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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

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   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Texte libre

Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 21:31

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Texte sur un emprisonnement. Pour un 11 décembre.


A lire sur le site de la quinzaine Rosa Luxemburg

 

Prison de Metz-Queuleu, avant même le passage des surveillantes car je refuse de bouger sur ordre, alors que la prison dort encore, et que l'on s'entend presque soi-même respirer et vivre, le café bricolé des détenus devant moi, assise à la table face au ciel qui lentement s'éclaircit, je commence une lecture et un travail quotidien: la correspondance et les écrits de Rosa Luxemburg. Cela fait la sixième prison que j'intègre, et ma troisième année de vie quotidienne avec RL. Militante révolutionnaire, je vis depuis quatre ans au rythme des transferts et de l'isolement, le transfert, c'est pour les femmes le moyen d'isolement préféré de l'AP. Depuis longtemps déjà je proteste par le silence. Alors, en dehors de l'heure de promenade avec deux prisonnières, c'est Rosa Luxemburg qui est mon seul interlocuteur.

Lire Rosa Luxemburg en prison, lire ses lettres en détention, c'est avoir l'impression que la prison reste éternellement même: ses moyens pour tenter de vous soumettre, mais parfois un respect qui ne peut s'empêcher de transparaître pour la volonté inflexible que vous pouvez montrer.

La lecture en prison de Rosa Luxemburg en prison prend une extraordinaire profondeur et une profonde résonance. La description de son quotidien entre silence et travail intellectuel, l'évocation de tout ce que représente un transfert, la condamnation à dix jours pour révolte contre un surveillant qui lui interdit d'aborder un sujet pendant un parloir, tout me parle fortement, étrangement. Le silence qu'évoque RL, est celui qui règne autour de moi, la condamnation fait écho aux nombreux mitards connus pour refus de transfert ou autres et diverses raisons, l'ambivalence du personnel entre respect pour la résistance quotidienne et blessures répétées de mille petites atteintes, je la retrouve dans certaines lettres. Et je retrouve, l'extraordinaire impression d'isolement incommensurable quand des nouvelles terribles vous arrivent: pour RL, les morts de la guerre 14-18.

L'observation du ciel, des innombrables nuances qu'il prend de l'aube à l'aurore, des oiseaux peu romantiques qui squattent la cour, le suivi à distance de la vie quotidienne des prisonnières, nous mettent en phase. La respiration semble parfois se suspendre comme le temps.

Et puis il y a , partagée, l'obstination politique à travailler entre quatre murs malgré la prison. Il y a le regard des surveillante devant ce travail obstiné, il y a l'attention des prisonnières et leurs attentions qui vous arrivent malgré les ordres carcéraux d'isolement.

Lire Rosa Luxemburg en prison, c'est affirmer sa résistance mais aussi la permettre.

Les combats en prison ont été nombreux : au mitard de Fleury, une grève dure qui me mènera à l'hôpital pour refus des conditions qui règnent dans les cellules: pas d'eau, repas passé sous les grilles, un mince matelas de mousse sur le sol. Puis après un troisième transfert à Chalon, un jour de Pâques, la montée sur les toits de la prison avec pour tout texte revendicatif un poème de Verlaine: "le ciel est par dessus les toits ...". Un autre combat, à Lille, pour que l'on s'adresse à vous avec correction: refus de douche pendant près de deux mois, la prison cède. A chaque transfert, le refus de la photo entraîne une connaissance étendue et comparée des différents mitards des prisons fréquentése, et à Metz, enfin le refus de faire quelque demande que ce soit, visite ou livres. Et pourtant les livres de RL arrivent dans ma cellule et la seule personne qui a le droit de visite vient un beau matin. La prison a bien voulu céder.

Mais lire Rosa Luxemburg en prison, c'est aussi suivre ses analyses et voir ce qu'elles ont de relevant pour nous aujourd'hui, c'est être portée vers le haut, c'est aiguiser son intelligence, c'est devenir une autre, c'est apprendre et comprendre.

Et surtout, lire Rosa Luxemburg en prison, pour un militant politique, c'est réfléchir à son propre combat, au système que l'on a combattu, et que l'on continue à combattre.

Lire Rosa Luxemburg en prison, c'est vivre beaucoup plus intensément, faire tomber les murs, rire toute seule d'une saillie et admirer ses trésors d'écriture.

Lire Rosa Luxemburg en prison, c'est vivre consciente et vivre libre.
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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 14:21

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Message urgent d'une camarade

 

Je sais c'est dimanche et le 17 c'est déjà demain mais comme il s'agit d'Ayotzinapa, je me dis que vous pouvez faire vite très vite même un dimanche. Si vous êtes d'accord avec le texte signez, et faites signer ... Je vous ai fait une traduction vite fait pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol (je compte sur votre indulgence pour les erreurs inévitables) alors vite vite  Ayotzinapa n'attend pas les disparus non plus...
Besos a todos

 

tout-le-monde-descend.jpg

Carte de prison de Bruno Baudrillard



Nous lançons cet appel au sujet de ce qui s'est passé à Ayotzinapa, Guerrero face aux dernières informations et mobilisations, ce texte a été élaboré par différents collectifs pour le diffuser et le faire parvenir aux normaliens et à leurs familles, si en tant qu'individu, groupe, collectif, organisation, vous souhaitez le signer, nous vous demandons de le faire au plus tard le 17 novembre en retournant votre signature à :

 

liberonsles@riseup.net

 

Appel

Notre douleur, notre rage


et maintenant comment faire pour continuer  à avancer dans cette nouvelle étape?

