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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Texte libre

Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 09:46

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Une semaine avec JM Rouillan (4)

 

LeTricard - Chez Al Dante P12-13

http://al-dante.org/WordPress3/wp-content/themes/themeAl-dante/images/Tricard_Couv-286x401.jpg

 

 

(finalement) les passants s'en foutaient

comme de l'an quarante.

(en l'an quarante) ily avait également une guerre?


(tombant des haut-parleurs) une voix féminine égrainait les

consignes de sécurité.

(Pourquoi les valises sans étiquettes seraient-elles détruites?

pourquoi signaler les bagages abandonnés ou suspects?)

une file de parachutistes (armés jusqu'aux dents) fendait

la foule des passants.

de mon temps (quand j'appartenais réellement à un temps

précis entre un passé véritable et un possible futur)

les premières patrouilles déambulaient déjà. les passants

s'écartaient. ils prenaient de la distance avec ce rapport

évident à la guerre (pourtant nous étions en guerre).

sur le tapis vert des missiles...(pershing ... ss20 ... cruise ...

and so on ...) les dernières batailles de la deuxième guerre

froide se prolongeaient.

et l'autre guerre (celle contre les pays musulmans

à reconquérir pour leur pétrole ou leur uranium)

avait déjà commencé.

(à peine six mois après son arrivée à l'élysée) mitterand

avait déclaré la guerre à la perse (république islamique

d'iran). le gouvernement livrait des milliards d'armes...

(gaz de combat...bombes...avions) à saddam hussein

(al tikrit).

un million de morts.

un million de morts.

un million de morts...

les passants les ignoraient (ils ignoraient cette guerre

qu'on faisait dans leur dos).

(ou alors et c'est plus certain) les passants faisaient

comme si de rien n'était?

 

...

 

(finalement) les passants s'en foutaient

comme de l'an quarante.

(en l'an quarante) il y avait également une guerre?

  ...


http://al-dante.org/WordPress3/wp-content/themes/themeAl-dante/images/Tricard_Couv-286x401.jpg

ISBN : 978-2-84761-788-7

13 x 17 cm / 144 pages / 15 €

Illustrations de Marie-Claire Cordat

(disponible sur le site dès le 30 août, en librairie le 16 septembre).

 


 



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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:42

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une semaine avec JM Rouillan (3).

linter le 04.11.2013

 

 

"(néanmoins) je ne peux m'empêcher de ressentir une fierté

d'être là.

soixante piges ...  et je suis prolétaire pareil aux prolétaires"

 

http://al-dante.org/WordPress3/wp-content/themes/themeAl-dante/images/Tricard_Couv-286x401.jpg

(mi-juillet)

 

j'ai rejoint la file des sans-emploi.(licenciement économique.

je ne suis plus travailleur productif ... le père karl

l'expliquait dans ses théories.

 

"un écrivain n'est pas un travailleur productif parce qu'il

produit des idées, mais dans la mesure où il enrichit le libraire

qui édite ses ouvrages, autrement dit dans la mesure où il est salarié d'un capitaliste."

 

(pourtant) je n'étais pas le prototype de l'employé ayant

enrichi qui que ce soit ...

un critique littéraire a (cependant) souligné (avec un certain

mépris) le fait que je sois devenu auteur prolixe.

(bientôt quinze livres au compteur!)

parfois je me demande à quoi bon ...

(ce matin de juillet) je m'engage dans l'armée

de réserve industrielle.

 

"la grande industre exige sans cesse une armée de réseve

d'ouvriers sans emploi pour les périodes de surproduction.

le but principal de la bourgeoisie est généralement d'obtenir

de l'ouvrier sa marchandise-travail aussi bon marché

que possible ..."

 

si on doit rejoindre une armée autant qu'elle soit de réserve.

non? je souris à cette idée d'anciens insoumis (en temps

de paix) et de repris de justice des tribunaux militaires.

trois longues files de jeunes et de vieux, des grimlins

de banlieue, des chibanis, des femmes, des gamines ...

