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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 16:02
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"J'ai haï les matins pendant plus de 20 ans comme Jean-Marc Rouillan
Entre grève de la faim et torture blanche
sans repentance et sans reniement"


écouter-voir
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 08:40
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OUTRAGE & RÉBELLION


Film collectif, France, 2009, n&b et couleur, 60 min
Samedi 27 février / 16h / CentQuatre/ Salle 200


Pour une critique de la violence


Montreuil. Juillet 2009: Joachim Gatti subit un coup de tir policier de flashball et perd un oeil (1). Cette même violence policière extrême a déjà trouvé à se déployer à plusieurs reprises et cinq autres personnes, vivant dans des zones de relégations, ont été bafouées dans leur intégrité physique et psychologique, meurtries de façon identique. Cette violence policière, d'Etat, n'épargne personne. Personnes sans-papiers, étudiants, bénévoles, travailleurs, simples citoyens... se voient en effet de jours en jours harcelés, violentés par la police, placés en garde-à-vue, inculpés pour outrage, accusés de fomenter des violences sociales, sont sujets à de multiples dépôts de plainte de la part de différents ministères.


Ces faits extrêmement récurrents s'inscrivent dans une stratégie d'ensemble dûment réfléchie par le gouvernement actuel. Celle-ci vise à décrédibiliser, à empêcher, voir à annihiler toutes formes d’oppositions et de revendications portées par des entités diverses, partis politiques, syndicats, associations ou collectifs, et partant, toute la société civile. Pour exemples : culpabilisation des grévistes et restriction du droit de grève par l’adoption de nouvelles lois ; rapports émanant des Renseignements Généraux et déclarations de la Ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, faisant état d’une « possible résurgence du terrorisme » du côté de la mouvance « anarcho-autonome »...


Cette "criminalisation", non seulement des mouvements sociaux, mais aussi des simples actes citoyens visant à promouvoir des visions de la société et du monde différentes, permet au pouvoir actuellement en place de créer de nouvelles « classes dangereuses », et à mobiliser idéologiquement la société contre celle-ci : après les chômeurs et précaires, les jeunes des cités, ou bien encore les immigrés sans–papiers, voici les citoyens-qui-contestent-et-qui-revendiquent-leurs-droits, voici les citoyens-qui-prennent-des-initiatives.

 

De la politique de la peur.


Elle s'articule dans le même temps avec l'ultra-libéralisation de nos sociétés, la paupérisation de couches entières et de plus en plus vastes de celles-ci, etl'enrichissement à outrance d'une minorité de personnes. Outre le déni de démocratie que représente le refus du principe de contradiction, cette criminalisation des rapports sociaux ne ferait-elle signe,d'une part, vers un "nouvel" usage de la violence d'Etat? Si celle-ci a longtemps été théorisée comme étant "conservatrice de droit", il nous est permisde penser qu'elle est à présent destructrice de droit. Ne ferait-elle signe, d'autre part, vers un nouvel usage de l’"exception" par l’Etat? Si ce dernier pouvait en effet depuis longtemps suspendre les libertés en cas de guerre, l’usage de l’exception et de l'état d'urgence s’applique aujourd’hui à des catégories de personnes très spécifiques, à des situations de plus en plusnombreuses : jeunes de banlieues, migrants, personnes sans-papiers, mouvements contestataires, actes et initiatives citoyennes à rebours de l'ordre établit. Cette "criminalisation" ne vise-t-elle pas à aveugler les individus afin de
re-configurer une société dans laquelle l'hospitalité, la fraternité, laliberté, l'égalité, la justice sociale et le refus de tous déterminismes sociaux ou ethniques ne seraient plus que de vains mots et des idées abstraites?


Face à cette situation, de multiples initiatives se doivent d'être prises, et sont déjà engagées afin non seulement d'attester au plus près des réalités de notre époque, mais aussi de choisir son camp et opposer un front de refus. Parmi celles-ci, un film collectif, Outrage @ Rebellion, qu'ont réalisé 45 cinéastes nationaux et internationaux.


