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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Texte libre

Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 20:09

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Freedom for Sonja Suder, and all of the political prisoners

On the morning of November 12th, 2013 we paid a visit to the German embassy in Barcelona to show our solidarity with our comrade Sonja Suder. We hung a banner outside the embassy and ‘gave out’ hundreds of flyers.

We call for more actions in solidarity with Sonja, waiting for a sentence at the age of 80 years old for acts committed in 1977–8 with the Revolutionary Cells (RZ).

source

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 23:20

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Procès Sonja Suder. Dans deux jours à Francfort ...

 

acquittement-2.jpg

 

Acquittement.jpg

 

Liberte.jpg

 

Le blog stopextraditions connaît un problème technique!

Ici nos autocollants pour l'initiative co-voiturage solidaire

qui devaient apparaître sur la page d'accueil.

 

2013-11-12-LIBRE.jpg

 

(cet auto-collant de nos collectifs stopextraditions et linter pour le 12 -

reprend une carte de prison de Bruno Baudrillart)


Notre article sur linter:

 

Dans deux jours à Francfort,

 

Après plus de 2 ans d'emprisonnement, après 55 audiences

c'est le verdict dans le procès contre Sonja Suder.

 

  Dans deux jours à Francfort

 

On va rendre un verdict contre une militante extradée en vertu

des nouvelles lois mises en place dans l'Europe entière

après qu'elle ait vécu 30 ans en France

et après un premier refus d'extradition 

 

Dans deux jours à Francfort

 

on veut juger des actions remontant à plus de 35 ans

qui seraient normalement prescrites depuis longtemps

 

Dans deux jours à Francfort

 

On veut s'appuyer sur des déclarations arrachées sous la torture

- interroger un prisonnier grièvement blessé est défini comme tel -

à un militant retenu illégalement et au secret pendant plus de quatre mois

 

Dans deux jours à Francfort

 

Un tribunal qui a voulu s'appuyer sur les seules déclarations d'un repenti

et qui a été désavoué par le parquet lui-même va pourtant rendre un jugement

qui décide de sa liberté

 

Mais dans deux jours à Francfort

 

c'est aussi des actions des années 70 contre des entreprises du nucléaire commerçant avec l'Afrique du Sud de l'apartheid et contre les restructurations urbaines que l'on entend juger.

 

Et c'est bien aussi

 

ce même combat  d'aujourd'hui

que l'on veut menacer.

 

Dans deux jours

 

Nous serons à Francfort

En solidarité avec Sonja Suder

  En co-voiturage solidaire pour se rendre au verdict

 

Libération immédiate de Sonja Suder

Liberté pour Sonja.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 10:16

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Dans deux jours à Francfort,

 

Après plus de 2 ans d'emprisonnement, après 55 audiences

c'est le verdict dans le procès contre Sonja Suder.

 

2013-11-12-LIBRE.jpg

(Un auto-collant de nos collectifs stopextraditions et linter pour le 12 -

le dessin reprend une carte de prison de Bruno Baudrillart)

 

  Dans deux jours à Francfort

 

On va rendre un verdict contre une militante extradée en vertu

des nouvelles lois mises en place dans l'Europe entière

après qu'elle ait vécu 30 ans en France

et après un premier refus d'extradition 

 

Dans deux jours à Francfort

 

on veut juger des actions remontant à plus de 35 ans

qui seraient normalement prescrites depuis longtemps

 

Dans deux jours à Francfort

 

On veut s'appuyer sur des déclarations arrachées sous la torture

- interroger un prisonnier grièvement blessé est défini comme tel -

à un militant retenu illégalement et au secret pendant plus de quatre mois

 

Dans deux jours à Francfort

 

Un tribunal qui a voulu s'appuyer sur les seules déclarations d'un repenti

et qui a été désavoué par le parquet lui-même va pourtant rendre un jugement

qui décide de sla liberté

 

Mais dans deux jours à Francfort

 

c'est aussi des actions des années 70 contre des entreprises du nucléaire commerçant avec l'Afrique du Sud de l'apartheid et contre les restructurations urbaines que l'on entend juger.

 

Et c'est bien aussi

 

ce même combat  d'aujourd'hui

que l'on veut menacer.

