont pris le chemin de la lutte armée

Et parfois n’ont pas pu éviter les coups de feu alarmés

Qui ont maintenus intact l’étendard de la révolte

L’idée que les pauvres de paieront pas tout le temps pour les abus de ses despotes

Patrons, militaires, hommes d’affaires, Etat et industrie

La matrice est complexe et s’alimente d’un feu nourri

Au milieu d’un appareil répressif qui te fait sombrer dans le noir 

Et maintient ton esprit dans un tiroir

Derrière ses murs eux ils tiennent bon

Dehors ont fait la même avec beaucoup d’humilité et d’abnégation

De Lannemezan à  Bapaume, la rage étouffe dans mes paumes

Et la culpabilité de ne rien faire est un poids sur  mes épaules

J’écris pour vivre et mes larmes n’y peuvent rien

« Ne laissons pas faire !! » est l’expression de notre soutien

 Refrain (x2)

Ma rage m’étouffe autant que ma haine et j’ai le souffle coupé

Mon bras se lève, mon poing est serré

Libertad !!! Libérez-les !!!

Révolutionnaires, combattants, militants incarcérés

Libérez-les !!! 

 
Les gens considèrent comme terroriste

La personne qui prend une arme pour lutter contre l’impérialisme

Que pensent –ils ? De ces Etats qui appliquent les méthodes de la dictature

De ses patrons qui traitent les ouvriers comme de vulgaires ordures

De ses trafiquants d’armes qui s’enrichissent sur la misère humaine

De cette police corrompue qui joue du bâton tel une vieille rengaine

Ils répriment et dans les manifs l’étudiant est la cible

Normal qu’on ait la haine qu’on devienne irascible

Si un jour la clandestinité éclaire ton chemin sors vite l’arme de la poche

Sache que si ils t’attrapent la réponse de l’Etat sera féroce 

Pour eux un festin !!

Quartier d’isolement, torture physique et psychologique

Assassinats maquillés en suicide

Etranglements limpides, corps tailladés, balles dans la carotide

 Refrain(x2)

 
Répondre à la violence par la violence

Choc le bobo écolo en France qui ne veut pas rater ses vacances

Brandir une arme pour défendre le boulot du peuple j’appelle ça de la légitime défense

Menacer de faire sauter l’usine si on enlève le pain de la bouche de nos enfants

Est un acte légitime

Hier contre la guerre au Vietnam

Aujourd’hui contre l’occupation en Irak et Palestine

Vision internationaliste et lucide des luttes à mener

C’est la société de conso que l’on rêve d’exterminer

 

Refrain(x2)

Disponible le ns les réseaux militants
et en VPC sur Le CD est disponible sur www.bboykonsian.com ou auprès de NLPF
Partager cet article
Repost0
18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 16:10
19 mai , Bapaume, rassemblement à 15 heures
10 mai, la cour décide d'un régime de semi-liberté pour une année pour Nathalie: enfin, joie profonde de chacun. Et nous imaginons celle de Nathalie.
10 mai, le Parquet, qui représente l'Etat, fait appel: colère devant cet acharnement et ces deux mois supplémentaires qui attendent Nathalie. Pour ces deux mois de plus en prison et d'attente d'un verdict.
10 mai, Brughière, juge de tous les dossiers AD, et UMP ++ y va de ses propos agressifs, au cas où on l'oublierait, un petit peu de pub, quand tous les médias parlent de Nath, ça fait du bien.
10 mai, rassemblement devant l'Administration pénitentiaire et ceux qui veulent la libération des militants d'Action directe sont là. Comme ils seront là le 19, devant la prison de Bapaume où est emprisonnée Nathalie.

(Prison de Bapaume, et on le voit mal sur la photo, à la fenêtre d'une cellule un drapeau rouge) 11 mai 2007, par Collectif Libérez-les (59-62)
Pour les raisons que vous comprenez, le rassemblement prévu le samedi 26 mai à Bapaume est avancé au 19 mai
RASSEMBLEMENT LE SAMEDI 19 MAI A 15H00
DEVANT LES PORTES DE LA PRISON DE BAPAUME (sortie Bapaume Autoroute A1 Paris-Lille)
SOYONS TRES NOMBREUX CONTRE LA BARBARIE REVANCHARDE et POUR SOUTENIR NATHALIE MENIGON
COLERE ET ESPOIR
Comite « Liberez-les ! »
www.liberez-les.info
Partager cet article
Repost0
18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 15:51
Parce que la conscience
Doit accompagner l'expérience
Que l'on fait de l'oppression
De l'exploitation

Parce que le défaut de l'homme
Est de penser
Comme le remarquait Brecht
Et qu'il peut penser à
Ce qui est la cause de l'oppression
De l'exploitation

Aucune oppression,
Aucune exploitation,
Aucune aliénation
N'est définitive
N'est inéluctable

Général.