 

(trois files!)

nous piétinons le carrelage sale de la grande salle.

on exige de nous des dossiers. l'ensemble des fiches de

paye ... des papiers remontant à dix ans pour les plus

anciens. (pour ma part) je débarque les mains dans les poches.

(à toutes les question de la jeune employée) j'ai répondu d'un simple j'étais en prison

j'étais en prison

j''étais en prison ...

elle a relevé la tête et m'a observé avec étonnement.

- mais enfin il y a quinze ans vous n'étiez pas emprisonné?

j'étais en prison ...

et elle a laissé tomber.

... de toute façon vous ne dépendez pas de notre bureau ...

vous devez vous rendre rue sénèque ...

 

une famille beur s'est regroupée autour du père. la mère et

les trois enfants pleurent. l'homme (en costume sombre

penche la tête. des papiers encombrent ses mains ...

 

...

(néanmoins) je ne peux m'empêcher de ressentir une fierté

d'être là.

soixante piges ... et je suis prolétaire pareil aux prolétaires

de nos temps postmodernes. ceux de la précarité (globale

et mondialisée) et du non-travail. j'appartiens à la classe

et je porte au plus profond de moi la conscience politique

de cette classe.

 

Le Tricard P 131 - 134

 


http://al-dante.org/WordPress3/wp-content/themes/themeAl-dante/images/Tricard_Couv-286x401.jpg

ISBN : 978-2-84761-788-7

13 x 17 cm / 144 pages / 15 €

Illustrations de Marie-Claire Cordat

(disponible sur le site dès le 30 août, en librairie le 16 septembre).

 

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:33

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Aux editions Aden est paru en 2006  la troisième édition, imposée alors par l'actualité en Irak, d'un petit livre Retour sur "La question", composé d'entretiens avec Gilles Martin. (http://www.aden.be/index.php?aden=retour-sur-question). Au moment où l'on envisagerait en France de panthéoniser Camus, il est utile de relire cette réflexion d'Henri Alleg, qui vient de disparaître et qui a été lui si indignement maltraité.

 

Cet article était paru dans linter en novembre 2011


"Il n'a été ni anti-impérialiste ni partisan conséquent de l'indépendance des peuples". Henri Alleg et la position d'A. Camus sur l'Algérie 

Retour sur « La Question »

 

Effectivement. Mais pour ceux qui connaissent la position ambigüe qu'a toujours eue Camus à propos de l'Algérie, il n'y a rien là de surprenant. C'est une légende, entretenue volontairement par les silences de Camus, que sa prétendue adhésion à l'idée d'une Algérie indépendante.

 

Certains - jusque dans des biographies récentes - laissent croire que, membre du Parti communiste à Alger dans les années 30, il en sortit parce que le PCA ne prenait pas suffisamment en compte les aspirations nationales des Algériens. C'est tout le contraire. Il quitte les communistes au moment justement où le Parti s'engage dans un sens de plus en plus "algérien" et unitaire avec les différentes forces nationalistes.

 

Cette orientation de Camus se manifestera clairement lorsqu'éclatera l'insurrection et pendant toute la guerre. Certes, il souffre de ses conséquences dramatiques, appelle de ses voeux l'arrêt des violences, mais renvoie dos à dos les patriotes qui combattent pour l'indépendance de leur pays et l'armée coloniale. Et, pour conclure, il se tait.

 

Pas seulement sur la question algérienne dans son ensemble, mais sur les méthodes utilisées pour briser la résistance populaire. En fin de compte, malgré ses articles courageux parus dans Alger républicain en 1939 pour dénoncer la misère des populations ou les manoeuvres frauduleuses de l'administration française, compllce des gros colons, il n'a jamais attaqué la légitimité du système colonial lui-même.

 

Il n'a jamais non plus mis en évidence l'existence d'un problème national en Algérie. En ce sens, sa position rejoint celle de nombreux pieds-noirs libéraux, sincèrement scandalisés par la condition faite aux Algériens et partisans d'une réelle égalité entre ceux-ci et les Européens, mais n'allant pas jusqu'à comprendre et encore moins à accepter l'idée d'indépendance.