 

Dans deux jours

 

Nous serons à Francfort

En solidarité avec Sonja Suder

  En co-voiturage solidaire pour se rendre au verdict

 

Libération immédiate de Sonja Suder

Liberté pour Sonja.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:26

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Chers amis et camarades,

 

Nous avons appris ce jour le contenu du réquisoitoire dans le procès contre Sonja Suder.


Nous tous qui nous sommes mobilisés tout au long de cette année pour suivre les audiences, qui avons vu les gesticulations de Hans-Joachim Klein (témoin repenti et accusateur pour l'OPEP), la volonté inflexible de la juge d'utiliser les "interrogatoires" illégaux et inhumains d'Herman F., qui avons vu les témoins se succéder, sans mémoire et sans souvenir, qui avons vu la défense batailler et Christian, Sonja, Sibylle résister par leur seule arme, le silence, étions attentifs en ce 29 octobre pour savoir ce que le parquet allait requérir.

 

Abandon des charges pour l'OPEP. Un camouflet inouï pour la juge. Nous ne sommes pas dupes. Nous imaginons bien que le parquet a de bonnes raisons pour requérir cela. Mais le fait est là. Le parquet, comme le tribunal dans le précédent procès auquel a été mêlé Hans-Joachim Klein, ne veut pas retenir les accusations du repenti soutenu par la cour. 

 

Pas dupes, mais au moins maintenant avec un espoir celui de voir bientôt Sonja Suder libérée.

 

Reste que le parquet requiert 3 ans et neuf mois de prison pour les actions contre MAN, KSB et le château de Heidelberg et nous nous rendons bien compte que c'est le seul moyen de justifier le maintien en détention de Sonja Suder depuis plus de deux ans.

 

Reste cependant que ces actions devaient être depuis longtemps prescrites et que ce ne sont pas elles qui ont permis la levée de la prescription.

 

Reste que tous les témoins qui sont venus par rapport à ce chef d'inculpation n'ont pas donné d'éléments accusateurs.

 

Reste que pour maintenir ce chef d'inculpation, il a fallu que le parquet après la cour, accepte des témoignages obtenus dans des conditions illégales et relevant de la torture.

 

Le plaidoyer de la défense aura lieu le 5 novembre.

Le verdict sera rendu le 12 novembre.

 

Nous devons être le 12 novembre, à Francfort. Un co-voiturage solidaire est organisé en France comme en Allemagne pour être présents auprès de Sonja Suder.

 

N'hésitez pas à contacter les collectifs.

 

Rejoignez la caravane solidaire "Liberté pour Sonja".


linter. 29.10.2013

 

http://2.bp.blogspot.com/-lwNRk98TmQk/Um0df4a3j_I/AAAAAAAAAKc/nMfTfGlzpGg/s1600/2013+11+12+Solidarit%C3%A9.jpg

StAW fordert 3 Jahre und 9 Monate. Bericht 29. Oktober

Die Beweisaufnahme wurde heute abgeschlossen und die Staatsanwaltschaft trug ihr Plädoyer vor. Es wurden 3 Jahre und 9 Monate als Strafmaß für die Brandanschläge auf MAN, KSB und das Heidelberger Schloss gefordert, für den Überfall auf die OPEC-Konferenz dagegen Freispruch.

Am 5. November ab 9h geht es weiter mit den Plädoyers der Verteidigung.


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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:24

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Depuis l'abandon des charges concernant l'OPEP, la presse allemande s'emplit d'articles sur le procès - audience du 5 novembre 2013, plaidoiries des avocats - et le verdict proche. Le silence se déchire.

 

Pour tous les militants, c'est maintenant la mobilisation pour se rendre solidairement à Francfort qui s'organise.


Un rapide communiqué a été rédigé pour informer la presse:

 

PROCES SONJA SUDER 29 OCTOBRE 2013 REQUISITOIRE DU PROCUREUR :

 

Acquittement demandé pour l'accusation de complicité de meurtre pour la supposée participation de Sonja Suder à la prise d'otages des ministres de l'OPEP en 1975. La légitimation de l'utilisation de méthodes inhumaines et dégradantes demeure : le procureur demande 3 ans et 9 mois pour des accusations extorquées en 1978 à Hermann F. amputé des deux jambes et énucléé des deux yeux, interrogé et maintenu pendant 4 mois au secret sans mandat d'arrêt. et dont les bandes sonores ayant servi à la rédaction du rapport ont été détruites.

