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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Texte libre

Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 21:50

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Quartiers libres, Saint-Etienne 2013 - Concert d'une musique militante et solidaire à Ursa Minor

Une information sur l'initiative Archives RAF. Suite des Quartiers libres de Saint-Etienne


 

Il est encore des villes ... Quartiers libres à Saint-Etienne

 

 

Il est encore des villes où les militants travaillent ensemble et construisent des lieux d'échanges

 

Où l'on peut voir des films militants qui se succèdent, de l'histoire de Lucio à l'histoire des Gari, 

Des Molex à l'Algérie, l'Irlande et  ... la Palestine

 

Il est des villes où les collectifs s'entraident pour construire des lieux d'accueil

Où l'on peut ainsi accueillir, loger, nourrir à prix libres

Des dizaines et dizaines de militants venus de partout

 

Il est des villes où l'on construit et échange sur la mémoire et l'histoire des combats

Plus que des luttes ... des combats

 

Où l'on témoigne et revendique le combat mené

Où l'on échange sans brutalité sur des conceptions différentes

Où l'on tente le passage, le lien vers les temps présents

Et les luttes locales

Où l'on n'oublie pas le combat des prisonniers basques, Christian Gauger et Sonja Suder,

Où l'on n'omet pas le combat de Georges Ibrahim Abdallah

 

Où les échanges se multiplient autour des tables dont celle de l'Internationale

et de ses prédecesseurs, Actualités et Combattants anti-imprérialistes

après, entre les films et les débats, lors des repas

 

Il est des villes où l'on se retrouve dans des lieux squattés, autogérés

Où des collectifs s'attachent à faire vivre des lieux

Que le capital a détruit, friches industrielles

Ou que les habitants abandonnent.


Où l'on montre dans une performance la torture en "démocratie"

Et une expo sur les années 70 qui  avant tout sont des années de combat

Et où l'on partage les musiques punk, rap oo qui planent

Mais qui surtout partagent une conscience.

 

 

Merci aux camarades de Saint-Etienne pour ses quartiers vraiment LIBRES

Et surtout combattants.

 

 

linter

le 18 décembre 2013

 


 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 12:50

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Ipar Euskal Herriko ETXERAT Pays Basque nord 
00 33 621 925 748
 
Les prisonniers politiques basques qui se trouvent dans le module D1 de la prison de Fleury-Mérogis Javier Arruabarrena, Asier Bengoa, Joanes Larretxea, Igor Suberbiola et Gorka Azpitarte sont en grève de la faim depuis le 5 octobre. Les prisonniers de ce module ont un régime de surveillance spéciale, et leurs conditions de détention se sont considérablement durcies cet été : changements de cellule très fréquents et menés de façon violente, fouilles intégrales, leurs affaires sont sans arrêt mises sens dessus dessous, etc. Lors du dernier changement de cellule, ils se sont réunis avec la direction de la prison mais il leur a été répondu qu’il s’agissant d’un ordre venu « d’en haut » et que la situation ne changerait pas. Face à cela, ils ont réalisé un certain nombre de protestations. Le 16 septembre ils se sont réunis à nouveau avec les responsables de la prison, mais ceux-ci leur ont répété qu’ils maintiendraient leur décision. Ils ont donc décidé d’entrer en grève de la faim le 1er octobre.

Pendant que les Etats français et espagnol font tout leur possible pour tenter de criminaliser la lutte pour le respect des droits de nos parents et amis qui sont prisonniers, Etxerat a dénoncé à de nombreuses reprises le fait que les conditions de détention ne cessent d’empirer. Pour cette raison, nous, les familles et proches devons continuer ce travail jusqu’au respect de leurs droits et des nôtres.

Euskal Herria, le 5 octobre 2013
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 21:46

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Message d'un camarade

Je me permets de faire circuler et partager avec vous une pétition de soutien à Erri de Luca :


Erri est menacé d'être mis en examen en Italie à cause de sa prise de position contre la ligne de haute vitesse (TAV en italien) entre Lyon et Turin. 

Il s'agit, bien entendu, d'un projet coûteux, inutile et destructeur pour l'environnement. 

Quant à la participation de la France, elle coûtera aux contribuables 20 milliards d'€. C'est précisément le chiffre annoncé indiquant le manque à gagner pour la caisse des retraites d'ici 2050. Et qui est censé justifier la prochaine réforme. 