Huit de ces films, choisis par la Revue Independencia.fr seront présentés au CentQuatre le samedi 27 février à 16h00. En présence des cinéastes et de militants, Nathalie Hubert et Independencia. Un débat sera engagé à l'issue de la projection.


Seront montrés lors de cette projection :

 

Jean-Marie Straub: "Pour Joachim Gatti" 1' 30'

Lech Kowalski: "Police Force Ouvrière" 12' 40'

Gisèle et Luc Meichler: "Jeu et sérieux" 4' 08'

Sylvain George: "Ils nous tueront tous... " 10' 43'

Fergus Daly: "Matter & Memory" 5' 10'

Philippe Garrel: "La séquence Armand Gatti" 10'

Pierre Léon: "À la barbe d'Ivan" 10'

Peter Whitehead: "Un film..." 3' 19''

En bonus : Jean-Marie Straub: Europa 2005 - 27 octobre


Date: Samedi 27 Février 2010

Horaire: 16h00

Lieu: 104

Salle 200

Adresse: 104 rue d'Aubervilliers 75019 PARIS

Tarif: 5€, 3€, 0€


(Les recettes servent au paiement des techniciens et à la caisse de soutien)
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 20:57
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"Chaque semaine ça fait cent ans
La belle la belle que l'on t'attend
Un bar de Fresnes entre les dents"

Maurice Fanon

A nos camarades
A Jean-Marc à Fresnes
A Georges à Ensisheim
Pour leur libération
Manifestations le 20 février
Signer la pétition


Et peut être pour faire connaître
ou se souvenir d'un de ces chanteurs dits engagés
qui firent rouge le fond de l'air  
qui firent rouges nos âmes  et peut-être
la force et l'ancrage de nos engagements





Paris Cayenne

On y promène de temps en temps
Et tout ça couche avec des truands
Des capitaines aux yeux si bleus
Qu'on voit la France pleurer dedans
Des Jeannettes au ventre si blanc
Qu'on voit la France bouger dedans
Et des rouges au cœur si grand
Qu'on la France s'aimer dedans

{Refrain:}
Paris-Cayenne tu as la dent dure à ceux là qui sont dedans
Paris la Seine y a trop longtemps que tu coules entre deux agents
Paris-Cayenne avec des gants ça fait plus chic c'est moins voyant
Depuis qu'en France Bourg-La-Reine prend des allures d'océan
On dit qu'à Fresnes le chiendent voisine avec la fleur des champs

On y promène de temps en temps
Dans quatre mètres de murs blancs
Des quarantaines de printemps
Qui sont en perle des firmaments
Oh Madeleine sorte d'enfant
Chaque semaine ça fait cent ans
La belle la belle que l'on t'attends
Un bar de Fresnes entre les dents

{au Refrain}

On y malmène de temps en temps
Dans des arènes de ciment
Des fortes têtes aux cheveux blancs
Qui ont eu le rêve trop entreprenant
Des athées qui savent à vingt ans
Qui sèment la foudre récolte le sang
Qu'on ramène à Fresnes sans ménagement
Voir si d'un Jésus on fait un forban.




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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 19:46
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Les rendez-vous du documentaire engagé
Politis et l’association Voir&Agir présentent

Mercredi 27 mai à 20h
au Centre Culturel La Clef – Images d’ailleurs
21 rue de La Clef 75005 PARIS
M° Censier-Daubenton

Un film de Christophe KANTCHEFF
avec Carlo BRANDT

Le nom d’Henri Alleg est associé au titre d’un livre : La Question. Publié en pleine guerre d’Algérie, en mars 1958, par les éditions de Minuit, immédiatement interdit en France, ce livre est aujourd’hui mondialement connu, traduit dans une trentaine de langues. Henri Alleg y raconte les sévices qu’il a subis alors qu’il était aux mains des militaires français, les parachutistes de la 10ème division, dans la prison d’El Biar.
Malgré la censure, ce récit effroyable a considérablement contribué à révéler une terrible réalité, à l’époque totalement  occultée : la torture opérée par l’armée française en Algérie.
Le film, très beau, fait alterner la lecture de passages de La Question par un grand acteur contemporain avec le témoignage d’Alleg qui, répondant à des jeunes qui l’entoure, évoque aujourd’hui les tortures qui lui furent infligées. Il met ainsi en lumière le courage de l'homme et établit opportunément un pont entre le passé et l'avenir.