 

Que sait-il d'ailleurs de cette Algérie coloniale? A le lire, on pourrait croire qu'entre la fin de la Tipaza romaine et la conquête du pays par la France, il ne s'y est rien passé. Il ignore les siècles glorieux de cette civilisation arabe qui a si profondément imprégné l'Algérie.

 

Et, dans ce pays où il est né et qui sert de cadre à certaines de ses oeuvres, les Algériens, quand ils sont présents, apparaissent presque comme des étrangers. Pour me résumer, et, pour utiliser un vocabulaire marxiste qui ne plaît pas à tout le monde (mais tant pis), il n'a été ni anti-impérialiste ni partisan conséquent de l'indépendance des peuples.

 


Henri Alleg
Retour sur « La Question »

2ème édition revue et augmentée

L’usage de la torture en Irak par l’armée américaine et l’exhumation d’une loi de 1955 (qui servit à imposer l’État d’urgence pendant la guerre d’Algérie) pour maintenir l’ordre dans les banlieues françaises montrent que les blessures issues du colonialisme ne sont pas refermées. Dans ce livre, Henri Alleg explique qu’« il n’est pas exclu que surgissent d’autres conflits comme l’Algérie où l’on appelle de jeunes Français à intervenir pour “combattre le terrorisme”, “sauver la démocratie” et “défendre la liberté”, alors que le vrai motif d’intervention sera d’exploiter gisements de pétrole, de gaz, de minerai, de diamants et d’empêcher tel peuple de se libérer. »

La Question est un livre clé de l’histoire de la guerre d’Algérie. Alleg y raconte les tortures qu’il a subies de la main de l’armée française. Il y raconte sa résistance, son refus de céder face à l’inacceptable. Aujourd’hui, plus de quarante ans après les faits, Henri Alleg revient grâce à ce livre sur cette guerre. Il montre comment les différents gouvernements français ont organisé l’amnésie dans la population pour mieux cacher leurs crimes. Comment le colonialisme fut l’école du racisme pour des centaines de milliers de français et comment nous en payons encore le prix. Les scores électoraux de Le Pen ou les discours de Sarkozy ne nous démentiront pas.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:26

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Chers amis et camarades,

 

Nous avons appris ce jour le contenu du réquisoitoire dans le procès contre Sonja Suder.


Nous tous qui nous sommes mobilisés tout au long de cette année pour suivre les audiences, qui avons vu les gesticulations de Hans-Joachim Klein (témoin repenti et accusateur pour l'OPEP), la volonté inflexible de la juge d'utiliser les "interrogatoires" illégaux et inhumains d'Herman F., qui avons vu les témoins se succéder, sans mémoire et sans souvenir, qui avons vu la défense batailler et Christian, Sonja, Sibylle résister par leur seule arme, le silence, étions attentifs en ce 29 octobre pour savoir ce que le parquet allait requérir.

 

Abandon des charges pour l'OPEP. Un camouflet inouï pour la juge. Nous ne sommes pas dupes. Nous imaginons bien que le parquet a de bonnes raisons pour requérir cela. Mais le fait est là. Le parquet, comme le tribunal dans le précédent procès auquel a été mêlé Hans-Joachim Klein, ne veut pas retenir les accusations du repenti soutenu par la cour. 

 

Pas dupes, mais au moins maintenant avec un espoir celui de voir bientôt Sonja Suder libérée.

 

Reste que le parquet requiert 3 ans et neuf mois de prison pour les actions contre MAN, KSB et le château de Heidelberg et nous nous rendons bien compte que c'est le seul moyen de justifier le maintien en détention de Sonja Suder depuis plus de deux ans.

 

Reste cependant que ces actions devaient être depuis longtemps prescrites et que ce ne sont pas elles qui ont permis la levée de la prescription.

