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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 08:29

1er MAI, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS
LIBERTE POUR LES COMBATTANTS DE LA GUERRE DE CLASSE 
LIBERATION DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH 

 Georges Ibrahim Abdallah hospitalisé
Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier politique emprisonné en depuis 1984, a été hospitalisé d’urgence le 3 avril 2007 pour des problèmes pulmonaires. Il est depuis détenu/hospitalisé à l’unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) de Toulouse. Depuis 23 ans il subit l’acharnement de l’État qui cherche à le détruire physiquement et psychologiquement. Georges, bien qu’en unité de soins, ne peut de fait ni écrire, ni téléphoner et les visites lui sont quasi impossibles. Sa famille n’a pas le droit d’avoir de ses nouvelles. Cet isolement qui n'ose dire son nom  est insupportable ! 

Mais Georges Abdallah résiste et il ne renie pas ses engagements. Communiste révolutionnaire arabe, militant de la cause palestinienne, du camp des antisionistes et des anti-impérialistes, il continue, même emprisonné, à soutenir le combat des peuples opprimés et les mouvements de résistance face à la répression. 

 
Pourtant en 23 ans de détention Georges Ibrahim Abdallah a subit à de nombreuses reprises l’infamie de la Justice, des services de police et des gouvernements. 

 
Rappelons quelques faits 
Les autorités françaises arrêtent Georges Ibrahim Abdallah le 24 octobre 1984. Son incarcération est motivée par la détention de vrais-faux papiers d'identité. Il est d’abord condamné à 4 ans d'emprisonnement pour détention d'armes et d'explosifs. Quelques jours avant sa libération, la DST annonce la «découverte» d’une arme dans un appartement loué en son nom, prétendant que celle-ci avait été utilisée dans l'attentat contre le colonel  Charles Ray agent de la CIA, et l'agent du MOSSAD Yakov Barsimantov. Le 1er mars 1987, les autorités françaises jugent une seconde fois Georges Ibrahim Abdallah sur la base de cette saisie miraculeuse. Le procureur général requiert une peine de dix ans d'emprisonnement. Un verdict de condamnation à perpétuité est prononcé. 
En 1987 dans un livre confession, Jean-Paul Mazurier, avocat de Georges Ibrahim Abdallah reconnait avoir été aux ordres des services secrets français et rétribué par ceux-ci!!! 

En novembre 2003, une juridiction régionale autorise sa libération. Sur ordre du ministre de la Justice, appel est fait et Georges Abdallah reste emprisonné. 
Depuis chaque nouvelle demande est systématiquement refusée.  

 
Libérable depuis 1999
Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis 1999. Une nouvelle demande de libération conditionnelle est en cours. Son dossier est recevable, puisqu’un juge en 2003 avait déjà accepté sa mise en liberté. S’il est libéré, Georges Abdallah accepte de retourner vivre au Liban. Il ne représente donc pas un risque de trouble à l’ordre public en France. Son hospitalisation montre également que son état de santé n’est pas compatible avec un maintien en détention.
Un nouveau rejet ne serait qu’une preuve supplémentaire du harcèlement dont fait preuve l’État français à l’encontre de Georges Ibrahim Abdallah. 