 

5 NOVEMBRE 2013

 

Les plaidoiries des trois avocats dont celle de maître Detlef Hartmann ont mis en lumière l'évident acharnement judiciaire et le manque total de fondement des accusations. L'acceptation du recours à des méthodes inhumaines et dégradantes ont été de fait la seule possibilité pour le procureur de chercher à condamner Sonja Suder justifiant ainsi non seulement l'utilisation de pareilles méthodes mais également sa révoltante détention pendant deux ans pour des faits prescrits dans nombre de juridictions européennes. Les déclarations contradictoires et manipulatrices de Hans Joachim Klein, témoin de la couronne qui a échangé sa grâce contre l'accusation de Sonja Suder, ont été méticuleusement analysées et démontées afin de ne laisser aucune faille dans la demande d'acquittement total pour tous les chefs d'inculpation.

 

12 NOVEMBRE 2013 :VERDICT DU TRIBUNAL

 

DES CARAVANES DE SOLIDARITE A SONJA SUDER SE RENDRONT SUR PLACE LE 12 NOVEMBRE

stopextraditions - linter

 


Témoignage sur l'audience du 5 novembre. Jusqu'au bout, nous aurons tenus à être présents aux audiences.  A lire sur stopextraditions.

 

Deux personnes membres du collectif ont assisté à l’audience du 5 novembre, consacrée aux plaidoiries des trois avocats de la défense.Avant l’audience, l’un des avocats nous disait son optimisme quant au verdict, mais il ajoutait : « en Allemagne un dicton dit qu’en matière de justice, il peut se trouver que le cambrioleur de la pharmacie soit le cheval du charbonnier». Joli moment de plaisir : quand Christian, assis au milieu des camarades allemands, après l’audience, nous aperçoit, il se lève vers nous et avant même de nous dire bonjour il dit, avec cet air entendu, malicieux/ravi qu’on lui connait « pour moi, cette histoire, c’est fini ! » Revenons à notre présent, qui est celui de l’attente d’un verdict qui reste incertain, étant donné de quoi l’on sait (et que l’on ne sait pas …) cette juge capable.


L’audience : Y assistaient une quinzaine de camarades allemands, la journaliste de Reuters et un journaliste de droite (plus quelques policiers en civil).Une camarade parlant français nous a aidés à suivre les plaidoiries.

- Sur l’OPEP: Au cours de leurs 3 plaidoiries, qui ont duré près de 4 h, les avocats n’ont pas du tout considéré que, après la demande de relaxe du procureur sur ce chef d’inculpation, la bataille était gagnée. Ils ont au contraire été très pugnaces, reprenant point par point les accusations portées par Klein contre Sonja, à la lumière de ce que le procès a révélé de contradictions, en particulier par le témoignage du policier français (qui avait recueilli ses déclarations avant son extradition de France en 1998 - cf cpte rendu de l’audience du 23 août). Detlef Hartmann, qui a parlé le dernier, a fait un vrai travail de « chasse à la vérité de cet homme », lisant des extraits de son livre (La mort mercenaire, publié en français en 1980), y relevant des passages particulièrement délirants, comme quand il accuse les RZ d’avoir voulu enlever le pape, ou d’autres où il s’attribue un rôle dans l’organisation manifestement imaginaire ; il rappelle aussi l’émission que Arte de l’émission d’Arte (« un terroriste à la retraite » 22 février 1995 ), où son « roman familial » ( mère juive victime des camps nazis et père officier SS) se révèle totalement inventé, etc, etc….Me Hartmann interpelle alors directement les juges (et là on voyait toute la force que la demande de relaxe du procureur donnait à ses propos… la juge Stock grimaçait de « souffrance ») en leur disant qu’il exigeait d’eux qu’ils reconnaissent dans tout cela « l’empreinte digitale de Hans Joachim Klein » : un homme qui a un rapport à la vérité profondément troublé et qui, après sa participation à l’action de l’OPEP, n’a eu qu’un seul but, à travers tous ses changement d’attitude et de déclarations : éviter la prison et pour ce faire manipuler constamment les gens et les faits.Sur cette accusation les trois avocats ont demandé la relaxe.