Depuis le 26 septembre 2014, le Mexique se regarde et le monde à nouveau découvre une réalité que l'on ne peut plus cacher qui est  devenue toujours plus présente et de la forme la plus terrifiante. C'est le même lieu que le Mexique de douleur et de mort ne plus ignorer sa réalité, c'est le lieu qui a  empli le monde entier d'indignation, c'est le lieu dans lequel le secret muet s'est converti en cri de douleur et de rage.


43 étudiants disparus, trois étudiants assassinés. Tous assassinés et disparus à Iguala, tous assassinés et disparus par l’État. Tous assassinés et disparus par le pacte d'impunité qui lie la classe politique.

Mais désormais il ne suffit plus de parler d'impunité car les institutions qui auraient dû exercer la justice non seulement ne le font pas mais se protègent elles-mêmes de leurs propres délits, en réalité nous sommes devant un système qui trouve toujours comment et qui punir de façon exemplaire et spectaculaire (coupable ou innocent) afin de pouvoir garder intacts le grand commerce de la corruption ainsi que les structures brutales du pouvoir qui maintiennent le pays entier submergé par la violence.


Au Mexique ce n'est pas le système qui est corrompu, c'est la corruption qui est le système. Ce n'est pas qu'il y ait de plus en plus de vides de l’État, mais que ce qui apparaît comme des vides est en réalité plein de la nouvelle mutation de l’État mexicain : le Narco-Etat. *


Le couple Abarca est une terrifiante démonstration du lien entre gouvernement et crime organisé, mais le pire c'est que ce n'est pas le seul ou la pire des preuves, c'est précisément la démonstration de ce que sont devenues les institutions du Mexique.A  Iguala, les 43 étudiants de Ayotzinapa sont également la terrible évidence de ce que les actions du Narco-État sont contre insurrectionnelles, qu'elles cherchent la criminalisation des luttes, qu'elles recherchent le contrôle à travers la terreur, qu'elles recherchent le génocide de l'espoir.


Dans ce Mexique brisé, sécurité signifie vivre terrorisé entouré de militaires et policiers, surveillés en permanence. Dans ce Mexique brisé, les appareils des droits de l'homme sont utilisés pour garantir aux véritables agresseurs d'échapper à la justice et qu'ils puissent continuer à agresser.

Dans ce Mexique brisé, l'ex-maire d'Iguala, José Luis Abarca, est accusé de nombreux délits, mais pas de celui qui entraînerait la reconnaissance de la responsabilité de l’État, celui de disparition forcée.


Dans ce Mexique brisé, María de los Angeles Pineda est maintenue aux arrêts pendant 40 jours et Noemi Berrument Rodriguez, protectrice du couple accusé, est laissée en liberté, alors que ceux qui s'opposent au système, ceux qui défendent la terre, ceux qui exigent justice, ceux qui se solidarisent avec les familles des 43 étudiants disparus par l’État, ceux qui éclatent d'indignation, sont immédiatement emprisonnés.

Dans ce Mexique brisé le pouvoir se scandalise lorsque quelqu'un brûle une porte en bois, tandis que pour les centaines de milliers de morts, les centaines de milliers de disparus, les centaines de milliers de déplacés, n'existent que des montages médiatiques, de longs procès bureaucratiques, de fausses condoléance et jamais justice n'est faite.


Le message qu'il y a derrière la façon dont tout à été fait à Iguala, derrière les milliers de morts et de disparus dans tout le Mexique, c'est qu'aucune vie n'a de valeur, et qu'à partir de ces « nouvelles institutions » la façon de gouverner est désormais la mort.


Pour toutes ces raisons, après que le monde a espéré une réponse sur la localisation des 43 normaliens disparus à partir d'une enquête rigoureuse, il est indignant et douloureux que les enquêteurs démontrent non seulement  leur incompétence mais également leur impressionnant manque de respect minimum dû aux familles des victimes et à travers elles à toute la société, car en réalité leur unique but est celui de faire dévier les enquêtes afin d’occulter la vérité.


L'indignation a grandi, a débordé les places, croissant semaine après semaine. Les manifestations, les actions, les grèves, démontrent que malgré les mensonges, les montages, les calomnies et les tromperies de la part du « Gouvernement mexicain »  toujours absent lorsqu'il s'agit de donner des réponses, le peuple mexicain et d'autres parties du monde, ont fait leur le slogan « Vivants ils les ont pris, vivants nous les voulons !


Dans de nombreux endroits aussi bien au Mexique qu'à l'extérieur du pays des étapes importantes sont franchies passant rapidement à de nouveaux cris qui résonnent # Nous ne vous croyons pas, # C'est un coup de l’État # C'est bon, j'en ai marre, #Nous sommes tous Ayotzinapa.


A Iguala est devenue visible la logique politique qui a fait que dans notre pays 180 milles morts nous font mal et que nous continuons d'attendre plus de 20 milles disparus.


Aujourd'hui nous rejoignons la rage active des pères et des mères des étudiants disparus, aujourd'hui nous leur disons que nous attendons que les 43 reviennent,que nous ne croyons pas à la farce avec laquelle ils prétendent fermer le dossier de cette indignation et de rage globale. Ayotzinapa est le début de quelque chose, qui grandit dans les salles de classe et dans les rues.


Ces dernières semaines un mouvement, qui clairement  identifie qui ils sont, est en train de naître, dans ce nouveau processus la peur est en train de reculer, il devient impossible de rester simple spectateur et la possibilité de se demander :


Que faire pour que notre énergie sociale parvienne à ouvrir une voie qui permette à la société, depuis le bas,  d'imposer au gouvernement la vérité avec toutes ses conséquences ?