 
1er mai, journée internationale des travailleurs 
La manifestation du 1er mai est l’expression de la mobilisation des travailleurs à travers les multiples conflits sociaux qui ont émaillé cette campagne comme la grève des ouvriers de PSA-Aulnay. C’est aussi l’occasion de faire converger tous ceux qui luttent aujourd’hui contre la politique raciste de Sarkozy (collectifs de sans papiers, Réseau éducation sans frontières, etc.) 
Notre solidarité va tout particulièrement à tous nos camarades que l’État veut garder à vie dans ses geôles pour les enlever à la lutte sociale, les punir et adresser ainsi un avertissement à ceux qui, à l’extérieur, continuent le combat. Cette criminalisation des luttes politiques et syndicales montre clairement que les camarades emprisonnés ici, en Europe, comme dans le monde entier, sont des prisonniers de la guerre de classe. Et c’est notre solidarité qui peut les arracher à leur prison. 
Comme l’indique l’appel « POUR UN FRONT UNIQUE CONTRE LA REPRESSION » qui circule dans les universités, «  Depuis plus d’une quinzaine d’années une vague sécuritaire déferle qui est l’effet le plus visible de la fascisation des institutions. En 1991 l’instauration du plan Vigipirate sous prétexte d’anti-terrorisme a permis de quadriller les quartiers ; en 1991 toujours suite aux révoltes dans la région parisienne on assiste à la création de la BAC qui va permettre de contrôler les endroits « sensibles ». Jusqu’aux toutes récentes lois sur la « sécurité intérieure ». On pourrait faire un inventaire encyclopédique de toutes ces mesures « d’exception », ces lois « anti-terroristes » qui sont en réalité appliquées à l’ensemble de la population. Dans sa crainte de voir les ouvriers et les chômeurs s’organiser en dehors des formations institutionnelles présentes et qui vouent sans exception une allégeance absolue à l’ordre républicain inique et un culte primitif pour la démocratie bourgeoise, la grande bourgeoisie de France, qui tient l’État sous sa tutelle, utilise tant de moyens de répression et d’intimidation pour faire échouer toute volonté d’organisation libre, autonome et militante. »
En février dernier en Italie et Suisse, une répression s’est abattue sur des militants et des syndicalistes sous le prétexte d’une opération anti terroriste. Des menaces existent également partout ailleurs en Europe. 

Georges Ibrahim Abdallah est enfermé depuis 1984, il a vu quatre élections présidentielles en France et rien ne bouge pour lui. De même pour Nathalie Ménigon, Georges Cipriani, Jann-Marc Rouillan et tous les prisonniers révolutionnaires.  

 
Leur maintien en détention doit tous nous interpeller ! 
Georges Ibrahim Abdallah doit être libéré sans délais ! 
Les élections passent, les prisonniers politiques restent ! 
1er mai 2007 : 8224 jours de détention pour Georges Ibrahim Abdallah, 
Otage de l’État français depuis 1984 ; libérable depuis 1999 ! 

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah 

http://liberonsgeorges.over-blog.com

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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 19:38

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Est-ce un mauvais gag, de l’incompétence, de l’acharnement, ou les trois à la fois ?

Le Tribunal d’application des peines de Paris (juridiction spéciale) devait aujourd’hui, 25 avril, rendre son jugement sur la demande de libération conditionnelle de Nathalie Ménigon, examinée le 2 avril dernier.

Mais ce tribunal a choisi de différer le prononcé de sa décision au 10 mai, soit juste après le deuxième tour de l’élection présidentielle, le jugement n’ayant pu être rédigé, officiellement « pour des raisons matérielles ».

Cette procédure insolite nous laisse perplexes :
- L’état de la justice en France est-il si dégradé que même s’agissant d’un dossier aussi sensible que celui de la demande de liberté conditionnelle d’une militante d’Action directe emprisonnée depuis 20 ans, elle n’ait pas les moyens de rédiger les attendus de la délibération ?
- S’agit-il d’une manœuvre dilatoire visant à prolonger la peine en repoussant après les vacances judiciaires de l’été une décision de la cours d’appel, qui au vu du dossier devrait logiquement prononcer une mise en liberté conditionnelle, comme ce fut le cas pour Philippe Bidard ?
- Le juge de cette cours spéciale « compétente en matière de terrorisme » est-il si peu indépendant du pouvoir politique qu’il attend les ordres de ses éventuels nouveaux maîtres ?

Mais rien ne saurait nous étonner au regard de l’arbitraire auquel ont du faire face les militantes et militants d’Action directe dès le premier jour de leur détention.