 

Reste que tous les témoins qui sont venus par rapport à ce chef d'inculpation n'ont pas donné d'éléments accusateurs.

 

Reste que pour maintenir ce chef d'inculpation, il a fallu que le parquet après la cour, accepte des témoignages obtenus dans des conditions illégales et relevant de la torture.

 

Le plaidoyer de la défense aura lieu le 5 novembre.

Le verdict sera rendu le 12 novembre.

 

Nous devons être le 12 novembre, à Francfort. Un co-voiturage solidaire est organisé en France comme en Allemagne pour être présents auprès de Sonja Suder.

 

N'hésitez pas à contacter les collectifs.

 

Rejoignez la caravane solidaire "Liberté pour Sonja".


linter. 29.10.2013

 

http://2.bp.blogspot.com/-lwNRk98TmQk/Um0df4a3j_I/AAAAAAAAAKc/nMfTfGlzpGg/s1600/2013+11+12+Solidarit%C3%A9.jpg

StAW fordert 3 Jahre und 9 Monate. Bericht 29. Oktober

Die Beweisaufnahme wurde heute abgeschlossen und die Staatsanwaltschaft trug ihr Plädoyer vor. Es wurden 3 Jahre und 9 Monate als Strafmaß für die Brandanschläge auf MAN, KSB und das Heidelberger Schloss gefordert, für den Überfall auf die OPEC-Konferenz dagegen Freispruch.

Am 5. November ab 9h geht es weiter mit den Plädoyers der Verteidigung.


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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:24

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Depuis l'abandon des charges concernant l'OPEP, la presse allemande s'emplit d'articles sur le procès - audience du 5 novembre 2013, plaidoiries des avocats - et le verdict proche. Le silence se déchire.

 

Pour tous les militants, c'est maintenant la mobilisation pour se rendre solidairement à Francfort qui s'organise.


Un rapide communiqué a été rédigé pour informer la presse:

 

PROCES SONJA SUDER 29 OCTOBRE 2013 REQUISITOIRE DU PROCUREUR :

 

Acquittement demandé pour l'accusation de complicité de meurtre pour la supposée participation de Sonja Suder à la prise d'otages des ministres de l'OPEP en 1975. La légitimation de l'utilisation de méthodes inhumaines et dégradantes demeure : le procureur demande 3 ans et 9 mois pour des accusations extorquées en 1978 à Hermann F. amputé des deux jambes et énucléé des deux yeux, interrogé et maintenu pendant 4 mois au secret sans mandat d'arrêt. et dont les bandes sonores ayant servi à la rédaction du rapport ont été détruites.

 

5 NOVEMBRE 2013

 

Les plaidoiries des trois avocats dont celle de maître Detlef Hartmann ont mis en lumière l'évident acharnement judiciaire et le manque total de fondement des accusations. L'acceptation du recours à des méthodes inhumaines et dégradantes ont été de fait la seule possibilité pour le procureur de chercher à condamner Sonja Suder justifiant ainsi non seulement l'utilisation de pareilles méthodes mais également sa révoltante détention pendant deux ans pour des faits prescrits dans nombre de juridictions européennes. Les déclarations contradictoires et manipulatrices de Hans Joachim Klein, témoin de la couronne qui a échangé sa grâce contre l'accusation de Sonja Suder, ont été méticuleusement analysées et démontées afin de ne laisser aucune faille dans la demande d'acquittement total pour tous les chefs d'inculpation.

 

12 NOVEMBRE 2013 :VERDICT DU TRIBUNAL

 

DES CARAVANES DE SOLIDARITE A SONJA SUDER SE RENDRONT SUR PLACE LE 12 NOVEMBRE

stopextraditions - linter

 


Témoignage sur l'audience du 5 novembre. Jusqu'au bout, nous aurons tenus à être présents aux audiences.  A lire sur stopextraditions.