Comment faire pour continuer à avancer dans cette nouvelle étape ?


Ayotzinapa ne fait pas seulement mal au Mexique mais c'est le monde entier qui a mal.

Signatures

Compañeras y compañeros:

Desde México, mandamos este pronunciamiento por lo sucedido en
Ayotzinapa,Guerrero y ante las ultimas noticias y movilizaciones, este
texto se trabajo entre varios colectivos para difundirlo y hacerlo llegar
a los normalistas y a sus familias, si desean anexar de manera solidaria
su firma como organización, colectivo, grupo o individuo, les pediríamos
nos manden su firma ( o nombre) a este mismo correo:
liberonsles@riseup.net, el plazo que se acordó para el cierre de envío de
firmas es hasta el día lunes 17 de noviembre 2014.

Compas, favor de no publicar este pronunciamiento antes de recolectar
todas las firmas nacionales e internacionales- gracias! Una vez el
pronunciamiento firmado en su totalidad, se los haremos llegar.

Vivos se los llevaron, vivos los queremos !!!!!

Pronunciamiento :

Nuestro dolor y nuestra rabia
¿Cómo seguimos caminando en esta nueva etapa?

Desde el 26 de septiembre de 2014 México se vio a sí mismo y el mundo
nuevamente volteó a ver una realidad ya inocultable que se hizo presente
de la forma más terrible. Iguala es el lugar en el que el México de dolor
y muerte ya no pudo evadir su realidad, el lugar que ha llenado al mundo
entero de indignación, el lugar en el que el secreto a voces se convirtió
en un grito de dolor y rabia.

43 estudiantes desaparecidos, tres estudiantes asesinados, dos jóvenes
deportistas asesinados, una mujer asesinada. Todos ellos asesinados y
desaparecidos en Iguala, todos ellos asesinados y desaparecidos  por el
Estado.  Todos ellos asesinados y desaparecidos por el pacto de impunidad
de la clase política.

Pero ahora resulta insuficiente hablar de impunidad por que las
instituciones que debían de ejercer justicia no solo no lo hacen sino que
se protegen a sí mismas de sus propios delitos, en realidad estamos ante
un sistema que siempre encuentra cómo y a quién castigar de manera
ejemplar y espectacular (culpable o inocente) para así poder mantener
intactos al gran negocio de la corrupción y a las brutales estructuras de
poder que mantienen al país entero sumergido en la violencia.

En México el sistema no está corrupto, la corrupción es el sistema. No es
que el Estado se esté llenando de vacíos, sino que esos que parecen vacíos
están llenos de la nueva mutación del Estado Mexicano: el Narco-Estado. La
pareja Abarca es una terrible muestra de la vinculación entre gobierno y
crimen organizado, pero lo más terrible es que no son la única o la peor
muestra de ello, son precisamente una muestra de lo que son ahora las
instituciones en México. Iguala, los muertos, los 43 estudiantes de
Ayotzinapa son igualmente la terrible evidencia de que las acciones de
este Narco-Estado no sólo son de contrainsurgencia, no sólo buscan la
criminalización de la protesta, buscan el control a través del terror,
buscan el genocidio de la esperanza.

En este México quebrado, seguridad significa vivir aterrado rodeado de
militares y policías, vigilado constantemente. En este México quebrado,
los aparatos de derechos humanos se utilizan para asegurarse de que los
verdaderos agresores evadan la justicia y puedan seguir agrediendo.

En este México quebrado, al ex–alcalde de Iguala, José Luis Abarca, se le
acusa de varios delitos, pero no del que implica reconocer la
responsabilidad del Estado, el de desaparición forzada.

En este México quebrado, a María de los Ángeles Pineda se le dan 40 días
de arraigo, y a Noemí Berumen Rodríguez, encubridora de la pareja acusada,
la dejan en libertad, mientras quienes se oponen al sistema, quienes
defienden la tierra, quienes exigen justicia, quienes se solidarizan con
las familias de los  43 estudiantes desaparecidos por el Estado, quienes
estallan de indignación, son inmediatamente encarcelados.


En este México quebrado el poder se escandaliza cuando alguien quema una
puerta de madera,  pero para los cientos de miles de muertos, para los
miles de desaparecidos, para los desplazados, solo hay montajes
mediáticos, largos procesos burocráticos y falsas condolencias, pero nunca
justicia.

El mensaje que hay detrás de la forma en que hicieron todo en Iguala,
detrás de los miles de muertos y desaparecidos en todo México, es que
ninguna vida vale, que desde esas “nuevas instituciones” la muerte es la
forma de gobernar.

Por todo esto, después de que el mundo ha esperado una respuesta acerca
del paradero de los 43 normalistas desaparecidos a partir de una
investigación rigurosa, es indignante y doloroso que los encargados de
hacerla no solo estén  mostrando incompetencia, sino una impresionante
falta del más mínimo respeto a los familiares de las víctimas y a través
de ellos a la sociedad toda, porque su única finalidad es la de desviar
las investigaciones para ocultar la verdad.