Les demandes de suspension de peine pour raisons médicales déposées pour Nathalie ont jusqu’à ce jours, toutes été rejetées. Il aura fallu occuper l’ordre des médecins pour que Joëlle Aubron atteinte d’un cancer du cerveau puisse terminer ses jours dehors. Nathalie détient le triste record d’être la prisonnière politique ayant subi la plus longue détention ; même nos glorieuses ancêtres communardes n’avaient subi une telle répression. Louise Michel fut amnistiée après 9 années de déportation sans qu’aucun repentir ne lui soit exigé.

Depuis leur arrestation, les prisonniers politiques d’Action Directe subissent des conditions d’exception : isolement prolongé, censure politique, et cours spéciales. La dernière trouvaille en date est la nomination d’un super Juge d’Application des Peines qui gère les dossiers politiques. Nommé par Pascal Clément, sa seule raison d’exister est de s’opposer à toute demande de mise en liberté des prisonniers politiques non repentis, et cela, en dépit de la solidité des demandes déposées par les avocats. Philippe Bidard militant d’Iparretarak récemment libéré par la cours d’appel avait subi le premier un refus de cette juridiction spéciale. Le dossier présenté par Nathalie Ménigon est parfaitement solide et répond à toutes les garanties exigées, y compris la non opposition des familles Besse et Audran a une libération, mais rien n’y fait !

Nathalie et ses camarades sont en danger. L’état et ses laquais cherchent par tous les moyens à les briser depuis 20 ans, que ce soit au moyen d’un isolement destructeur au plan physique et psychologique, ou d’un chantage au repentir digne de l’inquisition ! Mais ils résistent toujours et ne renient pas leur engagement.

Tous ceux qui se prétendent attachés à des valeurs "progressistes" doivent renforcer la mobilisation pour exiger sans plus attendre la libération des militant e s d’Action Directe, car ne rien faire, serait accepter l’application d’un crime d’état, la peine de mort en prison.

Libération des militant-e-s d’Action Directe !

Dissolution de la nouvelle cours de sûreté de l’état !

Manifestons le 10 Mai pour exiger la mise en liberté de Nathalie !

Ne Laissons Pas Faire


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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 19:54

Le collectif pour la libération de Georges avertit des conditions d'isolement dans lesquelles se trouve Georges du fait de son hospitalisation.

Et oui, être hospitalisé pour un prisonnier révolutionnaire , cela signifie encore plus de mesures coercitives, encore moins de possibilités de communication. Après vingt-trois ans de prison, cela finira-t-il jamais?

Georges Ibrahim Abdallah hospitalisé depuis 3 semaines dans des conditions dignes des quartiers d’isolement. [23 avril 2007]

Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier politique emprisonné en France depuis 1984, a été hospitalisé d’urgence le 3 avril 2007 pour des problèmes pulmonaires. Il est depuis détenu/hospitalisé à l’unité hospitalière sécurisée interrégionale (USHI) de Toulouse.

L’état de santé de Georges Ibrahim Abdallah a nécessité plusieurs drainages et une opération avec anesthésie totale. Selon l'administration pénitentiaire, ses jours ne semblent pas en danger. Cependant les médecins multiplient les examens.

Et le personnel pénitentiaire multiplie le harcèlement…

Quelques exemples : Une des rares personnes ayant le droit de visiter Georges Abdallah a demandé en début de semaine un parloir avec lui pour le samedi. Il lui a été répondu que ce n’était pas la peine puisque Georges devait sortir le vendredi. Cette information délibérément délivrée, était totalement fausse.