 

Deux personnes membres du collectif ont assisté à l’audience du 5 novembre, consacrée aux plaidoiries des trois avocats de la défense.Avant l’audience, l’un des avocats nous disait son optimisme quant au verdict, mais il ajoutait : « en Allemagne un dicton dit qu’en matière de justice, il peut se trouver que le cambrioleur de la pharmacie soit le cheval du charbonnier». Joli moment de plaisir : quand Christian, assis au milieu des camarades allemands, après l’audience, nous aperçoit, il se lève vers nous et avant même de nous dire bonjour il dit, avec cet air entendu, malicieux/ravi qu’on lui connait « pour moi, cette histoire, c’est fini ! » Revenons à notre présent, qui est celui de l’attente d’un verdict qui reste incertain, étant donné de quoi l’on sait (et que l’on ne sait pas …) cette juge capable.


L’audience : Y assistaient une quinzaine de camarades allemands, la journaliste de Reuters et un journaliste de droite (plus quelques policiers en civil).Une camarade parlant français nous a aidés à suivre les plaidoiries.

- Sur l’OPEP: Au cours de leurs 3 plaidoiries, qui ont duré près de 4 h, les avocats n’ont pas du tout considéré que, après la demande de relaxe du procureur sur ce chef d’inculpation, la bataille était gagnée. Ils ont au contraire été très pugnaces, reprenant point par point les accusations portées par Klein contre Sonja, à la lumière de ce que le procès a révélé de contradictions, en particulier par le témoignage du policier français (qui avait recueilli ses déclarations avant son extradition de France en 1998 - cf cpte rendu de l’audience du 23 août). Detlef Hartmann, qui a parlé le dernier, a fait un vrai travail de « chasse à la vérité de cet homme », lisant des extraits de son livre (La mort mercenaire, publié en français en 1980), y relevant des passages particulièrement délirants, comme quand il accuse les RZ d’avoir voulu enlever le pape, ou d’autres où il s’attribue un rôle dans l’organisation manifestement imaginaire ; il rappelle aussi l’émission que Arte de l’émission d’Arte (« un terroriste à la retraite » 22 février 1995 ), où son « roman familial » ( mère juive victime des camps nazis et père officier SS) se révèle totalement inventé, etc, etc….Me Hartmann interpelle alors directement les juges (et là on voyait toute la force que la demande de relaxe du procureur donnait à ses propos… la juge Stock grimaçait de « souffrance ») en leur disant qu’il exigeait d’eux qu’ils reconnaissent dans tout cela « l’empreinte digitale de Hans Joachim Klein » : un homme qui a un rapport à la vérité profondément troublé et qui, après sa participation à l’action de l’OPEP, n’a eu qu’un seul but, à travers tous ses changement d’attitude et de déclarations : éviter la prison et pour ce faire manipuler constamment les gens et les faits.Sur cette accusation les trois avocats ont demandé la relaxe.

- En ce qui concerne les 3 autres points de l’accusation, même pugnacité dans les plaidoiries des avocats .

La contestation de l’usage des déclarations de Feiling y est reprise sur tous les plans :
-          matériel : il s’agit d’un texte dont l’origine n’est pas avérée, puisque les bandes sonores ont été détruites. On ne sait même pas qui a écrit la majorité d’entre elles.
-         médical : leur argumentaire passe par l’examen des avis des médecins de l’époque jusqu’à celui du Dr Haag.
-           de principe : refus de légitimer des traitements inhumains et dégradants (cf le dossier pour les personnels de santé publié dans stopextraditions et linter en Juillet). Les rapports des spécialistes du syndrome post-traumatique sont longuement détaillés ainsi que tout ce qui fait la preuve (administration de psychotropes par exemple, mais aussi illégalité des conditions de cette « déposition » de 1300 pages cf tout ce qu’on a dit sur ce point…) que Hermann Feiling n’avait pas les moyens, pendant son hospitalisation en 1978, d’exercer sa liberté de conscience.

 


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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 08:46

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une semaine avec J.M. Rouillan (2)

linter le 03.11.2013

 

 

 

Illustration Marie-Claire Cordat

 

Ils veillent ...

