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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 08:40
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Une réflexion sur le polar

"... Pour moi, il s'agissait avant tout de faire justice à l'utilisation de l'adjectif policier exalté dans la littérature populaire. Ses ouvrages [de Manchette] et ceux de Daeninckx ont donné un regain de vitalité au flic, abject personnage récurrent de séries télévisuelles. Eugène Tarpon, le privé de feu notre crypto-situ et le commissaire Cadin, imaginé par le stal-viré-socdem sont présentés comme des bons flics mal dans leur peau. Ils sont frères jumeaux: s'il leur arrive de bousculer le cocotier, ils ne dérogent guère aux lois d'un genre au service de la bonne moralité publique; éclairés par les vertus citoyennes, respectueux d'icelles et domptés par l'idéologie dominante, ils savent indubitablement qui sont les bons et qui sont les méchants.

En conséquence, ces généreux enquêteurs font partager leur savoir au lecteur. Il y aurait d'une part, les déviants, criminels ou voleurs, de fieffés orgueilleux, souvent issus pour leur décharge de conditions misérables mais qui restent des malfaisants qu'il faut traquer; et il y aurait d'autre part, les braves gens, personnes honorables et tranquilles, des modestes qui se tiennent sagement du bon côté du manche, qu'il faut protéger. Mais une simplicité de cet ordre n'existe pas; si méchants il y a, ce ne sont pas forcéments ceux que la loi désigne. Bref, comme aurait pu dire Charles de Gaulle, nos excellents écrivains vont à la soupe, car la fonction auteur est d'ordre essentiellement policier.

Alors que le roman dit noir prétend ouvrir une fenêtre sur la réalité sociale, à l'instar des clichés imposés par le cinéma, il ne fait en général que légitimer l'oppression: policiers et enquêteurs militent pour le bien "démocratique", leur fonction est de défendre "l'injustice de classe". La plupart des auteurs sont trop veules, trop exposés, voire compromis, pour opposer la moindre résistance à un pouvoir qu'ils n'osent frontalement traiter en ennemi et qui corrompt tout individu, même le plus madré.

Quoi qu'il en soit, je préfèrerais toujours célébrer les révoltés en gardant une tendrese intacte pour ceux qui sont bannis de toute représentation, les humiliés et les offensés, ces éternels oubliés ..."

Ce texte est extrait de la postface que Jean-Pierre Bastid a lui même rédigé pour son livre La colère des tendres. Paru au Temps des cerises, il est dédié à ...Nathalie et Joëlle.


La colère des tendres
Jean-Pierre Bastid
Roman - Société / Politique - Libertés des Romans
ISBN : 9782841097982 - 299 pages - Format : 150 x 240
Paru le 01-09-2009 - Disponible
Prisonnière politique, condamnée à une longue peine pour « association de malfaiteurs », Louise Fourcade bénéficie à la mort de son père d’une permission exceptionnelle. Sous conditions…
Elle retrouve Sandra, sa jeune sœur qui, timidement la chérit et une parentèle cupide qui la honnit.
Grandeur et misère de la maison Fourcade…
O.S. dans une manufacture d’objets pieux, Sandra est la seule au milieu du sordide d’une famille, à comprendre Louise et son goût pour la liberté.
Les analogies avec des faits, des personnages et des événements réels ne sont pas uniquement dues au hasard. La Colère des tendres célèbre la révolte sans laquelle la révolution est impossible. Comptable de son seul imaginaire, l’auteur garde sa tendresse intacte pour les humiliés et les offensés ; intraitable avec les puissants, il dévoile leurs plans, stratégies et enjeux.
Ce roman aurait dû être un film, mais les conditions qui décident aujourd’hui de la production française l’ont interdit. Liée financièrement à la télévision, donc à l’Etat, l’industrie cinématographique se doit d’innocenter l’oppression : si les policier set enquêteurs prétendent servir la démocratie, leur véritable fonction est de renforcer l’injustice de classe.
Les révoltés des années de plomb ont déclenché des guerres privées qui, souvent mal comprises, n’ont pas été suivies.
Etait-ce une raison pour ne point les mener ?
Ces luttes contre l’impérialisme étaient légitimes, les objectifs clairement définis, les cibles appropriées ; seul l’échec, dû en partie à un déficit de stratégie, les a rendues illégitimes.
Ce livre leur est dédié.