Une autre se déplaçant de Paris n’a pu avoir confirmation d’un parloir que le vendredi soir pour le samedi en début après-midi. Ces parloirs accordés au compte-goutte ne durent qu’une demi-heure. Qu’importe s’il faut traverser la France pour visiter le patient. Et impossible d’obtenir une prolongation, ne serait-ce que d’une demi-heure, malgré la promesse faite au téléphone.
Impossible de faire passer à Georges des livres, des timbres, des cartes postales, une carte téléphonique, du papier, un crayon. Tout cela doit être acheté par le détenu... à l’administration pénitentiaire... mais comme il n’est pas possible non plus de lui déposer de l’argent, il ne peut ni écrire, ni téléphoner et les visites lui sont quasi interdites.
Cet isolement qui n'ose dire son nom est insupportable !
Sa famille habitant au Liban a cherché à avoir de ses nouvelles en téléphonant et en faxant à l’hôpital. Aucune réponse ne lui a été faite !
Et nous pourrions multiplier ces exemples avec des faits plus graves.
Vingt trois ans après son arrestation, Georges Ibrahim Abdallah, même hospitalisé, continue à subir le harcèlement de l’État français.
Rappelons quelques faits :
Les autorités françaises arrêtent Georges Ibrahim Abdallah le 24 octobre 1984. Son incarcération est motivée par la détention de vrais-faux papiers d'identité. Il est condamné à quatre années d'emprisonnement le 10 juillet 1986, pour détention d'armes et d'explosifs.
Quelques jours avant sa libération, la DST annonce la « découverte » d’une arme dans un appartement loué en son nom, prétendant que celle-ci avait été utilisée dans l'attentat contre le colonel Charles Ray agent de la CIA, et l'agent du MOSSAD Yakov Barsimantov. Le 1er mars 1987, les autorités françaises jugent une seconde fois Georges Ibrahim Abdallah sur la base de cette saisie miraculeuse. Le procureur général requiert une peine de dix ans d'emprisonnement. Un verdict de condamnation à perpétuité est prononcé,

En 1987 dans un livre confession, Jean-Paul Mazurier, avocat de Georges Ibrahim Abdallah reconnait avoir été aux ordres des services secrets français et rétribué par ceux-ci!!!
En novembre 2003, la juridiction régionale de libération conditionnelle de Pau autorise sa libération. Sur ordre du ministre de la Justice le procureur général de Pau fait appel et Georges Abdallah reste emprisonné.
Depuis chaque nouvelle demande est systématiquement refusée.

Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis 1999. Une nouvelle demande de libération conditionnelle est en cours. Son dossier est recevable, puisqu’un juge en 2003 avait déjà accepté sa mise en liberté. S’il est libéré, Georges Abdallah accepte de retourner vivre au Liban. Il ne représente donc pas un risque de trouble à l’ordre public en France. Son hospitalisation montre également que son état de santé n’est pas compatible avec un maintien en détention.
Un nouveau rejet ne serait qu’une preuve supplémentaire du harcèlement dont fait preuve l’État français à l’encontre de Georges Ibrahim Abdallah.
Son maintien en détention doit tous nous interpeller.

Georges Ibrahim Abdallah doit être libéré sans délais.
Paris le 23 avril 2007

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

http://liberonsgeorges.over-blog.com

Contact e-mail : liberonsgeorges@no-log.org

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 17:25

Manifestation le 1er mai à Paris.

Cortège unitaire et internationaliste des collectifs
et comités de soutien aux prisonniers politique.

Lieu de rassemblement et heure indiqués dans quelques jours.
Pique-nique prévu autour du camion sono.
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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 17:14
Libérez-les a tenu son rassemblement mensuel devant la prison où se trouve Nathalie. Ces rassemblement réguliers devant l'AP à Paris, devant les prisons, par leur continuité même, montrent l'attention portée à la libération des camarades emprisonnés. Ce 25 avril doit être rendue la décision pour Nathalie. Vigilance et espoir ... (Le collage ci-contre est de Nathalie)
"Nous étions une quinzaine de militants, venus de Belqique, du Nord, du Pas de Calais et de l'Oise, devant la prison de Bapaume ce samedi 21 avril. De 15h00 à 16h30, nous avons déployé les banderoles et passé des chants de luttes pour nos camarades de dedans. A noter, une très faible présence policière (?). 12éme rassemblement: le 27 mai, même endroit même heure. D'ici là, manifestation le 1er mai à Paris dans le cortège unitaire et internationaliste des collectifs et comités de soutien aux prisonniers politiques, le lieu de rassemblement et l'heure vous seront indiqués dans quelques jours.(un pique-nique est prévu autour du camion sono). Le prochain communiqué sera la décision rendue le 25 avril sur la demande de liberté conditionnelle pour la camarade Nathalie Ménigon. Salut fraternel à toutes et tous."
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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 16:46
À L’OMBRE ET CLAIRONNANT
Pour lire cette chronique de Jean-Marc
Aller voir CQFD n° 43, mars 2007
ou sur le site Action Directe
Il est toujours aussi précis et aussi incisif .
Comment dire après que l'on ne sait pas ce qui se passe dans les tôles?
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 21:09
1er MAI 2007 - TOUS À PARIS POUR EXIGER LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES RÉVOLUTIONNAIRES, ANTI-IMPÉRIALISTES...

