Des rassemblements sont prévus :
Car, depuis l'arrestation, on a tout ententendu et chacun y est allé de son interprétation en fonction de ses convictions.
Et chacun s'est mobilisé à sa façon.
Ce n'est pas négatif. Il y a tant d'analyses possibles.
Cependant une chose est claire. Et nous pouvons tous nous accorder sur ce point. Il n'y a pas motif juridique à révoquer la semi-liberté.
Jean-Marc Rouillan a exprimé dans une interview des analyses politiques générales que d'innombrables militants et penseurs politiques ont exprimées.
Il a respecté l'obligation de silence sur les faits et simplement souligné qu'une seule expression pourrait être recevable. Rien n'indique dans la phrase incriminée et qui fait motif à la révocation, ce qu'il pense et donc il n'y a rien de ce que le pouvoir, les médias, le parquet et le juge affirment y voir.
La révocation n'a donc pas de fondement .
Et les conséquences d'une décision de révocation sont démesurées. Que signifierait la révocation de la semi-liberté? Pour un homme qui a déjà effectué plus de vingt années de prison,
Une nouvelle et longue incarcération.
En effet, c'est tout le processus de la libération conditionnelle qu'il faut refaire. Remonter un dossier, représenter les demandes, passer maintenant vraisemblablement au CNO (cette nouveauté mise en place entre-temps). Attendre les délais entre chaque instance avec le caractère élastique que cela prend aujourd'hui (un autre militant, Georges Cipriani, attend depuis presque un an simplement que la demande soit examinée!).
C'est, on le voit, de toute façon, sans commune mesure avec ce qui est "reproché"!
C'est une chose que tout simplement, nous ne pouvons, ni ne devons accepter. Il fut un temps, où il était facile d'entendre des voix s'élever sur des principes, sur des valeurs.
Ou ceux qui avaient participé à la résistance, à la mobilisation contre la guerre d'Algérie, au soutien aux peuples en lutte, aux grands combats d'après 68, aux luttes ouvrières savaient se rejoindre pour défendre ce que l'on appelait des causes et se battaient au-delà de toute interprétation pour ce qu'ils estimaient juste.
Aujourd'hui, pour ce 27 novembre, c'est ce qui est important et nécessaire de faire: ne pas accepter et se mobiliser clairement et fortement.
Cela est tout simplement inacceptable
Au regard des faits qui ne sont pas constitués.
Et des conséquences qui sont intolérables!
(linter)