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L'année dernière,
Sonja Suder encore emprisonnée lançait ces mots
de derrière les barreaux.
Chères amies et amis,
"Je regrette que les grandes phrases ne soient pas mon fort. Mais, il ne s'agit pas de cela, les mots sont tout simplement trop banals pour décrire l'énorme solidarité que vous nous témoignez. Cette solidarité, nous en aurons encore plus besoin dans l'avenir. Je vous remercie au nom de toutes les femmes emprisonnée ici. C'est un sentiment agréable d'être intégrée ainsi à votre passage vers la nouvelle année.
J'adresse mes salutations et vœux de bonheur à tous les camarades et ami(e)s, à tous ceux qui sont derrière les murs dans le monde entier"
Le combat contre ce procès, aux côtés d'autres militants en Allemagne comme en France et ailleurs,
ce combat de plus d'une année nous a tenu à coeur.
Pour le courage, la constance,
Le signal donné vers l'avenir
par ces militants
Sonja Suder, Christian Gauger,
Hermann F., Sibyllle S.
Pour ce qu'il signifie dans le passé,
Les méthodes employées dans
l'Allemagne de Stammheim
contre les militants révolutionnaires.
Pour ce qu'il signifie dans le présent
D'utilisation de procédures scélérates:
Mépris de la prescription,
Poursuites plus de trente ans après les faits,
Emprisonnement
Utilisation de dénonciations
De justification de la torture
Le combat continue aujourd'hui
Contre la torture utilisée dans les "démocraties"
Devant et hors des tribunaux.
Contre l'oppression,
l'exploitation
En un mot,
l'impérialisme
En solidarité avec tous ceux qui luttent.
linter
Le 31.12.2013
MANIFESTATION DE LA SAINT-SYLVESTRE DEVANT LA PRISON
"POWER DURCH DIE MAUER".
sur le site verdammtlangquer
Posted on 26. Dezember 2013 by verdammt3
Le 12 novembre 2013, Sonja Suder a été condamnée à trois ans et 6 mois de prison. La liberté conditionnelle a été prononcée du fait de la détention préventive et durant la procédure d'extradition. Après plus d'une année de procès, Sonja a été condamnée pour trois actions ayant eu lieu dans les années 70.Ce procès n'a reposé que sur les déclarations d'un repenti Hans-Joachim Klein et les déclarations extorquées à Hermann F. dans des conditions relevant de la torture
Même si les déclarations de Klein n'ont pas paru suffisamment crédibles à la juge, les comptes-rendus des déclarations arrachées sous la torture ont suffi pour permettre la condamnation pour participation à trois actions des RZ dans les années 70. L'acharnement de l'Etat est resté le même, alors qu'après 30 années, ces actions tendent à s'inscrire dans l'histoire.
Un des moyens les plus répressifs de l'Etat est la prison : celui qui ne respecte pas "l'Etat de droit" dominant et ce qu'il juge légal ou illégal, est emprisonné sans tenir compte du contexte, des conditions et des besoins quels qu'ils soient. Des personnes, pour les punir, sont arrachées à leur vie quotidienne, criminalisées et incarcérées. Là, en théorie, elles devraient réfléchir à leur comportement, à l'infraction, pour être à la fin de leur peine éclairées, "resocialisées", réintégrées dans la société et reversées dans la logique d'exploitation capitaliste de l'Etat.
Les mouvements militants combattants, qui rencontrent une large sympathie dans la population se trouvent alors au centre de la répression de l'Etat, comme par exemple la gauche basque en Espagne et les groupes kurdes en Turquie. Pour vaincre ces mouvements de protestation, des milliers d'activistes sont arrêté(e)s, torturé(e)s et emprisonné(e)s au mépris des principes de droits les plus fondamentaux. L'Allemagne fédérale soutient activement cette politique répressive, en extradant les militants en fuite ou en les criminalisant. En particulier en utilisant le §129b, un des paragraphes antiterroristes, rédigé spécialement par rapport aux mouvements militants étrangers
Mais les mouvements de masse luttant pour l'émancipation et qui se sont constitués à partir de situations sociale injustes, sont eux aussi en but dans tous les pays à des attaques massives de la répression. Les stratégies de destruction se servent de moyens de plus en plus brutaux et de mesures de plus en plus autoritaires, pour protéger de toute critique la position dominante de l'Etat, en temps de crise et d'austérité. L'exemple de Grèce le montre, où tous les moyens sont bons pour l'Etat autoritaire, comme par exemple la militarisation croissante de la police lors de la répression de l'opposition d'extrême-gauche manifestant ouvertement dans les rues.
Mais la revendication d'émancipation ne doit pas se laisser criminaliser. Si nous laissons des personnes être arrachées à leur environnement social et politique, isolées et détruites dans les prisons, la stratégie de l'Etat aura gagné.