- En ce qui concerne les 3 autres points de l’accusation, même pugnacité dans les plaidoiries des avocats .

La contestation de l’usage des déclarations de Feiling y est reprise sur tous les plans :
-          matériel : il s’agit d’un texte dont l’origine n’est pas avérée, puisque les bandes sonores ont été détruites. On ne sait même pas qui a écrit la majorité d’entre elles.
-         médical : leur argumentaire passe par l’examen des avis des médecins de l’époque jusqu’à celui du Dr Haag.
-           de principe : refus de légitimer des traitements inhumains et dégradants (cf le dossier pour les personnels de santé publié dans stopextraditions et linter en Juillet). Les rapports des spécialistes du syndrome post-traumatique sont longuement détaillés ainsi que tout ce qui fait la preuve (administration de psychotropes par exemple, mais aussi illégalité des conditions de cette « déposition » de 1300 pages cf tout ce qu’on a dit sur ce point…) que Hermann Feiling n’avait pas les moyens, pendant son hospitalisation en 1978, d’exercer sa liberté de conscience.

 


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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 21:58

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Sur la scène, un homme seul, un texte entre les mains

Andrea de Luca lit un texte de Jean-Pierre Bastid.

 

 
Andrea de Luca
lit le texte de Jean-Pierre Bastid
Torture en démocratie
Procès Sonja Suder
Vers un nouvel automne allemand
au Théâtre Le Local
à Paris
25 octobre 2013

Photo de stopextraditions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la scène, ce que l'on comprend être un lit d'hôpital.

Décor minimaliste qui laisse toute la place à ce qui va être lu.

Un écran ponctue par des panneaux comme dans les films anciens

Les différents moments du texte.

 

On imagine sur ce lit Hermann F.

Allongé impuissant

Absent omniprésent de cette lecture

 

Andrea de Luca s'adresse à lui

Par ce vous insistant qui nous le rend si proche.

 

Ceux qui l'interrogèrent, enquêteurs, juges

Son avocat, l'avocat de Christian Gauger

se croisent en voix, autour du lit.

 

En voix, parallèle émouvant avec ce qu'a vécu et vit Hermann F.

La voix en direct d'Andrea et celles enregistrées de

Wolfgang Kleinertz, Maria Cristina Mastrangeli, Michele deLuca 

Flottent au-dessus, autour de l'homme que l'on imagine.

 

Et l'on sait que c'est un homme grièvement blessé qui se trouve là,

interrogé sans relâche, au mépris de toute loi, de toute humanité.

 

La solitude d'Andrea de Luca sur la scène fait écho à celle de cet homme.

 

Hermann F. n'est jamais nommé, car c'est Jean-Pierre Bastid qui parle

et qui écrit et cherche à faire ressentir ce ce qui a été vécu.



Pour cela, le texte de Bastid reprend la plaidoirie de Me Bayer,

L'avocat d'Hermann F. à l'époque, qui put enfin le voir après quatre mois et demi de séquestration.

Et qui sut recueillir sa parole et transcrire ce qu'il avait vécu et le comportement  des enquêteurs.

 

Il replace ce qu'a vécu Hermann F. dans l'Allemagne de Stammheim, en cet automne allemand de 77.

Il évoque les suicidés de Stammheim, l'isolement sensoriel, reprend un texte d'Ulrike Meinhof.

Il évoque cet Etat de droit allemand qui ne pouvait supporter qu'on dévoile ce qui se cachait derrière cette façade de démocratie parfaite.

Il rappelle le but de cette démocratie" en interrogeant ainsi Hermann F.: arriver à pénétrer les Cellules révolutionnaires. Pour cela, tous les moyens étaient bons

 

Mais le texte nous amène aussi au coeur de ce que les interrogatoires d'Hermann F. et leur utilisation aujourd'hui signifient et qui donnent le titre à la soirée: torture en démocratie.

Parce que ce n'est pas là qu'une affaire allemande, c'est ce qui est au coeur de cette société et que cette affaire montre à nouveau: la "démocratie" de tous les temps a eu recours à la torture.