La projection sera suivie d’un débat animé par Isabelle BOURBOULON, avec Christophe KANTCHEFF, réalisateur du film, et Henri ALLEG.


Libre participation aux frais

N'hésitez pas à faire circuler !
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 21:03
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                                                                            Bonjour !
 
Une pure merveille ! Les nouvelles aventures de Guy Lefranc, le célèbre reporter imaginé par Jacques Martin, le père de la BD historique, a pour cadre le bassin minier du Pas-de-Calais et pour sujets principaux, des ouvriers ! Une performance rare que l'on doit à Michel Jacquemart, le scénariste wallon de ce tome 20.
 
Une part d'histoire ouvrière et militante locale loin des clichés dictés par la patronat des mines et l'Etat. A consommer sans modération...
 
En pièce jointe, pour information, l'article de la Tribune de la Région minière qui traite de ce sujet.
 
Les Amis de Joseph Tournel

Association des Amis de Joseph Tournel
22, rue nationale
62150 Rebreuve-Ranchicourt

Une précision presque documentaire du quotidien des mineurs, accompagnée de nombreuses notes de bas de page.



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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 14:58
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Kuhle Wampe Poster.jpg
JEUDI 19 NOVEMBRE 2009

  à la Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile de France

 

Atelier Projection : Kuhle Wampe oder : Wem gehört die Welt ? ("Ventres glacés, À qui appartient le monde ?"), 1932. Réalisé par Bertolt Brecht et Slatan Dudow, en Allemagne pendant la grande crise, suite à un suicide de chômeur, qui avait fait les premières pages de la presse sous le titre, "suicide d’un tel, un chômeur de moins". Le film retrace l’histoire de la colonie ouvrière autonome de Müggelsee à Berlin.

en savoir plus sur le film : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ventres_glacés

La séance sera suivie d’une soupe.

Coordination des intermittents et précaires
14 quai de charente, Paris 19e
M° Corentin Cariou, ligne 7

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 14:06
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Message de l'association "les Amis de Joseph Tournel"

Chanteuse engagée, restée fidèle aux idéaux anticapitalistes et anti-impérialistes qui ont bercé sa jeunesse, notre amie et camarade Dominique Grange se produira:

au café-concerts l'Abattoir de Lillers (à une dizaine de km de Béthune dans le Pas-de-Calais)
 
ce samedi 7 novembre à partir de 21h 30.
 
Dans les années 1970, Dominique Grange avait lié connaissance avec Joseph Tournel et Maurice Théret, deux anciens mineurs, membres comme elle du mouvement maoïste de la Gauche prolétarienne. Plus récemment, elle s'était déplacée dans le Ternois, pour manifester sa solidarité avec deux syndicalistes du Béthunois en butte à la répression.
La présence de Dominique Grange dans le Nord est toujours un évènement !
 
Un concert à ne pas manquer !
 
Cordialement
Pour les Amis de Joseph Tournel
 
Jacques Kmieciak 
Samedi 7 Novembre 2009
21h 30 : 8 € / 5 €
Concert de Dominique Grange le Sam 7 Nov 2009 à l'Abattoir (Lillers)
Dominique Grange
chanson française
Au cœur de la révolte de mai 68, Dominique Grange, parcourt les usines occupées avec sa guitare : un engagement en musique qui suscitera des vocations, comme celle, par exemple, de Renaud. Quarante ans après les événements, elle sort, en collaboration avec le dessinateur Tardi dont elle partage la vie, un joli coffret qui mêle chanson et bande dessinée. Outre les titres directement issus de mai 68, Dominique Grange y évoque la dictature chilienne, l’exil, l’immigration, la misère, le racisme. Preuve que l’esprit de mai souffle encore.