 « Général, votre char est un véhicule puissant
Il écrase les forêts et les hommes
Mais il a un défaut
Il a besoin d’un conducteur »

 « Général, l’être humain est très utile,
Il est capable de voler et de tuer
Mais il a un défaut
Il est capable de penser."
BRECHT
Partager cet article
Repost0
18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 12:56
Des faits pour illustrer nos réflexions

Annie THEBAUD MONY
Sur le portail rezo.net
www.mouvements.asso.fr

Incantatoires références à la « valeur travail »… Les décideurs ne regardent ni ce que la notion de travail recouvre vraiment, ni ce que sont réellement les conditions de travail sur le terrain. Depuis plusieurs années, l’obligation de travail a été transformée en obligation de résultats, sans donner au travailleur la possibilité de négocier les moyens d’obtenir ces résultats. On en constate aujourd’hui sans cesse les conséquences. Les récents suicides dans l’industrie automobile sont symptomatiques de cette évolution. Tout comme le suicide d’un jeune intérimaire auquel j’ai été personnellement confrontée lors d’une enquête. Il était pris dans l’étau de la sous-traitance du nucléaire. À un moment donné, il n’a plus vu d’autre moyen que de se suicider pour dire sa résistance : « Puisque je n’ai plus les moyens de changer la situation, puisque je n’ai plus prise sur la réalité, je me sauve de cette condition-là. »

Cette obligation de résultat fait partie du leitmotiv de la baisse des coûts du travail. Un exemple récent : Airbus et l’aérospatiale. La situation est absurde : le groupe a du retard dans la livraison de ses avions. A priori, ce n’est pas un problème d’effectifs. Pourtant, le groupe décide de réduire les effectifs. On peut formuler l’hypothèse que ces retards sont dus à la « désorganisation du travail » liée à la sous-traitance en cascade de ce secteur qui place souvent les salariés dans des situations très difficiles à gérer.

L’accroissement de la sous-traitance est l’une des évolutions les plus inquiétantes de ces dernières années : en bout de chaîne, de faux « indépendants » doivent concilier l’inconciliable : objectifs financiers, délais et conditions de travail. On rogne sur tout, et en particulier sur le respect des normes de sécurité. Pas question par exemple de substituer des produits non toxiques plus chers à des produits cancérigènes. À un ouvrier des travaux publics qui réclame un harnais pour descendre dans un trou de 5 mètres, on répond que s’il refuse de descendre sans ce harnais, il n’aura pas sa prime de fin d’année. C’est à prendre ou à laisser. L’emploi et la prime, ou la santé. Contrairement aux discours, le travail est justement l’angle mort de la santé publique. Pourtant, selon les chiffres du ministère du Travail et de l’assurance maladie, on compte deux morts par jour dus à des accidents du travail, 8 dus à l’amiante. : l’employeur se donne le pouvoir de vie ou de mort sur ses subalternes. Cette mise en danger de la vie d’autrui est délibérée et consciente en ce qui concerne les produits toxiques. Il est incroyable qu’en France, le ministère du Travail puisse publier un rapport, l’enquête Summer 2003, qui montre que deux millions et demi de salariés sont exposés chaque jour dans leur travail à des cocktails de cancérogènes, et qu’il n’envoie pas des inspecteurs du travail sanctionner les employeurs et les contraindre à substituer à ces substances d’autres produits non toxiques. C’est un calcul cynique : les dégâts sur la santé ne se verront que dans dix, vingt ou trente ans. L’employeur ne sera pas inquiété.

Après une enquête sur le désamiantage, Le ministre du travail note que 70 % des chantiers ne sont pas aux normes… Il ne parle que « d’anomalies » et non pas d’infractions ! Le droit à la vie, lorsqu’on est dans l’espace du travail, n’existe plus. Pourtant, exposer des gens à l’amiante, c’est savoir qu’une partie d’entre eux aura un cancer. Et dans ces conditions, le décès par cancer est un homicide qui devrait relever du pénal ! Tout se passe aujourd’hui comme si la mort au travail était une mort acceptable.