Elle est toujours aussi présente aujourd'hui. Et l'illégalité y reste constante: de Guantanamo, à en ce moment l'emprisonnement de Georges Abdallah.

 

(De nombreux militants étaient absents aujourd'hui d'ailleurs se trouvant à Lannemezan pour protester contre ses trente années d'enfermement, mais étaient en pensée avec nous).

 

 

Cependant la salle du Local était pleine et les spectateurs attentifs au texte pourtant austère. 

 

Les militants de stop et de linter avaient apporté toutes leurs forces pour l'organisation de la lecture: l'entrée du théâtre avec les panneaux informatifs, un buffet permettant la discussion tranquille dans la salle en témoignaient encore le soir-même.


Mais rappelons surtout que tous les acteurs de cette lecture ont travaillé bénévolement pour cette initiative, Andrea de Luca qui a dû s'approprier le texte et qui en a assuré la lecture et la mise en spectacle, les comédiens enregistrés, les techniciens. Et que le Local nous a accueilli en refusant toute participation financière.

 

Un appel à se mobiliser
pour se rendre de manière collective et solidaire au procès
pour le verdict a été lancé.
C'est notre prochaine tâche.
Liberté pour Sonja Suder.
linter
26 octobre 2013

 

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 12:27

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Message d'après-lecture:

 

Salle comble vendredi soir au Local (18 rue de l'Orillon à Paris) dirigé par Gabriel Debray qui accueillait Andrea de Luca.


Un texte de Jean Pierre Bastid sobrement lu et mis en espace par Andrea de Luca « Torture en démocratie. Procès de Sonja Suder et Christian Gauger, vers un nouvel automne allemand ? »


Il décrit le sort de ce jeune militant Hermann F. à l'occasion du procès contre Sonja Suder et Christian Gauger.

 

Le texte évoque l'atmosphère qui régnait en Allemagne pendant cet automne allemand. Le fil conducteur : les conditions dans lesquelles Hermann F. en 1978 a été détenu au secret dans un hôpital, sous contrôle policier permanent, alors qu'il venait d'être amputé des deux jambes et énucléé des deux yeux, soumis à des interrogatoires pendant quatre mois. Ce sont ces déclarations extorquées dans de telles conditions et consignées dans un rapport de plus de 1300 pages qui, près de quarante plus tard servent encore pour accuser Sonja Suder et Christian Gauger.

 

L'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne pour ne citer que ces pays européens ont été à plusieurs reprises condamnés par la Cour  européenne au titre de l’article 3 (interdiction de la torture et des peines ou traitements inhumains et dégradants).

 

Ce texte replongeant dans le passé éclaire à nouveau cette question d'une brûlante actualité

 

Des états d'exception sont-ils tolérables etcompatibles avec la démocratie, la torture peut-elle être légitimée en démocratie?

 

Un réflexion salutaire proposée par Andrea de Luca, les collectifs stopextraditions et linter, et rendue possible grâce à Gabriel Debray et à l'équipe du LOCAL.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 12:04

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Sur le site solizorn

 

Attention il s'agit du mardi et non du vendredi 12 novembre - Et il reste un risque que la date change. Mais le message reste le même. Organisons-nous de manière collective pour le verdict. Prenez contact avec les collectifs. Organisons la caravane de la solidarité.

Liberté pour Sonja Suder.

 

appel caravane 12-11

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 21:28

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Qu'est-ce que le Local ?

 

Paroles en Actes

 

A Belleville, au carrefour des 10ème, 11ème, 19ème et 20ème arrondissements de Paris Le Local est un lieu de création, d'actions culturelles et de pratiques artistiques amateurs, situé au 18 rue de l'Orillon Paris 11e au cœur du quartier Politique de la Ville Belleville/Fontaine au Roi.


Il est animé grâce à l'engagement quotidien des artistes de l'association Ombre en lumière et avec le soutien du Logement francilien qui met à disposition ce lieu à l'association depuis décembre 2002.