Le chantier du TAV est d'ailleurs devenu un véritable champ d'expérimentation des techniques policières et militaires les plus modernes de surveillance et anéantissement des opposants.

Pour les italophones :


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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 11:02

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Des chapiteaux sous le soleil d'Auvergne dans la commune de Saint-Amant-Roche-Savine, une cour de collège où l'on mange, danse le soir, des tentes, des spectacles, des stands dont celui de stopextraditions et linter pour Sonja Suder et Christian Gauger. Des amis et camarades de la région et bien au-delà.

 

Abolition de la prison

 

Samedi après-midi, un atelier sur la prison est animé par Jean-Marc Rouillan. Le chapiteau est plein, de nombreuses personnes interviennent et la discussion va directement au fond du problème: l'abolition.

 

Comment imaginer un combat révolutionnaire et la société qui en naîtrait ... avec des prisons. L'extrême majorité des prisonniers viennent des classes populaires.Et la prison est un lieu de torture: peut-on aménager la torture. C'est le dilemme dans lequel se trouvent les partis et les organisations des droits de l'homme: protester, obtenir des aménagements, voire défendre la nécessité des lieux d'enfermement. Cela explique-t-il la frilosité même de leur action, de leurs réflexions. Notre combat est autre et c'est pourquoi nous pouvons nous inscrire dans la réflexion sur l'abolition.

 

Soutenir le combat mené par les prisonniers eux-mêmes

 

Aujourd'hui et dans cette société, nous pouvons cependant et devons agir. Tout d'abord en soutenant le combat des prisonniers eux-mêmes. Il y a de nombreuses luttes en prison. Mais contrairement aux années 70 et 80, trop peu de groupes qui s'en font le relais à l'extérieur, comme autrefois le GIP, la CPR ou Rebelles. Souvent au contraire, les organisations et partis semblent vouloir imposer de l'extérieur l'action à mener.

 

Le combat de Charlie Bauer  a alors été évoqué par une participante.

 

Un combat révolutionnaire

 

Et nous savons aussi que certains combats ne sont longtemps que les nôtres, que nous ne pouvons attendre des partis et organisations des droits de l'homme qu'ils les mènent, tout au plus qu'ils les soutiennent, sur les bases que nous pouvons partager avec eux.

 

Informer et mobiliser sur le procès contre C. Gauger et S. Suder

 

L'exemple en est le procès de Francfort. Plus de 200 personnes présentes dans ce débat, militantes et mobilisées, qui n'ont jamais entendu parler de ce procès, ni même de l'extradition! L'intervention sur ce point a donc été pour beaucoup une découverte et une nouvelle prise de conscience de l'acharnement des Etats contre les militants révolutionnaires, de la fidélité de ceux-ci à leurs engagements au-delà du temps.  Et de la nécessité de nos mobilisations.

 

Le nom de G. Abdallah était lui plus connu, mais c'est bien le résultat de décennies de mobilisation. Comme pour les militants d'Action directe, il a fallu ce temps pour que son combat acharné en prison soit connu et reconnu et soutenu. Et il reste tant à faire.

 

La prison au quotidien: nouvelles prisons, travail en prison, le sida et la mort

 

Tout au long de l'atelier, la "vie" en prison a été largement évoquée: la logique de profit, la "déshumanisation" des nouvelles prisons, les hécatombes du sida dans les années 80 et le toujours difficile combat aujourd'hui, la description des conditions de travail des prisonniers salariés. Comme dit au début de cet atelier : la"torture" au quotidien.

 

Un atelier vivant et réfléchi

 

Le nombre des intervenants, la qualité des interventions de J.M. Rouillan, ont donné à ce débat une profondeur de vue pas souvent atteinte sur ce sujet.

 

Lutter contre la prison reste un combat majeur.

 

linter

linter.over-blog.com

 

coeur à la fenêtre de la prison de Preungesheim

Coeur à une fenêtre, brandi par des prisonnières de la prison de Preungesheim

où est emprisonnée Sonja Suder

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 11:41

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Manifester devient de plus en plus difficile ... interdit, condamnable et condamné.

Il y a quelques semaines, un militant s'est vu condamner pour manifestation illégale en soutien à Georges Ibrahim Abdallah. Depuis des années, nous manifestions pourtant sans poursuite pour la libération de ce militant révolutionnaire.

 

Le 21 juin, un collectif de sans-papiers se voyait interdit d'un rassemblement, pourtant demandé dans les normes.