 

 

http://al-dante.org/WordPress3/wp-content/themes/themeAl-dante/images/Tricard_Couv-286x401.jpg

 

(à l 'usine fralib) les lignes de production sont à l'arrêt depuis

si longtemps, l'endroit paraît calme. paisible. et les divers produits chimiques

(entrant dans la composition des petits sachets éléphant) deux hangars

de tôles claires, des slogans en lettres bâton, des portraits

du che, des drapeaux de la cgt.

Comment imaginer le brouhaha des moteurs?

les cliquetis mécaniques des tapis roulants?

les gestes saccadés des énormes robots?

(ils tournaient en cage comme des fauves)

et la dureté du travail posté? nous déambulons en suivant

au sol les lignes de différentes couleurs. (jaune pour les

fenwicks, bleu pour les ouvriers ...) le délégué nous explique

qu'au début des années 80 ... vingt-huit ouvriers et ouvrières

travaillaient sur chaque ligne de production, ils n'étaient plus

que cinq quand le patron a fermé le site.

une vieille leçon du père marx me revient à l'esprit ...

 

plus le travail gagne en force productive, plus sa durée peut

diminuer, et plus sa durée est raccourcie, plus son intensité peut croître,au point de vue social,

on augmente aussi

la productivité du travail en l'économisant, c'est-à-dire

en supprimant toute dépense inutile, soit en moyen

de production, soit en force du travail ...

 

les arômes de thé et les divers produits chimiques

(entrant dans la composition des petis sachets éléphant)

embaument les hangars, près de la chaîne deux ...

un parfum de fraises des bois.

derrière les deux robots ....  une odeur de cannelle.

dans le stock ... la vanille m'enivre.

 

la salle de repos au premier étage surplombe la chaîne ...

ils veillent.

certains sommeillent le visage enfoui dans leurs bras croisés ....

 

Le Tricard P 97-98

 


http://al-dante.org/WordPress3/wp-content/themes/themeAl-dante/images/Tricard_Couv-286x401.jpg

ISBN : 978-2-84761-788-7

13 x 17 cm / 144 pages / 15 €

Illustrations de Marie-Claire Cordat

(disponible sur le site dès le 30 août, en librairie le 16 septembre).

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 08:09

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"(depuis quelques jours) j'ai l'impression d'avoir l'âme crevée

pareille à une vieille cruche. et mon passé se vide."

JM Rouillan, le Tricard

 

L'audience de libération conditionnelle

Accordée, cela représenterait la fin d'une année de sinistres retours quotidiens en prison.

Elle l'est.

 

18 mai, 0 heures

JM Rouillan débranche

lui-même

l'appareil qui l'épiait depuis une année 24 heures sur 24,

symbole de cette société de surveillance électronique qui nous enserre.

 

L'entrée en libération conditionnelle, la prison dans le dos et en soi,

 

Puis, des chemins quotidiens

Marseille, la gare, le bus,

Des retours sur le passé vécu

qu'il veut  faire revivre,

 

- inquiet de ce passé

qui s'échappe -

 

Au fil des rencontres, des déplacement et d'un documentaire

en préparation avec Carmen Castillo.

 

Des moments du quotidien de chacun

Travail salarié, papiers, Pôle  Emploi

Et des moments d'exception

Avec les Fralib

 

Et toujours au centre la  mémoire des luttes menées

Et l'engagement.

 

J.M. Rouillan publie aux Editions Al Dante

LE TRICARD,

chronique du dehors d'un interdit de séjour,

illustrations de marie-claire cordat.