1er MAI, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS
TOUS À PARIS POUR EXIGER LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES RÉVOLUTIONNAIRES, ANTI-IMPÉRIALISTES... !
Le collectif « Ne laissons pas faire », le collectif pour la « Libération de Georges Ibrahim Abdallah » et le comité « Libérez-les ! » vous proposent de manifester à Paris ce 1er Mai 2007 afin d’accentuer la mobilisation pour la libération de nos camarades.

Cette invitation revêt cette année une importance toute particulière car elle s’inscrit dans le cadre de la campagne « des 20 ans d’incarcération » des militant-e-s d’Action Directe, en pleine campagne de l’élection présidentielle.

Les initiatives se sont multipliées depuis la fin février :
- Rassemblements devant les prisons le 24 février.
- Rassemblement jeudi 1er mars devant la direction de l’Administration pénitentiaire (comme chaque premier jeudi du mois et les 4es samedis devant la prison de Bapaume)
- Conférences de presse à la Bourse du Travail de Paris, à Lille et à Arras.
- Nombreux concerts de soutien, tant en province qu’à Paris.
- Plusieurs meetings régionaux et un à Paris.
- Une cinquantaine de projections des films Ni vieux ni traîtres et Joëlle Aubron : retour sur mon passé militant
- Diffusion massive de tracts lors des meetings politiques.
- Dépôt d’une pétition ayant recueilli plus de 6 500 signatures à la chancellerie, où nous étions accompagnés par des représentants de l’ensemble des forces politiques et associations « de gauche » à l’exception du Parti socialiste.

Lundi 2 avril, s’est tenue l’audience d’une nouvelle demande de libération conditionnelle pour Nathalie Ménigon. Pendant une heure trente de « visioconférence » le président a instruit exclusivement à charge, allant jusqu’à douter de la capacité de Nathalie à travailler en rai-son de son handicap. Un souci pour son état de santé que n’avaient pas eu les magistrats lors de ses demandes de suspension de peine pour raison médicale ! Passons les arguties juridiques, elles n’étaient là que pour le décor et furent balayées par Nathalie Ménigon et son avocat. Il est évident que la décision de libération, pour quelque raison que ce soit, d’un ou une militante d’Action directe ne sera pas prise à un niveau juridique mais politique. La décision pour Nathalie sera rendue le 25 avril 2007... avant le deuxième tour de l’élection présidentielle.

Quelle que soit l’issue des élections présidentielles, il faudra encore accentuer la mobilisation pour la libération de nos camarades. Le durcissement de la législation dite « antiterroriste », les discours ultra-sécuritaires des principaux candidat-e-s, une extrême droite en embus-cade, sont autant de raisons de nous mobiliser. Les prisonniers politiques, otages de la bourgeoisie, seraient parmi les premiers à faire les frais d’un nouveau « coup à droite » du pouvoir issu des urnes.

Le 1er Mai, la manifestation parisienne sera l’expression de la mobilisation des travailleurs à travers les multiples conflits sociaux qui ont émaillé cette campagne. En première ligne, ceux de PSA-Aulnay, en grève depuis le 28 février. Il sera aussi l’occasion de faire converger tous ceux qui luttent aujourd’hui contre la politique raciste de Sarkozy et sa clique : (collectifs de sans papiers, Réseau éducation sans fron-tières, etc.)