La indignación ha ido creciendo, desbordando plazas, creciendo semana con
semana. Las manifestaciones, las acciones, los paros, demuestran que pese
a las mentiras, los montajes, las calumnias y las burlas por parte del
“Gobierno Mexicano”, siempre ausente cuando se trata de dar respuestas, el
pueblo de México y de otras partes del mundo, ha hecho suya la consigna de
¡Vivos se los llevaron, vivos los queremos! Se están dando pasos
importantes en muchos lugares dentro y fuera de México, en los que
rápidamente se ha pasado a los nuevos gritos que resuenan: #NoLesCreemos,
#FueElEstado, #YaMeCanse, #AyotzinapaSomosTodos.
En Iguala se hizo visible la lógica política que ha hecho que en nuestro
país nos duelan  más de 180 mil muertos, y que sigamos  esperando a los
más de 20 mil desaparecidos.

Hoy, nos sumamos a la rabia activa de los padres y madres de los
estudiantes desaparecidos, hoy les decimos que estamos esperando a que los
43 regresen, no creemos la farsa con la que pretenden dar carpetazo a esta
indignación y rabia global. Ayotzinapa es el inicio de algo, que está
creciendo en las aulas, en las calles.

Estas últimas semanas se ha gestado un movimiento que tiene muy claro
quiénes son ellos, en este nuevo proceso se está perdiendo el miedo, se
vuelve imposible quedarse como espectador y se abre la posibilidad de
preguntarnos: ¿Cómo hacer  para que esta energía social logre abrir un
camino que permita a la sociedad, desde abajo, imponerle al gobierno la
verdad con todas sus consecuencias? ¿Cómo seguimos caminando en esta nueva
etapa?

Ayotzinapa no sólo le duele a México, le duele al mundo.

( firmas)

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 18:16

Pour consulter le blog: linter.over-blog.com

 

La mort de Rémi Fraisse aurait dû permettre  la prise de conscience des violences policières. Mais ...

au contraire on a assisté à une débauche de condamnations des "casseurs", à la mise en accusation des défenseurs des ZAD, au soutien à la tentative de masquer les conditions de sa mort, dont on sait maintenant que dès le tir, on savait.

 

On assiste maintenant à l'évacuation des ZAD, à l'interdiction de manifestations.

 


http://www.anticapitalisme.be/?p=926

 


ATTENTION PUBLICITES IMPOSEES par l'hébergeur. Nous avons été avertis de la présence de publicités, très agressives, mensongères, voire pro-israéliennes, sur le blog. Nous cherchons une solution: merci pour ceux qui le peuvent, en attendant, de charger un bloqueur de publicités, tel ADBLOCK.


 

Ci-dessous les morts de la police et de la prison recensés ces dernières années. Nous y ajoutons ceux qui ont marqué notre histoire, Pierre Overney par des nervis, Malik Oussekine, Vital Michalon. Et pour Vital Michalon comme pour Rémi Fraisse, à trente ans de distance, se poser la question de la similitude de ces morts en manifestant.

 

flics-30.jpgcollage de Joëlle Aubron

 


Contre les violences policiéres témoignages


Rémi n'était pas le premier... Il faut que ca cesse !

VICTIMES DE LA POLICE connues DE 2005 A 2013 en France :

 

2005 : 6 morts, 3 blessés grave :
- Janvier : Abou Bakari Tandia meurt des suites de sa garde-à-vue au commissariat de Courbevoie (92).
- 7 Mars : Balé Traoré grièvement blessé à bout pourtant par un policier dans le quartier de la Goutte d’Or ( paris 18) alors qu’il n’avait lui même pas d’arme.
- Avril : Un jeune de 17 ans, tué lors d’une poursuite par des policiers à Aubervilliers (93)
- Octobre : Samir Abbache 26 ans, tué à la prison de Mulhouse (68)
- Octobre : Zied 17 ans et Bouna 15 ans, poursuivis par la police et morts électrocutés dans un transformateur à Clichy-sous-Bois (93).
- Novembre : Eric Blaise retrouvé mort dans des circonstances suspectes au mitard à Fleury-Mérogis (91)
Juillet 2005 : Aux Mureaux ( 78) un adolescent de 14 ans touché par un tir de flash ball perd un œil.

 

2006 : 10 morts, 7 blessés :

 
- Janvier : Eric Mourier 28 ans, mort au mitard de la prison Saint-Joseph (69).
- Mars 2006 : 2 frères insultés et battus par des policiers chez eux devant leur mère à Cergy (95).
- Mai : Fethi Traoré 31 ans, poursuivi par la police il se noie dans la Marne (94).
- 29 Mai : Komotine mère de famille, insultée gazée menottée et traînée par 4 policiers devant ses enfants et ses voisins à Montfermeil ( 93).
Juin : Vilhelm Covaci 20 ans, noyé dans le canal de Saint Denis (93) lors d’une poursuite
Daniel Moldovan a également sauté dans l’eau avant d’être interpellé et tabassé jusqu’à en perdre connaissance.
- Deux réfugiés poursuivis, écrasés sur une autoroute à Calais (32). [juin 06]
- Octobre : Clichy-sous-Bois un jeune de 16 ans touché au flash ball perd un œil.
- Novembre : Taoufik El-Amri noyé par hydrocution dans un canal de Nantes (44) après un contrôle de police.
- Décembre :Guillaume Perrot retrouvé noyé à Corbeil-Essonnes après avoir été laissé seul sur la berge de la Seine par des policiers.
- Août : Albertine Sow enceinte au moment des faits a été frappée au ventre et gazée par des policiers alors qu’elle était témoin de violences policières à Paris.