 

linter vous propose comme pour  son très beau libre "Infinitif présent" ou "Autopsie du dehors": une semaine avec J.M Rouillan


Une semaine avec J.M. Rouillan (1)

linter le 02.11.2013

 

"le sentiment d'un éloignement m'oppresse

le passé m'échappe (mon passé s'enfuit). il me fuit"

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et (en marchant sur le pont) le sentiment d'un éloignement m'oppresse

le passé m'échappe (mon passé s'enfuit). il me fuit dans

les représentations que je tente de lui apporter. (pourtant)

mon vieux poto de lycée est là. ratapignada me fait des signes moqueurs en rigolant. s'il n'a pas été de toutes

les bagarres ... il était à nos côtés presque du début

et jusqu'en 1982 ...

mon passé m'a accompagné chaque jour et chaque nuit

de ma vie du dedans. il était là quand parfois il ne le fallait

pas. il brûlait à la manière d'un foyer dans le froid glacial de l'hiver carcéral, je n'avais qu'à fermer les yeux.

et un endroit réapparaissait, un instant, un visage.

un sourire, une sensation au bout des doigts ...

 

LeTricard, P. 111

(depuis quelques jours) j'ai l'impression d'avoir l'âme crevée


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....

(depuis quelques jours) j'ai l'impression d'avoir l'âme crevée

pareille à une vieille cruche. et mon passé se vide.

il s'écoule tel un liquide.

il rejoint une rivière.

un fleuve.

et une mer d'amnésie ...

fuite inexorable ...

la sensation me laisse un goût amer dans la bouche.

que reste-t-il si on ne se souvient plus intensément?

si la mémoire et ses trésors ne nous imprègnent plus?

l'insipide présent s'impose au fil des jours et des nuits.

il borne notre absence.

notre vide.

le propre oubli de nous-mêmes.

je sens que je ne parviens plus à résister. je m'agite comme

dans un cauchemar. j'ai beau me rendre sur les lieux importants de ma vie.

rien n'y fait.

 

LeTricard, P. 125-126

 


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ISBN : 978-2-84761-788-7

13 x 17 cm / 144 pages / 15 €

Illustrations de Marie-Claire Cordat

(disponible sur le site dès le 30 août, en librairie le 16 septembre).


Illustration Marie-Claire Cordat

 

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 21:58

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Sur la scène, un homme seul, un texte entre les mains

Andrea de Luca lit un texte de Jean-Pierre Bastid.

 

 
Andrea de Luca
lit le texte de Jean-Pierre Bastid
Torture en démocratie
Procès Sonja Suder
Vers un nouvel automne allemand
au Théâtre Le Local
à Paris
25 octobre 2013

Photo de stopextraditions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la scène, ce que l'on comprend être un lit d'hôpital.

Décor minimaliste qui laisse toute la place à ce qui va être lu.

Un écran ponctue par des panneaux comme dans les films anciens

Les différents moments du texte.

 

On imagine sur ce lit Hermann F.

Allongé impuissant

Absent omniprésent de cette lecture

 

Andrea de Luca s'adresse à lui

Par ce vous insistant qui nous le rend si proche.

 

Ceux qui l'interrogèrent, enquêteurs, juges

Son avocat, l'avocat de Christian Gauger

se croisent en voix, autour du lit.

 

En voix, parallèle émouvant avec ce qu'a vécu et vit Hermann F.

La voix en direct d'Andrea et celles enregistrées de

Wolfgang Kleinertz, Maria Cristina Mastrangeli, Michele deLuca 

Flottent au-dessus, autour de l'homme que l'on imagine.

 

Et l'on sait que c'est un homme grièvement blessé qui se trouve là,

interrogé sans relâche, au mépris de toute loi, de toute humanité.

 

La solitude d'Andrea de Luca sur la scène fait écho à celle de cet homme.

 

Hermann F. n'est jamais nommé, car c'est Jean-Pierre Bastid qui parle

et qui écrit et cherche à faire ressentir ce ce qui a été vécu.



Pour cela, le texte de Bastid reprend la plaidoirie de Me Bayer,

L'avocat d'Hermann F. à l'époque, qui put enfin le voir après quatre mois et demi de séquestration.

Et qui sut recueillir sa parole et transcrire ce qu'il avait vécu et le comportement  des enquêteurs.

 

Il replace ce qu'a vécu Hermann F. dans l'Allemagne de Stammheim, en cet automne allemand de 77.

