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Et nous reprenons les mots d'elle que nous avons choisis de mettre en en-tête de linter et qui restent toujours essentiels.
SONJA SUDER EST LIBRE Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer
PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier
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Et nous reprenons les mots d'elle que nous avons choisis de mettre en en-tête de linter et qui restent toujours essentiels.
Chronologie de ma 3e demande de libération conditionnelle :
Le 12 novembre 2007 enregistrement de ma demande de libération conditionnelle datée du 11 novembre 2007.
Le 31 janvier 2008 expertise psychiatrique avec le Docteur Madame H. – la deuxième expertise depuis le dépôt de ma première demande de libération conditionnelle en mars 2005 puisque la première avait eu lieu le 27 mai 2005 et n’était légalement valable que pour deux années.
Le 25 février 2008 promulgation de la loi sur la rétention de sûreté.
Le 28 février 2008 émission d’une circulaire relevant de cette loi et concernant directement tou(te)s détenu(e)s à la perpétuité dorénavant astreint à obtenir un avis d’une commission pluridisciplinaire de sûreté (composée de 7 membres) au sujet de chacune de leur demande d’une libération conditionnelle et ce, après un stage d’observation au C.N.O. (Centre National d’Observation) à la prison de Fresnes d’une durée d’au moins six semaines lors desquelles deux autres expertises psychiatriques, ainsi que différentes autres expertises, doivent être impérativement réalisées. Avis formulé en direction du Juge de l’Application des Peines avec fonction d’éclairer et d’orienter sa décision finale (à l’égard de la demande de libération conditionnelle du détenu(e) requérant) et pour la réalisation duquel il est impérativement astreint à saisir la commission de sûreté en question.
Le 17 mars 2008, la commission de sûreté régionale de Paris est saisie par le Juge d’Application des Peines anti-terroriste, Monsieur Lugan, qui a à charge d’examiner et de décider de ma demande de libération conditionnelle.
Le 20 mars 2008, je reçois notification de la saisie de la commission de sûreté.
Le 18 juin 2008, je reçois notification de la commission de sûreté que je suis astreint à effectuer un stage d’observation de six semaines au C.N.O. à Fresnes.
Le 20 juin 2008, je suis transféré dans l’urgence d’Ensisheim à Fresnes.
Le 21 juin 2008, début du stage d’observation au CNO.
Début juillet 2008, mon avocat, Maître J.L. Chalanset, me visitant au CNO m’apprend que le juge Lugan a décidé de convoquer un Tribunal de l’Application des Peines devant lequel sera examiné ma demande de libération conditionnelle et ce, en date du 5 septembre 2008.
Le 17 juillet 2008, j’effectue une première expertise psychiatrique avec le Docteur L., dans la matinée, et une seconde expertise psychiatrique avec le Docteur J., dans l’après-midi, au sein des locaux du CNO.
Le 2 août 2008, fin du stage des six semaines d’observation au CNO.
Le 6 août 2008, transfert retour de Fresnes à Ensisheim, où je suis réécroué.
Le 18 août 2008, je reçois notification de l’annulation du tribunal de l’application des peines projeté en date du 5 septembre 2008 et ce, en raison de l’absence de l’avis de la commission pluridisciplinaire de sûreté de Paris.
Le 2 décembre 2008, je reçois notification que ma demande de libération conditionnelle sera examinée par la commission pluridisciplinaire de sûreté le mardi 16 décembre 2008.
Le 26 janvier 2009, j’apprends par le biais des médias qu’un des détenus, Mathurin, ayant effectué le même stage d’observation du 21 juin au 2 août, en ma compagnie et relevant également de la même commission de sûreté de Paris, en raison de son incarcération à Poissy, en région parisienne, a bénéficié d’une mesure de semi-liberté immédiatement effective et ce, malgré une condamnation à la perpétuité pour les assassinats de 8 vieilles dames à Paris, dans le milieu des années 80 (affaire Paulin qui, lui, est décédé en prison du SIDA).
Le 25 février 2009, 207 jours après la fin du stage d’observation au CNO, je reçois notification par la commission pluridisciplinaire de sûreté de Paris de son avis défavorable à ma demande de libération conditionnelle et ce, sur la base d’une expertise psychiatrique (dont la validité est de deux années en principe) datée du 27 mai 2005 concluant alors à ma susceptibilité de « présenter une dangerosité en milieu libre ». Ceci au plus profond mépris de l’expertise psychiatrique datée du 31 janvier 2008, ayant conclu que : « Georges Cipriani n’était plus dangereux et que les risques de récidive étaient quasi-nuls », comme dans une ignorance complète des conclusions des deux autres expertises psychiatriques, réalisées le 17 juillet 2008, au CNO, à Fresnes, qui demeurent dans l’ombre la plus stricte et dont seule une évocation est faite comme quoi : « La commission ne partage pas totalement les conclusions des docteurs J. et L. – qui ne concordent d’ailleurs pas avec celles (du 27 mai 2005) du Docteur D. – sur la dangerosité de ce détenu, dixit l’avis du 16 décembre 2008.