2007 : 19 morts, 2 blessés :

 
- Janvier : Jonathan 24 ans mort en tombant d’un toit en voulant échapper à la police à Montpellier (34).
- Fevrier : Raouf et Tina 15 et 17 ans, morts lors d’une poursuite par des policiers à Saint-Fons, près de Lyon (69). [fév 07] 1 rescapé de 16 ans, Myriam Bahmed 17 ans tombe dans le coma.
- Louis Mendy 34 ans père de famille, tué d’une balle dans la tête par un policier à Toulon (83).
- Pierre visé à la tête et frappé par un flash-ball dans une manifestation lycéenne. Pierre a perdu l’œil droit le 27 novembre 2007 à Nantes.
- Mai : 1 jeune de 17 ans blessé par balle par un policier à Grigny (91)
- Juin : Un homme de 58 ans, mort dans la cellule de dégrisement du commissariat à Bordeaux (33).
- Lamine Dieng 25 ans, meurt dans un fourgon de police à Paris (75).
- Nelson 14 ans mort après avoir été fauché par une voiture de police sur un passage clouté à Marseille (13). [juin 07]
- Elmi Mohammed 23 ans, mort noyé dans la Saône après avoir été poursuivi par la police (69). [juin 07]
- Juillet : 1 homme de 40 ans, tué par balle par des policiers du Service régional des transports de la gare du Nord à Paris. [27 juillet 2007]
- Ait Brahim Moulay Mohamed 27 ans, mort par pendaison dans les douches du centre de rétention administrative de Bordeaux (33).
- Un homme de 37 ans, mort lors de sa garde-à-vue à Rouen (76).
- Septembre : Un homme de 48 ans, mort dans une cellule de dégrisement au commissariat de Dieppe (76).
- Une femme de 51 ans Chulan Liu « sans papiers » morte après un saut par la fenêtre à l’arrivée de la police, Paris (75) ( 25 septembre 07)
- Joseph RANDOLPH 42 ans, mort suite à son interpellation.
(Paris, 8 septembre )
- Novembre : Larami et Mushin morts suite à une collision avec une voiture de police à Villiers-le-Bel (95).


2008 : 11 morts et au moins 7 bléssés ( connus)
- Janvier : Lu Semedo Da Veiga 28 ans, mort à la prison de Fresnes (94) suite à un refus de soins.
- Reda Semmoudi defenestré par la police lors d’une perquisition à Noisy-le-Sec (93).
- Avril : Baba Traoré 29 ans mort noyé dans la Marne (94) suite à une poursuite par la police.
- Mai : Abdelakim Ajimi mort étouffé par plusieurs policiers à Grasse (06).
- Joseph Guerdner 27 ans tué de 7 balles dans le dos en fuyant menotté dans le Var (83).
- Lamba Soukouna 28 ans frappé à coup de crosse et de flash ball à la tête par un brigadier en présence de 3 autres « collègues » à Villepinte. [8 mai 2008] Lamba souffre de la drépanocytose, il a porté plainte.
- Juin: Mohamed 39 ans père de famille tué par balles à Corbeil-Essonnes (91). [19 juin08]
- Salem Essouli, mort par manque de soins au centre de rétention administrative de Vincennes (75).
- Août : Fakraddine Zarai Zarai 30 ans, mort par pendaison au radiateur de sa cellule dans la prison de Saint Quentin Fallavier à Lyon (69). [8 août 2008] A 2 semaines de sa libération.
- Septembre :Ilies 16 ans mort lors d’une poursuite par des policiers de la BAC de Romans sur Isére (Drôme). [29 septembre 2008]
- Octobre : Elvis Akpa mort suite à une chute du septième étage en tentant d’échapper à la police à Paris. [1er Octobre 2008]
- 1 homme de 22 ans et 1 adolescent de 14 ans matraqué et blessé par un projectile de Taser par deux policiers pendant un contrôle d’identité à Montfermeil (93).[8 octobre 2008] Les deux frères bénéficieront de six jours d’ITT.
- Abdoulaye Fofana 20 ans tabassé dans le hall de son immeuble par 2 policiers à coups de matraque, tonfa et crosse de flash-ball, à Montfermeil(93). [14 octobre 2008]
- Novembre : Naguib Toubache 20 ans tué par la balle d’un gendarme à Montataire dans l’Oise (60). [28 nov 08]


2009 : 5 morts, et au moins 5 bléssés graves (connus) :
- Mars : 1 homme de 29 ans tué par un policier au péage de Courtevroult lors d’une course poursuite à Bussy Saint-Georges (Seine-et-Marne).
[7 mars 2009]
- Mai :Oussama Mouhtarim 21 ans plongé dans le coma après une interpellation en gare de Massy (92). [28 mai 09]
- Juin :ALI ZIRI 69 ans mort à la suite d’un contrôle policier à Argenteuil (92).[9 juin 2009]
- Arezki K. 61 ans battu par des policiers à Argenteuil (92). [9 juin 2009]
- Un étudiant de 25 ans à été touché par un tir de flash ball et a perdu son œil. (Toulouse, en mars )
- Un jeune à Neuilly-sur-Marne, en mai perd également son œil à la suite d’un tir de flash ball.
- Juillet : Joachim Gatti touché au visage par un tir de flash ball, il perd un œil.( Juillet 2009 à Montreuil )
- Mohammed Bemouna selon la justice mort par pendaison en garde à vue malgré qu’il n’y ai aucune traces de pendaisons sur le corps du jeune homme à Firminy dans la Loire (08/07/2009).
- Août : Yakou SANOGO 18 ans mort lors d’une course poursuite par la police à Bagnolet (93). [9 août 09]
- Mohamed Boukourou 41 ans mort dans un fourgon de police où il avait été conduit de force, à Valentigney (25). [12 nov. 2009]