L'association souhaite donner un élan à une vie sociale moins cloisonnée. Elle favorise les rencontres, les échanges et applique des tarifs adaptés à un public aux revenus modestes. Les actions qu'elle met en œuvre cherchent avec la parole, avec "des paroles", à créer des rencontres, des échanges culturels entre les artistes et les publics. Ces paroles s'expriment par différentes formes et provoquent d'autres paroles, elles-mêmes sources de création.


Les rencontres programmées sont l'occasion pour les publics de s'interroger sur les questions sociales, politiques, humaines du monde dans lequel ils vivent et pour les artistes de nourrir leur réflexion et leur création. C'est la personne en tant que sujet qui est au centre du processus : acteur de son histoire, auteur de sa vie et témoin de son temps. L'espace du Local donne taille humaine à la rencontre et le public devient acteur du lieu.


Ici, il ne s'agit pas de consommer de la culture mais bien de faire partager des émotions et d'échanger des idées. En bref, se parler...

 

Pour le croisement des publics

 

Le Local est un lieu culturel de proximité à taille humaine qui favorise l'accès à la culture pour tous et toutes, et crée le croisement des publics. Son implantation et sa politique tarifaire adaptée contribuent à renforcer la mixité des publics : enfants, jeunes, adolescents, adultes migrants, adultes participants aux ateliers, personnes en difficultés sociales, personnes âgées, etc.

 

Pour une action culturelle de qualité

 

Un maillage d'actions culturelles est développé en direction de différents publics : enfants sur le temps scolaire dans les écoles du Réseau d'Education Prioritaire, élèves en difficultés au Collège Lucie Aubrac, lycéens d'un lycée d'enseignement technique du 10ème arrondissement et adultes migrants en alphabétisation.

Pour un partage de l'expérience artistique


Avec les pratiques artistiques amateurs, des personnes d'âges et de milieux différents viennent au Local pour s'exprimer et se rencontrer : jouer, danser, lire à haute voix, se parler aussi. Les intervenants sont des artistes professionnels expérimentés dans l'animation d'ateliers, investis dans des actions culturelles, impliqués dans des projets de création.


Pour un soutien à la création


Dans des conditions avantageuses pour Paris, Le Local accueille des artistes, des compagnies de théâtre, de danse, de théâtre d'objets et de marionnettes, avec la volonté artistique de privilégier l'écriture contemporaine. Depuis septembre 2003, une programmation de saison a permis aux parisiens et parisiennes, habitants et habitantes du quartier d'assister à des spectacles, se laissant surprendre par des formes artistiques originales.

 

Couleur Local

 

Les artistes du Local ont décidé de renforcer les liens entre la création et l'action culturelle. Depuis janvier 2011, ils ont créé une nouvelle forme d'engagement des artistes dans le quartier : les résidences Couleur Local.


Couleur Local est un principe de résidence artistique qui crée une dynamique entre artistes, habitants, acteurs institutionnels et associatifs engagés dans le quartier Belleville/Fontaine au Roi. Gestes artistiques, sessions de sensibilisation, rencontres, débats et actions culturelles sont organisés avec les équipes artistiques au regard des envies et besoins des publics du quartier. Ainsi les créations Couleur Local s'inspirent de la diversité de Belleville et profitent aux habitants et habitantes du quartier.

 

Site internet : www.le-local.net
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 23:21

Pour consulter: linter.over-blog.com

 

Le 12 novembre devrait avoir lieu sauf contre-ordre judiciaire le verdict dans le procès Sonja Suder. En Allemagne, comme en France, nous proposons de nous organiser solidairement pour être le plus nombreux possible, que l'argent ne soit pour personne un obstacle, que nous partions dans une démarche collective aux couleurs d'une solidarité active.

 

Allez

En cortège, en caravane

Que toutes les voitures

Remplies d'ami(e)

De camarades

A Francfort

se rejoignent.

Pour la libération de Sonja

 

stopextraditions - linter

 

Les camarades allemands ont fait cette affiche que nous nous empressons de  diffuser.

   

Appel pour des co-voiturages révolutionnaires!

 

FFM-Urteil-Poster_600

 

Venez  au verdict dans le procès contre Sonja Suder

le 12 novembre 2013 à Francfort

Landgericht Francfort - Gerichtsstr. 2

 

La solidarité est une arme

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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2