Le 5 mars 2009, notification de ma convocation pour le 7 avril 2009 au Tribunal de l’Application des Peines qui examinera ma demande de libération conditionnelle.
Le 7 avril 2009: audience du Tribunal de l'Application des Peines à propos de l'examen de ma 37ème demande de libération conditionnelle, dont la décision me sera rendue le 30 avril 2009, par le Juge d'Application des peines, Monsieur Lugan.
La décision du 30 avril est susceptible de faire l'objet d'un Appel par le Parquet (ou par moi-même) si elle n'est pas de sa (ou de ma) convenance. Auquel cas, la Cour d'Appel de Paris aura 2 mois pour se réunir et examiner l'appel en question et, dans les (2 à 3) semaines suivantes, émettre sa décision définitive de refus ou d'accord d'une période de semi-liberté d'au moins une année en vue d'une libération conditionnelle. A l'issue de cette période, le Juge de l'Application des Peines, Lugan, examinera à nouveau ma demande, en vertu des éléments nouveaux gagnés lors de la semi-liberté, afin d'émettre une décision définitive de refus ou d'accord d'une libération conditionnelle.
Georges CIPRIANI, Prisonnier Politique d'Action Directe, MC Ensisheim, le 07.04.2009
Cette chronologie a été établie par Georges Cipriani. Elle montre l'extrême précision et lucidité de ce prisonnier et l'incroyable parcours de sa demande de libération conditionnelle. Elle témoigne aussi de son courage personnel. Car peu nombreux sont ceux qui pourraient résister à de telles attentes et démarches successives et qui pourraient montrer tant de sérénité après l'avis défavorable émis. linter
Chronologie de ma 3e demande de libération conditionnelle :
Le 12 novembre 2007 enregistrement de ma demande de libération conditionnelle datée du 11 novembre 2007.
Le 31 janvier 2008 expertise psychiatrique avec le Docteur Madame H. – la deuxième expertise depuis le dépôt de ma première demande de libération conditionnelle en mars 2005 puisque la première avait eu lieu le 27 mai 2005 et n’était légalement valable que pour deux années.
Le 25 février 2008 promulgation de la loi sur la rétention de sûreté.
Le 28 février 2008 émission d’une circulaire relevant de cette loi et concernant directement tou(te)s détenu(e)s à la perpétuité dorénavant astreint à obtenir un avis d’une commission pluridisciplinaire de sûreté (composée de 7 membres) au sujet de chacune de leur demande d’une libération conditionnelle et ce, après un stage d’observation au C.N.O. (Centre National d’Observation) à la prison de Fresnes d’une durée d’au moins six semaines lors desquelles deux autres expertises psychiatriques, ainsi que différentes autres expertises, doivent être impérativement réalisées. Avis formulé en direction du Juge de l’Application des Peines avec fonction d’éclairer et d’orienter sa décision finale (à l’égard de la demande de libération conditionnelle du détenu(e) requérant) et pour la réalisation duquel il est impérativement astreint à saisir la commission de sûreté en question.
Le 17 mars 2008, la commission de sûreté régionale de Paris est saisie par le Juge d’Application des Peines anti-terroriste, Monsieur Lugan, qui a à charge d’examiner et de décider de ma demande de libération conditionnelle.
Le 20 mars 2008, je reçois notification de la saisie de la commission de sûreté.
Le 18 juin 2008, je reçois notification de la commission de sûreté que je suis astreint à effectuer un stage d’observation de six semaines au C.N.O. à Fresnes.
Le 20 juin 2008, je suis transféré dans l’urgence d’Ensisheim à Fresnes.
Le 21 juin 2008, début du stage d’observation au CNO.
Début juillet 2008, mon avocat, Maître J.L. Chalanset, me visitant au CNO m’apprend que le juge Lugan a décidé de convoquer un Tribunal de l’Application des Peines devant lequel sera examiné ma demande de libération conditionnelle et ce, en date du 5 septembre 2008.
Le 17 juillet 2008, j’effectue une première expertise psychiatrique avec le Docteur L., dans la matinée, et une seconde expertise psychiatrique avec le Docteur J., dans l’après-midi, au sein des locaux du CNO.
Le 2 août 2008, fin du stage des six semaines d’observation au CNO.
Le 6 août 2008, transfert retour de Fresnes à Ensisheim, où je suis réécroué.