2010 : 9 morts et au moins 4 blessés ( connus) :
- Septembre : Lassana DIARRA mort en garde à vue dans un commissariat de la région parisienne. [2010]
- Avril : Philippe C. 35 ans dans le coma suite à une altercation avec un policier dans le commissariat du 18e arrondissement de Paris. [13 avril 2010]
- Mickaël Verrelle 29 ans Battu à Chambéry par un policier.
Dans le coma.[23/24 avril 2010]
- Juillet : Karim BOUDOUDA 27 ans tué d’une balle dans la tête par la police à Grenoble. [16/07/2010]
- Luigi Duquenet 22 ans, tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi au cours d’une course-poursuite après avoir forcé un contrôle. En loir et cher. [16-17/07/2010]
- Le 8 Août 2010, a Mantes la jolie ( 78) un jeune de 17 ans se noie en tentant d’échapper à la police.
- Septembre : Anis Feninekh 28 ans tabassé par un policier à Juvisy.
- Octobre : un lycéen de Montreuil est touché par un tir de flash ball au visage, il perd un œil.
- Louis Klinger meurt lors de son interpellation par la police à Dijon.
- Novembre : Mamadou Marega meurt après s’être fait tapé et tazé par la police dans un immeuble à Colombes (92).
- Décembre : Mostefa Ziani résident d’un foyer de Marseille, est décédé lundi matin après avoir été victime d’un arrêt cardiaque dû a un tir de flash-ball d’un policier. (14 Décembre )


2011 : Au moins 10 morts ( connus ) :
- Le 1er Janvier Steve 25 ans est tué par balle par la police en seine et marne.
- Le 23 Février à Lyon un jeune homme de 20 ans est abattu de 2 balles tirées par la police.
- 13 avril 2011 : un homme de 43 ans, connu comme schizophrène, meurt à Angers après son interpellation Le parquet saisit l’IGPN.
- Le 5 juin Une fillette de neuf ans se trouve toujours dans le coma après avoir été grièvement blessée à la tête, lors d’affrontements dans le quartier sensible des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, dans l’Essonne.
Les circonstances du drame restent pour l’heure contradictoires. Le père de la victime accusait dès lundi la police d’avoir blessé sa fille avec un flash ball.
- Le 25 juin un jeune homme de 25 ans souffrant apparemment de graves troubles psychiatriques, a été tué dans un échange de tirs avec des policiers près de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
- Juillet 2011 : un jeune de Nanterre Mohamed est décédé après une chute de son deux roues alors que les policiers lui auraient tirés dessus au flash-bal. Cette chute a entraîné sa mort.
- Le 29 Août, Un jeune homme est décédé à Neuilly-sur-Seine (92) après une course poursuite en scooter avec la police.
- 20 sept 2011 : une personne autiste de 48 ans interpellé en pleine crise à Marseille meurt d’un arrêt cardio-vasculaire. Le parquet saisit l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et ouvre une enquête pour homicide involontaire.
- 5 novembre : Paris st Lazare : Un homme meurt d’un infarctus suite à son interpellation violente.
- Le 27 Décembre à Clermont-Ferrand un jeune se tue en voiture parce qu’il est poursuivis par la police.


2012: Déjà 2 morts ( connus) :
- 11 janvier 2012 : Abdel 25 ans meurt à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) d’une crise cardiaque lors d’un contrôle.
- 10 janvier 2012 : Décès de Wissam El-Yamni, 30 ans, tombé dans le coma depuis son interpellation la nuit de la Saint-Sylvestre à Clermont-Ferrand.
- 21 avril 2012 : Amine BENTOUNSI, abattu d'une balle dans le dos par un flic meurtrier à Noisy le sec, alors qu'il s'enfuyait à la suite d'un contrôle d'identité.
- 5 juin 2012 : Youcef Mahdi noyé à la suite d'une course poursuite à Dammarie les lys
- 27 juin 2012 : Nabil Matboul abattu à bout portant par un agent de la B.A.C à Millau


- 14 février 2013 : Yacine AIBECHE tué par un policier qui n'était pas en service à Marseille
- 28 MARS 2013 Lahoucine AIT OMGHAR, par plusieurs policiers à Montigny en Goelle à la suite d'une interpellation.
- 7 JUIN 2013, Fahmi à Nanterre se prend 3 Balles dans le corps par des policiers, il est coté passager dans une voiture.
- 9 juin 2013, Un homme du voyage tué par les gendarmes à Montereau-Fault-Yonne
- 11 juin 2013, un homme entre la vie et la mort, tazé par des policiers à chatelet...


- 17 octobre 2014 Thimothée Lake abattu par la BAC à Toulouse


La ZAD de Rouen en hommage à Rémi Fraisse avant l'évacuation et pendant.


Photo : La lâche police française a expulsé violemment la ZAD urbaine de Rouen en hommage à Rémi cette nuit. Communiqué et photos : https://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2014/11/07/un-communique-de-la-zad-de-rouen/ On apprend également que, comme la manif nantaise du week end dernier, la manif de Rennes organisée ce samedi est déclarée illégale par la préfecture, ouvrant ainsi la voie à une répression féroce. Raison de plus pour s'y rendre nombreu/ses/x et déterminées : rdv à 15h place St Michel ! http://www.ouest-france.fr/rennes-manifestation-tres-haut-risque-samedi-dans-le-centre-ville-2956363

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 21:04

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ATTENTION PUBLICITES IMPOSEES par l'hébergeur. Nous avons été avertis de la présence de publicités, très agressives, mensongères, voire pro-israéliennes, sur le blog. Nous cherchons une solution: merci pour ceux qui le peuvent, en attendant, de charger un bloqueur de publicités, tel ADBLOCK.