Face à leur répression, nous opposons notre arme la plus puissante, notre solidarité. C'est pourquoi, venez tous à la manifestation de la Saint-Sylvestre devant la prison de Preungesheim, car nous n'aurons de repos, tant qu'existeront les prisons.
Liberté pour tous les prisonniers politiques et sociaux
Die Rote Hilfe Ortsgruppen der Region „Mitte“
(merci d'améliore la traduction. Le texte se trouve ci-dessous)
Silvesterknastkundgebung “Power durch die Mauer”
Posted on 26. Dezember 2013 by verdammt3
Freiheit für alle politischen und sozialen Gefangenen!
31.12.2013 – 18Uhr – JVA Preungesheim, Homburger Landstr., Frankfurt
Am 12.11.13. wurde Sonja Suder im Revolutionäre Zellen (RZ)-Prozess in Frankfurt zu 3 Jahren und 6 Monaten verurteilt. Der Haftbefehl wurde auf Grund ihrer Zeit in U-und Abschiebehaft außer Vollzug gesetzt. Nach über einem Jahr Prozess wurde Sonja wegen der Beteiligung an drei Brandanschlägen in den 1970er Jahren schuldig gesprochen. Der über ein Jahr andauernde Prozess basierte lediglich auf den Kronzeugenaussagen von Hans-Joachim Klein und den unter folterähnlichen Bedingungen zustande gekommenen Aussagen von Hermann F.
Auch wenn der Kronzeuge der Richterin nicht glaubwürdig genug war, reichten die Folterprotokolle zu einer Verurteilung wegen der Beteiligung an drei Sprengstoff- bzw. Brandanschlägen der RZ in den 70er Jahren. Der Verfolgungswille des Staates ist ungebrochen, auch nach über 30 Jahren will er es sein, der Geschichte schreibt.
Eines der repressivsten Mittel des Staates ist das Gefängnis: Wer sich nicht an den herrschenden “Rechtsstaat” und dessen Verständnis von legal und illegal hält wird ohne Rücksicht auf soziale Kontexte, Umstände und jeweilige Bedürfnisse weggesperrt. Als Strafe werden Menschen aus ihrem täglichen Leben gerissen, kriminalisiert und eingeknastet. Dort soll dann in der Theorie über das sogenannte Gesetzeswidrige bzw. Fehlverhalten nachgedacht werden, um im Anschluss an die Haftstrafe geläutert und “resozialisiert” wieder in die Gesellschaft und nahtlos in die kapitalistischen Verwertungslogik des Staates eingebunden zu werden.
Militant kämpfende Bewegungen, die breite Sympathien in der Bevölkerung haben, stehen dabei besonders im Fadenkreuz der staatlichen Repressionsorgane, so z.B. die baskische Linke in Spanien und die kurdischen Gruppierungen in der Türkei. Um diese Proteste zu zerschlagen, werden Tausende von politischen Aktivist_innen festgenommen, gefoltert und unter Missachtung selbst minimaler Rechtsgrundsätze auf Jahrzehnte inhaftiert. Die BRD unterstützt diese Verfolgungspolitik aktiv, indem die deutschen Behörden geflüchtete Aktivist_innen in diese Länder abschiebt oder sie selbst kriminalisiert. Insbesondere durch den eigens gegen militante Bewegungen im Ausland konstruierten “Antiterrorparagrafen” 129b.
Aber auch emanzipatorische Massenbewegungen, die sich anhand konkreter gesellschaftlicher Missstände formieren, sind in allen Ländern massiven Repressionsangriffen ausgesetzt. Die repressive Zerschlagungsstrategie bedient sich immer brutalerer Mittel und autoritärer Maßnahmen, um die staatliche Machtposition in Zeiten von Krise und Sparzwängen gegen jede Kritik aufrechtzuerhalten. Am Beispiel Griechenlands zeigt sich, dass dem immer autoritärer auftretenden Staat, beispielsweise durch die zunehmende Militarisierung der Polizei, bei der Bekämpfung der offen auf die Straße getragenen linken Opposition jedes Mittel recht ist.
Doch emanzipatorischer Protest darf sich nicht kriminalisieren lassen.
Wenn wir zulassen, dass die einzelnen Menschen aus ihren sozialen und politischen Zusammenhängen gerissen, isoliert und langfristig im Knast zermürbt werden, dann wird diese staatliche Strategie aufgehen.
Ihrer Repression setzen wir deshalb unsere stärkste Waffe entgegen, die Solidarität.
Deshalb kommt alle zu Silvesterknastkundgebung an die JVA Preungesheim, denn wir werden keine Ruhe geben, bis wir ohne Knäste leben!
*** 31.12.2013 um 18Uhr an der JVA Preungesheim***
Freiheit für alle politischen und sozialen Gefangenen!
Die Rote Hilfe Ortsgruppen der Region „Mitte“