Un curé et des fusils
Policier - Société / Politique - La Cerise Noire
Paru le 01-05-2003 - Disponible
Mésaventures d'un cadre supérieur fatigué de la ville, et de sa vie, qui déc [...]
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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 08:14
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"Aux distraitement désespérés que nous sommes"
"Ni l'impérialisme ni l'exploitation n'ont disparu de l'Histoire"

"Jean-Marie Straub et Danièle Huillet ne veulent rien savoir. Rien pour eux n'a changé entre le "Es hilt nur Gewalt wo Gewalt herrscht" ("Seule aide la violence là où la violence règne ...") de Non réconciliés et les Klassenverhâltnisse, les "Rapports de Classes" de l'Amérique. Rien de ce "nouveau"qui empoisse la pensée d'aujourd'hui n'apparaît entre Les Yeux ne veulent pas en tout se fermer et La Mort d'Empédocle. Ni l'impérialisme ni l'exploitation n'ont disparu de l'Histoire entre 1965 et 1990. Le déserteur de la guerre d'Algérie en est toujours au "Für Holger Meins" qui dédiait Moïse et Aaron à la mémoire d"un "terroriste" et fit à Cannes un scandale mémorable. Danièle Huillet et Jean-Marie Straub ne se résignent pas. Ils ignorent que la "girouette des idéologies" a tourné depuis longtemps, que plus personne surtout du côté des "communistes" n'ose citer Karl Marx ou Bertolt Brecht, que les maîtres et les exemples de notre temps se nomment Bernard Tapie ou Yves Montand, que l'on ne dit plus "lutte de classes" mais "entreprise", que la "sécurité" est l'affaire des mouchards, que tout le monde est patriote, que les maoïstes d'hier, reconvertis dans la "communication", explique qu'il faut laisser Staline et Beria pour Dieu et Raymond Barre, parce que tout le reste n'est que bombe, sang et goulag. Jean-Marie Straub et Danièle Huillet ne se sont jamais repentis. Ils appartiennent au clan sans hiérarchie des rebelles, des apatrides et des asociaux, et cette irréductibilité permanente rejoint le défi de leur cinéma ..."

Ce texte est le début de l'introduction de Louis Seguin à l'ouvrage qu'il  a consacré à Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, sous-titré "Aux distraitement désespérés que nous sommes". .. Paru en 1991, il est réédité dans la Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma.

La dédicace à Holger Meins en appelle pour nous aujourd'hui irrésistiblement une autre: à Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani pour la libération desquels, de nouveau, nous devons nous mobiliser ... linter

Publié le 9 septembre 2009

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 18:04
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Incarcéré à 22 ans pour ses poèmes jugés trop nationalistes,

Mahmoud Darwich écrit ce poème.Une vidéo lui est consacrée.


La Palestine
Bleue comme une orange.

Comme Eluard, comme Brecht, comme Aragon
Il a donné à un combat l'intelligence et la sensibilité
Des mots, des images
Ces mots ont toujours dit une Palestine universelle
Une Palestine qui est pour chacun de nous essentielle
C'est une disparition terrible dans des temps
Où les idées,
l'intelligence,
la sensibité
Sont si nécessaires

(linter)
(Le poème a été publié le 9 août, jour de la mort de Mahmoud Darwish)

Voir sur le blog : Chants, poèmes, images
Palestine, Liban, G.I. ABDALLAH


Poème - Palestine - Mahmoud Darwish - Identité
article de mars 2008

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En ces jours de mobilisation encore et toujours nécessaire pour la Palestine, ce poème de Mahmoud Darwish
 
Mon adresse :
Je suis d'un village isolé...
Où les rues n'ont plus de noms
Et tous les hommes... à la carrière comme au champ
Aiment bien le communisme
Inscris !
Je suis Arabe
Et te voilà furieux !

Identité
Inscris !
Je suis Arabe
Le numéro de ma carte : cinquante mille
Nombre d'enfants : huit
Et le neuvième... arrivera après l'été !
Et te voilà furieux !

Inscris !
Je suis Arabe
Je travaille à la carrière avec mes compagnons de peine
Et j'ai huit bambins
Leur galette de pain
Les vêtements, leur cahier d'écolier
Je les tire des rochers...
Oh ! je n'irai pas quémander l'aumône à ta porte
Je ne me fais pas tout petit au porche de ton palais
Et te voilà furieux !