Mais au-delà des aspects spécifiques à l’actualité française, c’est dans le cadre d’une répression tous azimuts qui frappe ceux qui relèvent la tête, combattent le capitalisme en France, en Europe et dans le monde, que se situent les enjeux de cette mobilisation.

La mobilisation doit être forte pour la libération immédiate de Nathalie Ménigon et de ses camarades, de Georges Ibrahim Abdallah et de tous les prisonniers politiques révolutionnaires, elle doit être visible dans cette manifestation ! A travers celle-ci, c’est l’ensemble des camarades qui croupissent dans les geôles impérialistes que nous défendons.

Les libérations de la camarade Brigitte Mohnhaupt, militante de la RAF, ainsi que celle de Filipe Bidard, militant d’IK, ouvrent un espoir pour tous nos camarades emprisonnés, militants basques et corses dans l’État français, du PCE (r), des GRAPO et de l’ETA en Espagne, sans oublier les Tamouls et les Kurdes, et les nombreux camarades turcs emprisonnés dans leur pays et divers États européens (plus de 10 d’entres eux sont dans les prisons françaises).

Ce sera également l’occasion de dénoncer le blitz « antiterroriste » organisé en Italie le 12 février dernier, six jours avant la manifestation de Vicenza contre l’extension de la base américaine de Dal Molin. De multiples perquisitions et arrestations de camarades, syndicalistes, mi-litants des centres sociaux et communistes révolutionnaires ont été effectuées dans tout le pays avec la complicité de la « gauche » institu-tionnelle. Plusieurs camarades sont toujours incarcérés et placés à l’isolement.

Sans oublier : la justice expéditive et partiale, contre les jeunes des quartiers populaires et ouvriers ; les camarades du (n)PCI pourchassés par la justice française ; les étudiants et les militants syndicaux, victimes de la répression arbitraire à cause de leur engagement dans un syn-dicalisme de combat.

Les valeurs communes que nous défendons toutes et tous, quel que soit le pays où nous sommes, sont l’INTERNATIONALISME et la SOLIDARITÉ de CLASSE !

LIBÉRONS LES MILITANTS D’ACTION DIRECTE !

LIBÉRONS GEORGES IBRAHIM ABDALLAH ! ...et tous les autres !

LA SOLIDARITÉ EST UNE ARME !

le 4 avril 2007

Collectif Ne laissons pas faire ! nlpf@samizdat.net / nlpf.samizdat.net

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah liberonsgeorges@no-log.org

liberonsgeorges.over-blog.com

Comité « Libérez-les ! » liberez.les@gmail.com /www.liberez-les.info


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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 20:14
Tiens, j'ai presque rien à dire
tant de force dans l'image
tant de force dans la construction
tant de force dans les couleurs
Mais... ce/cette combattante qui regarde, qui regarde et qui fixe

Et le regard se met à voyager dans l'image. Il voyage de l'espace herbe et vide et pourtant vie ou peut-être stérile parce que pelouse domestiquée. Il voyage vers les lignes verticales des immeubles dressés qui côtoient la stature dressée , ferme et modeste ... de ce/cette combattante, qui regarde, qui regarde et qui fixe

La pensée se met voyager dans ce monde moderne, illuminé,  esthétique façade d'un monde moderne. Et elle pense à la Défense-argent, aux immeubles lépreux des quartiers, aux tours effondrées parce que le capitalisme tout puissant crée aussi des haines.Et la pensée s'attarde ... Sur ce/cette combattante. Oui plutôt cette combattante - qui côtoie l'infinité des immeubles dressés.

Et le  regard regarde les couleurs qui rougeoient sur l'image créant comme le feu chaleur, intensité mais il revient encore ... à elle, à la silhouette noire, grise, visage blanc  de ce/cette combattante qui se détache sur le fond rougeoyant

Elle attend au coin des immeubles,
au coin d'une rue,
au détour d'un chemin,
femme résistante, elle impose
son combat au monde,
simple, ferme, décidée

Résistance, elle est résistance
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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2