« C’est notre fierté d’avoir cherché à libérer, jamais à enchaîner. D’avoir toujours voulu donner la parole, jamais la bâillonner. D’avoir inlassablement dénoncé, jamais occulté. D’avoir espéré rassembler, jamais diviser. Alors, surtout, ne rougissons pas de nous être appelés fraternellement «camarade»! D’avoir été de toutes les luttes, de toutes les batailles, même de celles qui étaient perdues d’avance, puisqu’il faut bien reconnaître que le rapport de forces nous fut rarement favorable.

Parce que cet héritage, fait partie de nous, de ce que nous laisserons sans doute de meilleur à nos enfants, et parce qu’il représente l’espoir d’un autre futur, ne permettons à personne de les en déposséder. »
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 08:32

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Il est raisonnable. Chacun le comprend. Il est facile.
Si tu n’es pas un exploiteur, tu peux le comprendre.
Il est bon pour toi? Renseigne-toi sur lui
Les ignorant disent qu’IL est ignorant
Et ceux qui sont sales, qu’IL est sale
Il est contre le saleté et l’ignorance.
Les exploiteurs l’appelent un crime,
Mais nous le savons :
Il est la fin des crimes,
Il n’est pas une folie, mais
La fin de la folie.
Il n’est pas le mystère
Mais la solution.
Il est le simple

Qui est difficile à faire.


Bertolt Brecht – 1932

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 22:32
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Transmis par un camarade


LA MAZA -  LA MASSUE

  

Si no creyera en la locura

Si je ne croyais pas en la folie

de la garganta del sinsonte

du chant du moqueur

 

(collage de Joëlle Aubron)


 

si no creyera que en el monte

si je ne croyais pas que dans la montagne

se esconde el trino y la pavura.

se cachent le chant des oiseaux et la panique

 


Si no creyera en la balanza

Si je ne croyais pas en la harmonie

en la razon del equilibrio

en la raison de l ’équilibre

 

si no creyera en el delirio

si je ne croyais pas au délire

si no creyera en la esperanza.

si je ne croyais pas en l’espérance.

 

Si no creyera en lo que agencio

Si je ne croyais pas en ce que j’agence

si no creyera en mi camino

si je ne croyais pas en mon chemin

 

si no creyera en mi sonido

si je ne croyais as en mon propre son

si no creyera en mi silencio.

si je ne croyais pas en mon silence

 

Que cosa fuera

Qu’en serait-il

Que cosa fuera la maza sin cantera

Qu’en serait-il d'une massue sans carrière


un amacijo hecho de cuerdas y tendones

un amas fait de cordes et de tendons

un revoltijo de carne con madera

un ramassis de chair et de bois

 

un instrumento sin mejores pretensiones

un instrument sans meilleures prétentions

que lucecitas montadas para escena

de minuscules lumières installées que pour la scène

 

que cosa fuera -corazon- que cosa fuera

qu'en serait-il — mon cœur — qu'en serait-il

que cosa fuera la maza sin cantera

qu’en serait-il d'une massue sans carrière

 

un testaferro del traidor de los aplausos

le traître qui applaudit me prêterait son nom

 

un servidor de pasado en copa nueva

on me servirait du passé dans un récipient nouveau


un eternizador de dioses del ocaso

les dieux de l'ocase pour l'éternité

jubilo hervido con trapo y lentejuela

une bouille d'allégresse avec chiffons et paillettes

 

 

que cosa fuera -corazon- que cosa fuera

qu'en serait-il — mon cœur — qu'en serait-il

que cosa fuera la maza sin cantera

qu'en serait-il d'une massue sans carrière

 

que cosa fuera -corazon- que cosa fuera

qu'en serait-il — mon cœur — qu'en serait-il

que cosa fuera la maza sin cantera

qu'en serait-il d'une massue sans carrière

 

que cosa fuera -corazon- que cosa fuera

qu'en serait-il — mon cœur — qu'en serait-il

 

Si no creyera en lo mas duro

que cosa fuera -corazon- que cosa fuera

Si je ne croyais pas en ce qui est de plus solide

si no creyera en el deseo

Si je ne croyais pas au désir

 

si no creyera en lo que creo

si je ne croyais pas en ce que je crois

si no ceyera en algo puro.

si je ne croyais pas en quelques chose de pur.