De quoi a donc peur le régime social-démocrate pour vouloir pousser ainsi sous le tapis des manifestations de solidarité ou de protestation. De voir révélée sa véritable politique.?

 

Deux poids, deux mesures.  Est-ce qu'à l'avenir, ne vont être  autorisées que les manifestations qu'il veut bien tolérer, qui ne le dérangent pas ou trop massives pour être interdites?

 

linter.

 


21 juin 2013. Ce que Sarkozy n'a pas osé, Valls le fait : interdiction de manifester pour les sans-papiers 

 

Valls et son Préfet de Police Bernard Boucaut autorisent la manifestation en soutien aux assassins de Clément Méric, le 22 juin, à Paris, mais ce 21 juin 2013 la Préfecture a signifié au 9ème collectif des sans-papiers l'interdiction du rassemblement statique, place de la Bastille, demandé en bonne et due forme, pour ce même 22 juin.

 

Rappelons que, depuis quatorze semaines, le 9ème collectif des sans-papiers demande à manifester pacifiquement dans le quartier de la Bastille, à proximité du domicile du ministre de l'Intérieur, rue Keller.

 

Depuis le premier jour, de très importants dispositifs de police ont empêché cette manifestation de circuler normalement.

 

Dès le 13 avril, les manifestants se sont retrouvés encagés par des cordons de CRS ou de gendarmes, non seulement empêchés de circuler mais lourdement brutalisés, des vêtements étant déchirés, poussette renversée, etc.

 

Le 18 mai, ce rassemblement pacifique à la Bastille était marqué par l'enlèvement de la plupart des manifestants, surtout les hommes, entassés dans un car surchauffé et baladés pendant une heure et demie avant d'être

ramenés à la Bastille.

 

Le 8 juin, la police procédait à une dispersion brutale du rassemblement, poursuivant et matraquant les manifestants jusque dans les couloirs du métro.

 

Le 15 juin, le même rassemblement se voyait signifier une interdiction, à 16 heures, et sept personnes se sont retrouvées placées en garde à vue au commissariat central du XXème arrondissement.

 

Et aujourd'hui, pour ce quinzième rassemblement, la Préfecture de police interdit carrément toute manifestation, y compris sous forme d'un rassemblement statique.

 

Soulignons le fait que depuis la première de ces manifestations, la Préfecture a imposé arbitrairement le blocage total des dossiers des sans-papiers, y compris lorsqu'ils correspondent aux conditions extraordinairement restrictives de la nouvelle circulaire Valls qu'ils dénoncent.

 

Le 9ème collectif appelle à une conférence de presse à la librairie Lady Long Solo, 38, rue Keller 75011 Paris ce samedi 22 juin 2013, à 10h30, suivie d'une réunion au CICP, 21 ter, rue Voltaire 75011 Paris à 13h30.

 

Contact : 0603583959

http://9emecollectif.net

 


Manuel Valls désavoué par la justice:« atteinte grave et manifestement illégale au droit de manifester ».

Suite à l'interdiction de manifester prononcée par le Préfet Boucaut contre le 9ème collectif, et signifiée la veille de la manifestation, un recours a été intenté en urgence devant le tribunal administratif ce samedi 22 juin.

L'avocat du 9ème collectif, Christophe Pouly, a pu dénoncer le caractère abusif de cette mesure, une telle interdiction ne pouvant se justifier que si « la menace pour l'ordre public est exceptionnellement grave ».

Après examen attentif des arguments de la Préfecture, le juge des Référés du Tribunal administratif a considéré que « le Préfet de Police doit être regardé comme ayant porté, dans les circonstances de l'espèce, une atteinte grave et manifestement illégale au droit de manifestation ».

Le juge a en conséquence « enjoint au Préfet de Police de garantir » au 9ème Collectif des sans-papiers « l'exercice de leur liberté de manifester ».

Rappelons que les tentatives d'empêchement et d'interdiction de ces manifestations sont accompagnées d'un blocage total des dossiers de régularisation par la même Préfecture de Police parisienne. Le 9ème collectif restera mobilisé et déterminé jusqu'au déblocage des dossiers et la régularisation des sans-papiers.

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 09:28

Pour consulter le blog:linter.over-blog.com


Clement Meric. Hommage. Le fascisme est né ...