 

Samedi 30 août 2014 à 12h30. Mairie du 20e arrondissement.

6 place Gambetta Métro Gambetta

Rassemblement et repas en soutien à la Cantine des Pyrénées.

 

Rassemblement et repas en soutien à la Cantine des Pyrénées

Lundi 11 août 2014, la Cantine des Pyrénées a été expulsée du bâtiment qu'elle occupait depuis décembre 2012, au 331 rue des Pyrénées dans le 20ème arrondissement à Paris. Toutes les tentatives de pérennisation du lieu ont échoué. Nous étions expulsables depuis le 6 septembre 2013, c'est désormais chose faite : les repas accessibles à tous, les cours de français, les permanences d'entraide et la volonté de solidarité sont maintenant à la rue avec les six habitants qui ne se sont vus proposer aucune solution.


Depuis un an et demi, le collectif de la cantine des Pyrénées essayait de mettre en place un espace de solidarité de classe. Il s'agissait de faire de ce lieu un endroit de rencontre et d'échange pour que toute personne en galère, précaire, sans-papiers, mal-logée ou simplement intéressée puisse participer et s'y organiser. Une trentaine de personnes en avait les clefs, et plus de cent personnes se sont relayées pour y cuisiner. Parmi les actions initiées par la cantine :


La création d'un collectif de Mal-Logés révoltés contre les problèmes de logement. On pouvait aussi y recevoir ou y donner des cours de français sans avoir à se justifier de quoi que ce soit.


Chaque dimanche soir se tenaient des séances de cinéma gratuites.


La Cantine se mobilisait au quotidien pour dénoncer des actes qu'elle estimait inacceptables (affiches pour rendre hommage à une voisine assassinée, victime d'un crime sexiste...).


La Cantine a aussi été mise à la disposition d'un collectif de soutien à d'anciens militants politiques allemands des années 70, extradés en 2011. Les ouvriers de PSA en grève contre leur licenciement y ont collecté de l'argent pour leur lutte au cours d'un repas...


Ce lieu était nécessaire pour beaucoup, car les conditions de vie et de travail dues à la structure même du capitalisme, ne laissent que trop peu d'espace pour résister collectivement.


La Cantine ne cherche pas à faire de bénéfices et le paiement d'un loyer au prix du marché est incompatible avec son action. C'est pourquoi nous avons occupé illégalement un immeuble vide. Nous n'avons eu aucun scrupule à le squatter dans la mesure où ce lieu appartient à un groupe immobilier qui participe à la spéculation en chassant les plus pauvres du centre de la ville. En automne, une élue est venue de sa propre initiative et des vœux ont ensuite été votés au conseil de Paris : « (…) la Ville de Paris étudie toute solution permettant de pérenniser l'activité associative de « La cantine des Pyrénées » dans une autre implantation (...) ». Pendant plusieurs mois, alors que nous avons attiré leur attention sur des locaux qui nous convenaient, les services de la mairie ne nous ont fait visiter qu'un entrepôt sans fenêtres, sans cuisine, ne donnant pas sur la rue, avec accès restreint (digicode). Nous avons évidemment refusé. Au printemps, force a été de constater que rien n'aboutissait, nous leur avons donc demandé d'appuyer notre candidature pour l'accession à un local commercial de Paris Habitat, avec un loyer plutôt modéré. Là encore, on nous a répondu négativement. Ils ont préféré le louer à un vendeur de sandwichs. Après les élections municipales et européennes, ils ne répondaient plus à nos mails, ni à nos appels téléphoniques, et quand nous sommes allés les voir, ils nous ont dit qu'ils ne pouvaient rien pour nous. Depuis qu'elle a été réélue, l'équipe municipale ne veut plus entendre parler de la Cantine, elle se retranche dans le mensonge en affirmant publiquement que nous ne voulons pas payer un loyer alors que des négociations étaient en cours depuis des mois avec la mairie et le propriétaire du lieu. Nos échanges de mail le prouvent. Nos textes distribués et les dossiers de candidatures que nous avons envoyés au cabinet de la mairesse le prouvent aussi.


Nous voulons poursuivre notre action sans « revoir notre modèle économique » selon l'expression de la mairie, car nous refusons de servir des repas plus chers. La mascarade n'a duré que le temps des élections car leurs intérêts ne sont pas les nôtres. Leurs décisions et ambitions reposent sur le pouvoir et sur l'argent. Ils préfèrent voir des gens à la rue, isolés et crevant de faim plutôt que de louer un lieu à des gens qui résistent.


Sortir de l'anonymat des rues parisiennes, se rencontrer, résister côte-à-côte a été l'ambition de la Cantine.


Nous pensons que les habitants d'un quartier ne se rencontrent pas seulement dans une file d'attente au supermarché du coin. La Cantine était un lieu qui permettait de partager non seulement des problèmes, un rythme de vie et une fatigue mais aussi des idées, des colères et des solidarités. Afin de prendre conscience que nous vivons une réalité commune : la condition d'exploité.


Nous considérons le social et nous considérons la solidarité comme l'arme des peuples.


Nous ne comptons pas rester passifs ! Nous revendiquons le droit à occuper l'espace public, bail ou non, la nécessité de lieux de solidarité, de résistance et d'organisation n'est plus à démontrer. Là où l'on nous dit que nous ne sommes pas légitimes à occuper la Cantine des Pyrénées, nous répondons que ce sont plutôt les spéculateurs, marchands et autre capitalistes qui envahissent chaque mètre carré qu'on devrait exproprier.