Inscris !
Je suis Arabe
Sans nom de famille - je suis mon prénom
« Patient infiniment » dans un pays où tous
Vivent sur les braises de la Colère
Mes racines...
Avant la naissance du temps elles prirent pied
Avant l'effusion de la durée
Avant le cyprès et l'olivier
...avant l'éclosion de l'herbe
Mon père... est d'une famille de laboureurs
N'a rien avec messieurs les notables
Mon grand-père était paysan - être
Sans valeur - ni ascendance.
Ma maison, une hutte de gardien
En troncs et en roseaux
Voilà qui je suis - cela te plaît-il ?
Sans nom de famille, je ne suis que mon prénom.

Inscris !
Je suis Arabe
Mes cheveux... couleur du charbon
Mes yeux... couleur de café
Signes particuliers :
Sur la tête un kefiyyé avec son cordon bien serré
Et ma paume est dure comme une pierre
...elle écorche celui qui la serre
La nourriture que je préfère c'est
L'huile d'olive et le thym

Mon adresse :
Je suis d'un village isolé...
Où les rues n'ont plus de noms
Et tous les hommes... à la carrière comme au champ
Aiment bien le communisme
Inscris !
Je suis Arabe
Et te voilà furieux !

Inscris
Que je suis Arabe
Que tu as rafflé les vignes de mes pères
Et la terre que je cultivais
Moi et mes enfants ensemble
Tu nous as tout pris hormis
Pour la survie de mes petits-fils
Les rochers que voici
Mais votre gouvernement va les saisir aussi
...à ce que l'on dit !

DONC

Inscris !
En tête du premier feuillet
Que je n'ai pas de haine pour les hommes
Que je n'assaille personne mais que
Si j'ai faim
Je mange la chair de mon Usurpateur
Gare ! Gare ! Gare
À ma fureur !


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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 20:29
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"De la philosophie en ligne pour une pensée différente".

Agone est l' éditeur  des Chroniques carcérales de Jean-Marc Rouillan.

On le sait, c'est aussi pour nous l'employeur de Jean-Marc Rouillan lors de sa semi-liberté, employeur qui reste présent et attentif dans la situation terrible dans laquelle il se trouve aujourd'hui.

C'est cet éditeur qui permet maintenant aux internautes d'accéder librement à certains livres de la collection Bancs d'essai. Et donc à une pensée philosophique différente.



Fabula recense les titres disponibles, dont le fameux livre de Jacques Bouveresse sur Wittgenstein.

Le dernier ouvrage mis à disposition est également de M. Bouveresse, Essai V - Descartes, Leibniz, Kant.

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 23:29
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Nous regrettions lors du premier mai une manifestation sans drapeaux rouges, sans chants révolutionnaires ... alors pour une petite révision des textes, un entraînement aux musiques, un site!


Et nous recommandons bien entendu parmi tous les chants révolutionnaires et rebelles tout particulièrement l'Internationale...

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 10:45
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Concert exceptionnel organisé au Cabaret Sauvage

Dimanche 17 mai 2009 de 17h à 22h

NORIG, TITI ROBIN, RAY LEMA, CHEICK TIDIANE SECK, KARIM ZIAD, HOURIA AÏCHI, IDRISS EL MEHDI, CONTI BILONG, ETIENNE MBAPPE, AMAR SUNDY, LA CARAVANE PASSE.et de nombreux autres artistes

Quel est l’objectif du concert ?
Contribuer à l’aide médicale pour les victimes de Gaza.

Qui organise ce concert ?
Nous sommes une équipe de bénévoles qui partage le même souhait de ne pas rester inactif face aux drames que vit la population Palestinienne, en particulier au cours de la dernière guerre subie par les Gazaouis.

A quoi servira l’argent des recettes du concert ?
La totalité des recettes sera versée à la CCIPPP, pour l’achat de prothèses destinées aux victimes de Gaza.


Qu’est-ce que la CCIPPP ?

Cette association qui est née en 2001, fait partie du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, elle est composée d’une soixantaine de membres. Depuis sa création, elle a organisé 150 missions civiles et médicales, qui ont pour but de soutenir la population locale et rompre son isolement. Elle collabore notamment, avec le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR) de Gaza, qui lui fait part des besoins précis sur place, (notamment en matière de prothèses).