Il évoque les suicidés de Stammheim, l'isolement sensoriel, reprend un texte d'Ulrike Meinhof.

Il évoque cet Etat de droit allemand qui ne pouvait supporter qu'on dévoile ce qui se cachait derrière cette façade de démocratie parfaite.

Il rappelle le but de cette démocratie" en interrogeant ainsi Hermann F.: arriver à pénétrer les Cellules révolutionnaires. Pour cela, tous les moyens étaient bons

 

Mais le texte nous amène aussi au coeur de ce que les interrogatoires d'Hermann F. et leur utilisation aujourd'hui signifient et qui donnent le titre à la soirée: torture en démocratie.

Parce que ce n'est pas là qu'une affaire allemande, c'est ce qui est au coeur de cette société et que cette affaire montre à nouveau: la "démocratie" de tous les temps a eu recours à la torture.

Elle est toujours aussi présente aujourd'hui. Et l'illégalité y reste constante: de Guantanamo, à en ce moment l'emprisonnement de Georges Abdallah.

 

(De nombreux militants étaient absents aujourd'hui d'ailleurs se trouvant à Lannemezan pour protester contre ses trente années d'enfermement, mais étaient en pensée avec nous).

 

 

Cependant la salle du Local était pleine et les spectateurs attentifs au texte pourtant austère. 

 

Les militants de stop et de linter avaient apporté toutes leurs forces pour l'organisation de la lecture: l'entrée du théâtre avec les panneaux informatifs, un buffet permettant la discussion tranquille dans la salle en témoignaient encore le soir-même.


Mais rappelons surtout que tous les acteurs de cette lecture ont travaillé bénévolement pour cette initiative, Andrea de Luca qui a dû s'approprier le texte et qui en a assuré la lecture et la mise en spectacle, les comédiens enregistrés, les techniciens. Et que le Local nous a accueilli en refusant toute participation financière.

 

Un appel à se mobiliser
pour se rendre de manière collective et solidaire au procès
pour le verdict a été lancé.
C'est notre prochaine tâche.
Liberté pour Sonja Suder.
linter
26 octobre 2013

 

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 21:55

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1984flouePhoto transmise par une camarade de stop.


A lire aussi sur liberonsgeorges.

manifLan1 261013

Plus de 400 personnes sont venues témoigner leur solidarité à Georges Abdallah devant la prison de Lannemezan, où il vient d'entamer sa 30e année d'incarcération.


Plus nombreux encore que les autres années, les participants à cette manifestation - certains pour l'occasion ayant traversé toute la France - ont tenu à exprimer leur soutien à notre camarade par une considérable diversité de banderoles, affiches, drapeaux, slogans et prises de paroles.


Lire la déclaration du CLGIA

manifLan2_261013.jpg

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 13:00

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Nous avons appris avec émotion que plus de 400 personnes se sont finalement réunis le 26 octobre devant la prison de Lannemezan, où est incarcéré Georges Ibrahim Abdallah et constaté ainsi que le silence devient d'année en année plus difficile à maintenir pour l'Etat autour de ce camarade.

 

Partie prenante des rassemblements depuis de longues années, nous n'avons pu cette année être présents, la seule date possible - avant le verdict dans le procès contre Sonja Suder -, pour notre lecture "Torture en démocratie" qui dénonce l'utilisation d'interrogatoires extorqués dans des conditions relevant de la torture - étant le 25 octobre.

 

Nous nous joignons cependant par cet article à tous ceux qui se mobilisent pour obtenir la libération de Georges Ibrahim Abdallah

 

linter.

 

Me Jacques Verges était à Lannemezan, hier, aux côtés des partisans de la libération de Georges Ibrahim Abdallah./Photo Joël Boyé.

Jacques Vergès, cette année disparu, est resté présent jusqu'au bout aux côtés de son client qu'il n'aura cependant pas pu voir libre. Il est là,  en octobre 2012, devant la prison lors de ce même rassemblement.

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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2