Si no creyera en cada herida

Si je ne croyais pas en chaque blessure

si no creyera en la que ronde

si je ne croyais pas en celle [la blessure] qui me guette


si no creyera en lo que esconde

si je ne croyais pas en ce que signifie
hacerse hermano de la vida.

devenir frère [sœur] de la vie.


Si no creyera en quien me escucha

Si je ne croyais pas en celui qui m'écoute

si no creeyera en lo que duele

si je ne croyais pas en ce qui fait mal


si no creyera en lo que queda

si je ne croyais pas en ce qui perdure

si no creyera en lo que lucha.

si je ne croyais pas en ce qui lutte.

 


Que cosa fuera...

Qu'en serait-il
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 21:00
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C'est novembre
      mais la foule serrée
                     a très chaud
Je suis là debout
          et regarde longuement
sur les pneus
                  devant moi
                               roulent
de grosses boules
en tricornes.
Ayant lavé
                leurs mains                   
                                rougies par la guerre
et ayant soupesé
                  les chances des rouges
ils se sont mis en tête
                   un nouveau commerce:
ils veulent
               spéculer
                               sur Jaurès.
Ils diront aux travailleurs:
                               Regardez
                                                  lui aussi
est avec nos grands hommes.
Jaurès
                    un authentique français
ne dérangera plus
                             même
                                        au Panthéon.
Des flots
              de phrases larmoyantes
                                         sont prêts à rouler.
Une escorte
                   un quadrige
                                   quel effet
Ne bougez plus!
                                   Dites
                                   qui de vous
a tiré
                sur Jaurès
                                   dans la devanture?
Et maintenant
                 vous êtes venus
                                   hurler à la mort.
Aie l'oeil
                  classe ouvrière!
Camarade Jaurès
                   ne te laisse pas
                                  assassiner une seconde fois.
Pas question.
               Dressant la forêt de mâts
                                            des drapeaux
soudant
                 la foule                          
                                dans une seule houle
tonnant et vivant
                                comme avant
                                                      Jaurès
rejoint le Panthéon
                                      par la rue Soufflot.
Il est présent dans ces cris qui montent,
dans ces drapeaux
                                      dans ces pas      
                                      dans ces dos
déformés par le travail.
"Vivent les soviets!
                                      A bas la guerre
Capitalisme, à bas!"
Et voilà
            Une flamme accourt
                                             et brûle
et le chant
             rougeoie
                             sur les lèvres.
Et il semble
              qu'à nouveau
                             dans la fumée
                                              les cannoniers
montent
                vers les forts de Paris
On me pousse
                 le dos
                              contre une vitrine
et voilà
que les ombres
                    sont sorties
                                   des livres.
Et de nouveau
                    l'année 71
se lève
              des pages bruissantes.
Une montagne
              de poitrines
                            pourrait se soulever.
Un cri
              de colère
"Qui ose dire
              que nous
                            en 17
nous avons trahi
                            le peuple français.
Mensonges
                   nous sommes avec vous
                                  Français en blouse d'ouvrier
Oubliez
                   cette calomnie affreuse
Sur toutes les barricades
                     nous sommes vos alliés,
Ouvrier du Creusot
                      ouvriers de chez Renault."


Traduit par Simone Pirez et Francis Combes
Paru dans la Commune No 54 au Temps des Cerises.
 

Repris sur le blog : comprendre-avec-rosa- luxemburg.over-blog.com


La revue la Commune consacre son dernier numéro à Jaurès "Toutes les raisons de tuer Jaurès"



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Toutes les raisons de tuer Jaurès - Commune 55
Collectif de la Revue Commune
Histoire -Paru le : 10-09-2009 - Disponible
« Au fond du capitalisme, il y a la négation de l'homme. » Jaurès.
Et également :
La censure aujourd’hui
Où va l’art contemporain
Les carnets de M. Prudhom [...]
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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2