CABARET SAUVAGE
Parc de la Villette • 59 bd. Mac Donald • 75019 Paris

Métro Porte de la Villette – Tarif : 15 €
Locations : www.fnac.com / www.digitick.com / www.ticketnet.fr / sur place.


A noter : Tous les artistes qui participeront à ce concert le feront à titre gracieux. Nous les remercions chaleureusement !

Pour plus d’infos : contact@protection-palestine.org -  http://www.protectionpalestine.org /

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 08:34
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Cette chanson, nous avons pu la chanter à plusieurs reprises devant Bapaume, face aux gardiens quand Nathalie était dans cette prison. Elle va en pensée aux prisonniers d'Action directe qui sont encore aujourd'hui après plus deux décennies incarcérés.

 


Publié sur marginales.free.fr. lundi 30 mars 2009


Chanson écrite pour la libération des militants d’Action directe emprisonnés dans les prisons françaises depuis un quart de siècle !


Depuis qu’ils vous ont mis dedans

On n’a pas vu le temps passer

Vingt ans, déjà, mon fils aîné

Et ma fille, dix-huit printemps

De ces années qu’avons-nous fait ?

Que pouvons-nous bien en dire ?

Nous avons vu des murs tomber

Nous en avons laissé construire

**

Depuis qu’ils vous ont enfermés

Nous n’avons pas gagné grand chose

Pour l’avenir des justes causes

Qui toujours nous ont rassemblés

Nous étions si sûrs de la voir

À l’horizon, comme un soleil

La Révolution, notre espoir

Que rien ne serait plus pareil

**

Depuis qu’ils vous gardent reclus

Ils ont voulu qu’on vous oublie

Qu’on vous isole ou qu’on vous tue

Par le silence ou la folie

Et ceux qui hurlent avec les loups

Vous ont condamnés à leur tour

Et leur lame sur votre cou

C’est la mort lente au fil des jours

**

Depuis qu’on vous a mis au ban

De ce qui fait aimer la vie

Jusqu’à vous enterrer vivants

Pour mieux jouir de votre agonie

Certains vous clouent au pilori

Les belles âmes, les repentis

Qui jadis criaient haut et fort :

« Le pouvoir est au bout du fusil ! »

**

Régis, Joëlle et Nathalie

Jean-Marc et George, d’autres aussi

Humiliés, battus ou malades

Vous avez tenu camarades

Depuis vingt ans les lourdes chaînes

N’auront pas eu raison de vous

Et bientôt au bout de vos peines

Toujours rebelles, toujours debout

Vous sortirez de leur mouroirs

C’est votre droit et notre espoir !

**

Paroles et musique de Dominique Grange

(Paris, 2005)

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 00:03
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écouter-voir

"Avoir été peut-être utile C’est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d’un trou"


Ce texte fut lu lors d'une disparition
- Ces mots en terminèrent l'hommage -
Et c'est à elle que vont les pensées et les larmes
A l'écoute de ce chant
Utiles, ceux auxquels nous pensons, l'ont été
Puission-nous l'être nous aussi un peu


J’en ai tant vu qui s’en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu
Ils avaient si peu de colère

J’entends leurs pas j’entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi

Ce qu’on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m’arrache l’âme


Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond profond profond

Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J’y crois aussi moi par moments
Comme l’alouette au miroir

J’y crois parfois je vous l’avoue
A n’en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous


A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable

J’aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu’au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez

Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir que ce que dit ma bouche


Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens

Quelle heure est-il quel temps fait-il
J’aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile

C’est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d’un trou
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 20:32
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Merci pour l'envoi des photos.


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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 09:37
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A l'heure où de nouveau, Israel attaque et massacre en palestine, il est important de redire l'importance de personnes comme Harold Pinter. Nous avons repris déjà son discours de prix Nobel. Nous nous permettons de reprendre cet article sur le site europalestine pour faire entendre sa voix de nouveau sur la Palestine et pour engager chacun à aller sur ce site.
Harold Pinter va nous manquer

Publié le 27-12-2008sur le site www.europalestine.com 


Le grand dramaturge et poète britannique, grand ennemi du mensonge, des mystifications et préjugés de toutes sortes, décédé cette semaine, va nous manquer.

Les prix Nobel et autres reconnaissances officielles de son talent, loin de le faire taire, ont été pour lui de nouvelles occasions de dénoncer les injustices et impostures.