Vive la solidarite ! Ne nous laissons pas faire ! La cantine vivra ! La cantine vaincra !


Rendez vous tous les samedi a partir de 12h en face de la cantine pour dejeuner et discuter .

Pour être tenu au courant de la suite des activités de la cantine, vous pouvez nous envoyer un mail à cette adresse et appeler à ce numéro : 0771161258


contact.cantine.des.pyrenees@gmail.com

Lien : http://paris.demosphere.eu/rv/34690

 

 

Rendez vous tous les samedi à partir de 12h en face de la cantine

pour dejeuner et discuter .

Pour être tenu au courant de la suite des activités de la cantine, vous pouvez nous envoyer un mail à cette adresse et appeler à ce numéro : 07 71 16 12 58


contact.cantine.des.pyrenees@gmail.com

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 21:06

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Après différentes soirées organisées sur Clermont Ferrand (émission de radio, concerts et rassemblements de soutien…) contre la taule, la CNT/AIT-63 organise une soirée débat « Abolition de la prison » au café lecture des Augustes avec la présence des collectifs contre tous les enfermements et pour la parole des prisonnier-es: Papillon et l’Envolée St-Etienne, avec Jean-Marc Rouillan et la CNT-AIT 63. 

Table de presse abolitioniste, avec notamment le « Guide de soutien aux prisonnier-es », gratuit, dont nous relayons la diffusion localement. 

la soirée débute à partir de 19h30 au Café Lecture Les Augustes (5 rue sous les Augustins) ! Entrée libre et gratuite.

https://www.youtube.com/watch?v=fXYRdnC6IoM (entretien avec  JMR le 17-12-12)

Affiche 14 mars 2014

Eté 2013, un atelier animé par Jean-Marc Rouillan sur l'abolition de la prison avait montré l'intérêt de cette discussion. Nos camarades de Clermont-Ferrand reprennent cette initiative. C'est vraiment un débat d'une extrême richesse et qui permet de réfléchir dans une véritable perspective révolutionnaire. ...

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Des chapiteaux sous le soleil d'Auvergne dans la commune de Saint-Amant-Roche-Savine, une cour de collège où l'on mange, danse le soir, des tentes, des spectacles, des stands dont celui de stopextraditions et linter pour Sonja Suder et Christian Gauger. Des amis et camarades de la région et bien au-delà.

 

Abolition de la prison

 

Samedi après-midi, un atelier sur la prison est animé par Jean-Marc Rouillan. Le chapiteau est plein, de nombreuses personnes interviennent et la discussion va directement au fond du problème: l'abolition.

 

Comment imaginer un combat révolutionnaire et la société qui en naîtrait ... avec des prisons. L'extrême majorité des prisonniers viennent des classes populaires.Et la prison est un lieu de torture: peut-on aménager la torture. C'est le dilemme dans lequel se trouvent les partis et les organisations des droits de l'homme: protester, obtenir des aménagements, voire défendre la nécessité des lieux d'enfermement. Cela explique-t-il la frilosité même de leur action, de leurs réflexions. Notre combat est autre et c'est pourquoi nous pouvons nous inscrire dans la réflexion sur l'abolition.

 

Soutenir le combat mené par les prisonniers eux-mêmes

 

Aujourd'hui et dans cette société, nous pouvons cependant et devons agir. Tout d'abord en soutenant le combat des prisonniers eux-mêmes. Il y a de nombreuses luttes en prison. Mais contrairement aux années 70 et 80, trop peu de groupes qui s'en font le relais à l'extérieur, comme autrefois le GIP, la CPR ou Rebelles. Souvent au contraire, les organisations et partis semblent vouloir imposer de l'extérieur l'action à mener.

 

Le combat de Charlie Bauer  a alors été évoqué par une participante.

 

Un combat révolutionnaire

 

Et nous savons aussi que certains combats ne sont longtemps que les nôtres, que nous ne pouvons attendre des partis et organisations des droits de l'homme qu'ils les mènent, tout au plus qu'ils les soutiennent, sur les bases que nous pouvons partager avec eux.

 

Informer et mobiliser sur le procès contre C. Gauger et S. Suder

 

L'exemple en est le procès de Francfort. Plus de 200 personnes présentes dans ce débat, militantes et mobilisées, qui n'ont jamais entendu parler de ce procès, ni même de l'extradition! L'intervention sur ce point a donc été pour beaucoup une découverte et une nouvelle prise de conscience de l'acharnement des Etats contre les militants révolutionnaires, de la fidélité de ceux-ci à leurs engagements au-delà du temps.  Et de la nécessité de nos mobilisations.

 

Le nom de G. Abdallah était lui plus connu, mais c'est bien le résultat de décennies de mobilisation. Comme pour les militants d'Action directe, il a fallu ce temps pour que son combat acharné en prison soit connu et reconnu et soutenu. Et il reste tant à faire.

 

La prison au quotidien: nouvelles prisons, travail en prison, le sida et la mort

 

Tout au long de l'atelier, la "vie" en prison a été largement évoquée: la logique de profit, la "déshumanisation" des nouvelles prisons, les hécatombes du sida dans les années 80 et le toujours difficile combat aujourd'hui, la description des conditions de travail des prisonniers salariés. Comme dit au début de cet atelier : la"torture" au quotidien.

 

Un atelier vivant et réfléchi

 

Le nombre des intervenants, la qualité des interventions de J.M. Rouillan, ont donné à ce débat une profondeur de vue pas souvent atteinte sur ce sujet.

 

Lutter contre la prison reste un combat majeur.

 

linter

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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2