 

En Allemagne, le fascisme est né de la misère qui a suivi le premier conflit mondial

Le fascisme est né du réformisme social-démocrate qui a enterré l'espoir de classe

Le fascisme est né aussi de l'assassinat de la révolution spartakiste, de l'assassinat de Rosa Luxemburg

 

Le fascisme est toujours aux portes du désespoir de classe.

 

C'est pourquoi, le blog rend hommage, aux militants antifas, à ceux qui quodiennement luttent contre les groupes identitaires, néo-nazis

 

Souvent très jeunes comme autrefois les résistants

Comme aujourd'hui Clément Meric

 

Le blog tient à lui rendre hommage.

 

c.a.r.l. comprendre-avec-rosa-luxemburg.over-blog.com


A lire sur: http://sudsciencespo.wordpress.com/2013/06/17/contre-le-fascisme-reprenons-la-rue-manifestation-a-opera-dimanche-23-juin-15h/

 

Voilà une semaine que notre camarade et ami Clément Méric a été assassiné. Cet assassinat pourrait sembler être un signal d’alarme, il n’est en réalité que la concrétisation des nombreuses alarmes que nous tirons depuis longtemps déjà. Le quinquennat Sarkozy fut dévastateur. La banalisation de l’extrême droite remonte à plus de trente ans déjà, mais ces 5 années ont fait sauter des verrous et ont vu la droite institutionnelle faire siennes leurs idées nauséabondes ; stigmatisation des immigrés, discours populistes et violents, islamophobie assumée. Le gouvernement nouvellement élu et dit « socialiste » n’a pas échappé à la droitisation de l’échiquier politique, même s’il se retranche derrière un fond d’humanisme pour prétendre au changement. Il a depuis longtemps abandonné les opprimé-e-s, les exploité-e-s et les discriminé-e-s. Ces six derniers mois, celui-ci a laissé se répandre impunément un discours de haine et d’intolérance en laissant parader les forces les plus réactionnaires. Cette dernière semaine, les agressions à caractère raciste, islamophobe, homophobe et politique se sont multipliées. Mais le PS a quand même jugé bon de pousser l’hypocrisie à son comble en raflant des dizaines de sans-papiers, jedui 6 juin à Barbès, alors que nous étions en deuil, conscient que si tout cela n’était pas arrivé, nous aurions été là, avec Clément.  Par cet acte, le gouvernement dans son ensemble illustre sa complicité et sa responsabilité. Nous ne pouvons compter que sur nous même, en luttant chaque jour et sans relâche.


Le retour à la normale n’est plus acceptable, un bulletin dans l’urne ne fait pas barrage au fascisme. Défiler symboliquement pour soulager sa conscience puis retourner à son quotidien comme si de rien n’était, comme ce fut le cas le 21 avril 2002, n’est pas suffisant. Opprimé-e-s, exploité-e-s, discriminé-e-s, révolutionnaires, progressistes, syndicalistes, militant-e-s politiques, comme Clément nous défendons la justice sociale et l’égalité des droits face à celles et ceux qui souhaiteraient nous écraser.  Clément n’est pas seulement mort pour ses idées, il est mort pour nous et cette idée nous est insupportable. Pour lui, pour ses combats, nous avons le devoir de faire que son dernier jour soit le premier d’une riposte antifasciste unitaire sans précèdent. De l’union de nos forces dépendra le succès de futures mobilisations.


Pour Clement, « By any means necessary ».

Contre le fascisme, reprenons la rue ! Manifestation à Opéra, dimanche 23 juin, 15h !

Premiers signataires : Action Antifasciste Paris-Banlieue, Alternative Libertaire, collectif Antifasciste Paris-Banlieue, CNT RP, Fédération Anarchiste, La Horde, les Indivisibles, Pink Bloc, Solidaires Etudiant-e-s – Syndicats de luttes, Sortir du colonialisme, Strass-syndicat du travail sexuel, Sud Rail, UJFP.

 

Affiche23juin

 

 


APPEL

 

Le 5 juin, des militants d'extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s'inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d'extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d'arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.

 

Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s'unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste.

 

Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l'extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l'occasion pour eux d'être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes.

L'exclusion, le rejet de l'autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l'immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l'histoire en témoigne, conduisent au pire. L'Etat entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d'agir avec détermination contre les commandos fascistes.


Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l'immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l'Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l'extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.


Ce n'est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l'avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d'entreprises... Face à l'explosion des inégalités et aux politiques d'austérité, il faut reconstruire l'espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L'extrême-droite est à l'opposé de ces valeurs.


Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c'est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société.


Unité contre le fascisme et l'extrême-droite ! Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h


Des manifestations seront aussi organisées en commun dans d'autres villes. Nos organisations se réuniront de nouveau après la manifestation : éradiquer la menace fasciste nécessite un travail dans la durée et l'organisation de collectifs locaux. Nos organisations sont différentes, mais elles ont un point commun essentiel : le refus de l'intolérance, du nationalisme, de la haine, et de l'exclusion ; tout le contraire de ce que veut imposer l'extrême-droite !


Le fascisme et l'extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on compose. Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l'asservissement des peuples.

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 18:43

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Le prisonnier politique basque Xabier Lopez Peña est mort après avoir été admis le 11 Mars  dans un hôpital parisien après avoir subi une crise cardiaque et par la suite un AVC, comme l'a confirmé Herrira. Il avait 54 ans et a été emprisonné depuis mai 2008.

Xabier López Peña qui avait déjà eu des problèmes cardio-vasculaires, a été transféré le 11 Juin de la prison de Fleury Mérogis à l'hôpital de Corbeil-Essonne après avoir subi une crise cardiaque.
 
Xabier López Peña est décédé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où il avait été admis le 13 Mars.

López Peña avait déjà eu des problèmes cardio-vasculaires, mais la situation s'était détériorée dans la prison de Fleury.

 Xabier López Peña est décédé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où il avait été admis le 13 Mars
au service de cardiologie, où il a subi une intervention chirurgicale. Là, il a subi un accident vasculaire cérébral, ce qui a aggravé son état de santé.

Etxerat,organisme regroupant les familles et amis des prisonniers basques, avait dénoncé fermement l’attitude de l’administration pénitentiaire dans le cas de Xabier Lopez Peña. En effet, ni la prison, ni l’hôpital, ni aucune autorité n’avait prévenu la famille ou les avocats de Xabier de son transfert et du lieu dans lequel il se trouvait. Personne n’avait eu de nouvelles de lui du 11 au 19 mars et personne n’avait été informé de son hospitalisation.
 
Xabier était de Galdakao et avait 54 ans. Il était en prison depuis mai 2008, quand il avait été arrêté dans un appartement à Bordeaux avec 3 autres militants basques, Jon Salaberria, Igor Suberbiola et Ainhoa ​​Ozaeta.
 
Il se tenait dans la dernière ligne droite des négociations entre les représentants de l'ETA et le gouvernement espagnol entre 2005 et 2007.

Après l'arrestation, il avait été enlevé et emmené par la police, un enregistrement vidéo,  montre López Peña qui lutte avec la police et  jette des slogans contre la «situation exceptionnelle», pour la liberté du Pays Basque et en faveur de l'ETA. Cette image de lui faisant le signe de la victoire entouré par les policiers a eu un grand impact.
 
Herrira, collectif de solidarité avec les prisonniers politiques basques, a exprimé son soutien et ses condoléances à sa famille.
Nous, Comité de solidarité basque de Lille, qui sommes engagés depuis 1986 dans le soutien et la solidarité avec la résistance basque, exprimons notre colère et aussi un sentiment de grande tristesse après le décès de ce combattant.

Nous envoyons notre salut fraternel à sa famille, ses ami(es) et ses frères de combat qui continuent la lutte.

Nous dénoncons les l’États espagnol et français qui maintiennent leur politique répressive à l’encontre du collectif des prisonniers politiques basques.
Nous exigeons la libération immédiate de tous les prisonniers gravement malades emprisonnés en Espagne comme en France.
Nous exigeons la fin de la dispersion, qui apporte toujours plus de souffrance aux prisonniers et à leurs familles.  
La solidarité encore et toujours, honneur pour le résistant Xabier López Peña.
Lille le 30 mars 2013 – 17h30                    
Comité solidarité basque Lille – csblille@aol.com
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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 18:15

Pour consulter le blog: linter.over-blog.com

 

LILLE : Rassemblement tous les jours 18H, Parvis de l'église Saint Maurice (rue de Paris)

 

PARIS : Rassemblement Lundi 7 janvier et tous les jours suivants jusqu’à la régularisation des sans-papiers de Lille devant le siège du Parti Socialiste à 18H00 – 10 rue de Solferino – Metro Solferino (Ligne 12)

 

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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2