Le 18 août 2008, je reçois notification de l’annulation du tribunal de l’application des peines projeté en date du 5 septembre 2008 et ce, en raison de l’absence de l’avis de la commission pluridisciplinaire de sûreté de Paris.
Le 2 décembre 2008, je reçois notification que ma demande de libération conditionnelle sera examinée par la commission pluridisciplinaire de sûreté le mardi 16 décembre 2008.
Le 26 janvier 2009, j’apprends par le biais des médias qu’un des détenus, Mathurin, ayant effectué le même stage d’observation du 21 juin au 2 août, en ma compagnie et relevant également de la même commission de sûreté de Paris, en raison de son incarcération à Poissy, en région parisienne, a bénéficié d’une mesure de semi-liberté immédiatement effective et ce, malgré une condamnation à la perpétuité pour les assassinats de 8 vieilles dames à Paris, dans le milieu des années 80 (affaire Paulin qui, lui, est décédé en prison du SIDA).
Le 25 février 2009, 207 jours après la fin du stage d’observation au CNO, je reçois notification par la commission pluridisciplinaire de sûreté de Paris de son avis défavorable à ma demande de libération conditionnelle et ce, sur la base d’une expertise psychiatrique (dont la validité est de deux années en principe) datée du 27 mai 2005 concluant alors à ma susceptibilité de « présenter une dangerosité en milieu libre ». Ceci au plus profond mépris de l’expertise psychiatrique datée du 31 janvier 2008, ayant conclu que : « Georges Cipriani n’était plus dangereux et que les risques de récidive étaient quasi-nuls », comme dans une ignorance complète des conclusions des deux autres expertises psychiatriques, réalisées le 17 juillet 2008, au CNO, à Fresnes, qui demeurent dans l’ombre la plus stricte et dont seule une évocation est faite comme quoi : « La commission ne partage pas totalement les conclusions des docteurs J. et L. – qui ne concordent d’ailleurs pas avec celles (du 27 mai 2005) du Docteur D. – sur la dangerosité de ce détenu, dixit l’avis du 16 décembre 2008.
Le 5 mars 2009, notification de ma convocation pour le 7 avril 2009 au Tribunal de l’Application des Peines qui examinera ma demande de libération conditionnelle.
Pour la suite de la procédure, en perspective, après délibération au sujet de l’examen de ma demande de libération conditionnelle dans le cadre du Tribunal de l’Application des Peines qui se réunira le 7 avril 2009, Monsieur Lugan, Juge de l’Application des Peines, émettra sa décision d’accord ou de refus dans les 3 ou 4 semaines suivantes. Une décision à l’encontre de laquelle il sera possible au Parquet (ou à moi-même) de faire Appel si elle n’est pas de sa (ou de ma) convenance. Auquel cas, la Cour d’Appel de Paris aura deux mois pour se réunir et examiner l’appel en question et, dans les 2 à 3 semaines suivantes, émettre sa décision définitive de refus ou d’accord d’une période de semi-liberté d’une année en vue d’une libération conditionnelle. A l’issue de cette période, le Juge de l’Application des Peines, Lugan, examinera à nouveau ma demande, en vertu des éléments nouveaux gagnés lors de la semi-liberté, afin d’émettre une décision définitive de refus ou d’accord d’une libération conditionnelle.
Georges CIPRIANI, Prisonnier Politique d’Action Directe, M.C. Ensisheim, le 05.03.2009
Publié le 10 mars 2009
Abattre le totalitarisme marchand
du Capital déployé par l’OTAN !
Socialisme ou Barbarie !
Oser lutter, oser vaincre !
Georges Cipriani, prisonnier politique d’Action Directe.
Maison centrale d’Ensisheim, le 4 janvier 2009.
"Pour autant que l’on devient par l’égalité, la fraternité et la liberté des rapports sociaux et des relations affectives il est très improbable de devenir en prison. A cela s’ajoute, en ce qui me concerne, que je me refuserai toujours à un devenir dans une hiérarchie. Or, la prison est une perpétuelle hiérarchisation. Alors plus que de devenir j’évolue. J’évolue d’une grille à une autre, d’une promenade à la cellule sous l’œil des caméras silencieuses. Comme dans les 8 mètre carré de cette cellule. En écoutant de la musique, etc...
Georges Cipriani.Prisonnier Politique d'Action Directe
Maison Centrale d'Ensisheim, le 16.06.2005
Nathalie Ménigon
Georges Cipriani
en libération conditionnelle
Jean-Marc Rouillan
en semi-liberté
(août 2009)
PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER
Pour suivre le procès : lire
LIBERATION DE SONJA SUDER
EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.
ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER
ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION
SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART
NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.
Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.
LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :
condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.