Objecteur de conscience à l’âge de 18 ans (en 1948), militant pour le désarmemeent nucléaire, contre l’Apartheid en Afrique du Sud, contre la torture des prisonniers, contre le blocus de Cuba, contre la guerre du Golfe, contre les bombardements de l’OTAN sur la Yougoslavie, contre la guerre en Afghanistan et l’invasion de l’Irak, Harold Pinter, qui ne se gênait pas pour traiter Bush et Blair de criminels ("mass murderers"), a régulièrement exprimé sa colère contre la politique israélienne.


N’en déplaise aux sites internet sionistes qui le présentent, bien entendu, comme un juif atteint de "la haine de soi" et se réjouissent de son décès, Harold Pinter n’était pas de nature à se laisser intimider. IL savait faire la distinction entre agresseur et agressé, entre occupant et occupé. Il disait à propos d’israël : "l’objectif politique n’est rien moins que la liquidation de la nation palestinienne." Et ajoutait : "c’est un devoir, à notre avis, que de lui résister et de la dénoncer sans cesse et toujours pour ce qu’elle est."


Dans un article de 2006, co-signé avec John Berger, Noam Chomsky et José Saramago, et intitulé "C’est Israël le vrai responsable", il écrivait : "Le dernier épisode du conflit entre Israël et la Palestine s’est ouvert avec l’enlèvement à Gaza de deux civils, un médecin et son frère, par les forces israéliennes. Un incident mentionné nulle part, sauf dans la presse turque. Le lendemain, les Palestiniens capturèrent un soldat israélien, puis proposèrent d’en négocier l’échange contre un certain nombre de prisonniers palestiniens - ils sont environ 10 000 dans les prisons israéliennes. Que l’« enlèvement » d’un soldat israélien soit considéré comme un scandale alors que l’occupation militaire illégale de la Cisjordanie et l’appropriation systématique de ses ressources naturelles - en particulier de son eau - par les forces de défense ( !) israéliennes sont acceptées comme un fait certes regrettable mais objectif : voilà qui est typique de la politique du deux poids, deux mesures que l’Occident pratique de façon systématique devant ce qu’endurent, depuis soixante-dix ans, les Palestiniens sur des terres qui leur ont été allouées par des accords internationaux. "


Récemment, il avait apporté son soutien public à Aloha Palestine, projet de ligne maritime régulière entre Chypre et Gaza pour briser le blocus de Gaza.


Harold Pinter ne se laissait pas abuser par les grands discours occidentaux sur "la démocratie" et les "droits de l’Homme". Il mettait régulièrement en garde contre la machine à réprimer que constituent nos Etats.

“Le discrédit dans lequel est tombé le langage et le mal qui ronge en profondeur l’esprit et l’intelligence morale donnent au gouvernement carte blanche pour faire ce qui lui plaît. Ses représentants peuvent désormais procéder à des écoutes, entrer par effraction, détourner des fonds, cambrioler, mentir, diffamer, brutaliser et terroriser en toute impunité. A dénoncer de tels agissements on se retrouverait tout simplement en prison alors que les serviteurs du gouvernement pourraient rester au-dessus des lois, n’ayant de comptes à rendre ni aux citoyens de ce pays ni à ses représentants devant le Parlement. (Les services de sécurité ont bien entendu toujours été au-dessus des lois, mais cet état de fait est à présent comme sanctifié par le droit). Les lois sont brutales et cyniques. Il n’y en a aucune qui prenne en compte une quelconque aspiration démocratique. Elles n’ont toutes pour objet que l’intensification et la consolidation du pouvoir étatique. A moins que nous ne nous décidions à affronter franchement cette réalité en face, ce pays libre court le danger très grave de mourir étranglé”.


Dès le début de l’agression américaine en Irak, il composait ce poème, qui nous rappelle ceux de notre ami Aharon Shabtai :


Alleluia !

Ca roule

On leur en a mis plein la gueule.

On leur en a mis plein leur sale gueule de merde

Et on leur a défoncé la tronche.

Alléluia !

Dieu soit loué pour tout ce qui nous arrive de bon.

On leur a foutu sur la gueule

Et putain, ils ont mordu la poussière.

Dieu soit loué pour ce qui nous arrive de bon.

On leur a explosé les couilles, on en a fait de la bouillie,

De la putain de bouillie.

On a gagné.

Venez maintenant, je veux que vous m’embrassiez sur la bouche.


CAPJPO-EuroPalestine

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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2