Certaines politiques publiques de l’emploi, du travail et de la santé ont permis la mise en place de nouvelles formes d’asservissement. Prenez les ouvriers agricoles salariés sur les domaines du sud de la France ou les travailleurs des chantiers navals de Saint-Nazaire : trois lois ont autorisé ces situations. La loi sur les accidents du travail de 1898 a fait le choix d’une logique assurantielle : les victimes ont droit à l’indemnisation sans que ce droit ne soit assorti d’une obligation effective de prévention. On individualise la santé au travail, on l’enferme dans un contrat assureur/assuré entre l’employeur et l’employé. Comme si l’accident du travail n’était plus un homicide, mais une fatalité, un coup du sort. Comme un simple dégât des eaux. « Ce sont les risques du métier », entend-on souvent. On oublie que ce ne sont pas les métiers, mais les choix d’organisation du travail qui tuent. Bien plus tard, la loi de 1972 a légalisé le travail temporaire, alors que depuis 1848, une loi interdisait le marchandage de main-d’œuvre (c’est-à-dire le fait de « louer » des salariés à une autre entreprise). Censée encadrer l’intérim en le réservant à des tâches ponctuelles, elle a en fait permis d’employer des travailleurs temporaires pour des travaux systématiques et permanents dans la maintenance nucléaire, la construction automobile, la sidérurgie… La réglementation de la sous-traitance, enfin, a été un extraordinaire appel d’air pour permettre le développement du marchandage de main-d’œuvre. La loi de 1898 a écarté les poursuites pénales au profit de l’indemnisation (même si en théorie, un salarié peut poursuivre son employeur après un accident du travail), la deuxième a flexibilisé et la troisième a « invisibilisé » les risques : on ne retrouve plus les responsables dans l’enchevêtrement de sous-traitants.

Pour lutter contre cette impunité revendiquée par les employeurs, il faudrait donc replacer la santé au travail dans une perspective pénale. Si le droit pénal ne joue pas son rôle, nos sociétés risquent la privatisation de la santé des travailleurs. Celle-ci devient la propriété de leurs employeurs. J’en appelle à la création d’un tribunal pénal international sur le travail. En France, l’obligation pour l’employeur de maintenir les ateliers dans un état de propreté qui ne porte pas atteinte à la santé de ses salariés date de 1893. Plus d’un siècle après, ce texte n’est toujours pas appliqué, ni l’employeur sanctionné ! On les voit devenir vertueux à l’occasion de l’interdiction du tabac dans les entreprises… il serait temps de voir la même chose à propos des expositions professionnelles à des produits cancérigènes. Mais le droit national ne suffit pas. On l’a vu avec l’affaire du porte-avion Clémenceau. Nous savons que 15 % des travailleurs de la plage d’Alang en Inde, où devait s’échouer le navire, sont atteints de maladies liées à l’amiante. Mais les pays riches continuent d’y envoyer leurs bateaux à désamianter parce que cela leur coûte moins cher… De la même manière, continuer à produire de l’amiante en Inde ou au Brésil, c’est savoir délibérément qu’on va tuer des gens. Il faut une réponse internationale à ces situations. En Italie, un juge d’instruction a ouvert une enquête sur les dirigeants suisses de la société Eternit à propos de décès de ses salariés. Ce qui est nouveau, c’est qu’elle concerne des salariés italiens des usines implantées en Italie comme des migrants italiens qui ont travaillé en Suisse. Le procès de Turin sera-t-il le premier procès pénal international lié au travail ? Autre avancée, le Québec a rétabli en 2004 la notion de criminalité dans les accidents du travail.

En France, on en est loin. Il a fallu 20 ans pour que l’amiante soit interdite, en 1997. On pouvait espérer que cette prise de conscience ouvrirait à nouveau la question du procès pénal. En fait, le débat n’a eu lieu que sur l’indemnisation. La remise en cause des employeurs et des industries va tellement à l’encontre des valeurs de notre société. L’État ne se considère pas au service de la protection des droits de l’homme, mais de celle des droits des industriels et des actionnaires à faire des profits. Il suffit de souligner les profits record de Total alors que les victimes d’AZF Toulouse et de l’Erika ne sont pas indemnisées.

Partager cet article
Repost0

Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2