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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 18:40
Sur le blog liberonsgeorges
Vendredi 14 mars 2008

Compte-rendu d’une militante du MSRPP présente au rassemblement « Boycott Israël au salon du livre »

«  Une quarantaine de militants dont le Mouvement justice Palestine, le Collectif Georges Abdallah, s'est rassemblée ce jeudi 13 mars à 19h devant le salon du livre hall 1 a la sortie du métro porte de Versailles, pour signifier à l'ouverture du salon que le choix d'Israël comme invité d'honneur est un acte de collaboration avec l'Etat sioniste et raciste engagé dans le nettoyage ethnique en Palestine.

 

Drapeaux palestiniens et banderoles ont affiché le soutien à la résistance palestinienne et l'appel a la libération du militant libanais emprisonné depuis 24 ans. Les slogans : « Israël assassin, Sarko collabo »; « Perez criminel, Sarko complice »; « Boycott Israël au salon du livre »; etc…

 

Au bout de 45 minutes de distribution du tract et discussion avec les passants, une soixantaine de gendarmes encasqués et munis de boucliers a chargé en force et dégagé (à grand  peine et violence) les militants qui ont continué de scander les slogans, parmi lesquels « Paris occupé par les sionistes! ».

 

Le rassemblement aura duré une bonne heure, les protestataires ont vendu chèrement leur peau, le salon du livre ne s'est pas ouvert paisiblement, à l'heure qu'il est Shimon Perez en a certainement entendu parler, les sionistes et collabos de tous poils sont prévenus, ils trouveront toujours la résistance sur leur chemin. »

Photosur le blog: liberonsgeorges
http://accel11.mettre-put-idata.over-blog.com/0/45/19/24/manifestations/Boycott-Israel-au-salon-du-livre---Mars-2008.jpg
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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 20:42
Vendredi 7 mars 2008, sur le blog liberonsgeorges

Le jeudi 31 janvier 2008, l’Etat français devait rendre sa décision sur l’examen en appel de la septième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah. Comme de nombreuses fois, la « justice » avait décidé de différer sa réponse au 17 avril. Alors que Keijman, avocat des Etats-Unis, indiquait qu’il était inutile d’entendre Georges Abdallah puisqu’il se déclarait « toujours un révolutionnaire », Georges Abdallah, avec son avocat M° Verges, a arraché le droit de s’exprimer. Il sera entendu par visioconférence le 25 mars 2008.

 

Ce qui est reproché à Georges Abdallah, militant révolutionnaire arabe, combattant de la cause palestinienne, qui a été condamné dans les années 80 pour des actions revendiquées par son organisation, les FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises), c’est de ne pas renier ses idées, de continuer à soutenir la lutte du peuple Palestinien, la résistance Arabe au Moyen-Orient, le combat anti-impérialiste et antisioniste.

 

Il est probable que la justice française se plie une fois encore aux diktats des États-Unis et de l’Etat illégitime d’Israël, c’est pourquoi nous devons fortement nous mobiliser pour défendre le symbole de la résistance antisioniste qu’est Georges Abdallah.


Alors que Gaza est assiégée, que les Palestiniens subissent continuellement l’extrême violence de l’occupant sioniste et que la Palestine est menacée de destruction, le combat de Georges Abdallah revêt toute son actualité et toute sa légitimité.

 

POUR LA LIBÉRATION DE LA PALESTINE !

POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !

 

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Blog : http://liberonsgeorges.over-blog.com

Mail : liberonsgeorges@no-log.org 

Communiqué du collectif du 31/1/08 "La Justice aux ordres"  Ici

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 09:48
 
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Sur le blog liberonsgeorgesMardi 26 février 2008

Plusieurs dizaines de courageux manifestants anti-impérialistes ont fortement perturbé le meeting de Rachida Dati lundi 25 février à l’occasion de sa campagne électorale. Après avoir réussi à s’introduire dans la salle, au moment où la garde des sceaux évoquait la scandaleuse loi dite de rétention de sûreté, les slogans ont fusé de toutes parts : « La rétention de sûreté est déjà appliquée ! Georges Abdallah doit être libéré ! 24 ans ça suffit, libérez Georges Abdallah !…» En grand nombre, des flyers « Georges Abdallah otage de l’Etat français depuis 24 ans » étaient jetés à la volée. Après un long moment de stupeur et d’émoi des bourgeoises emperlousées et des petits minets gominés, le service d’ordre de l’UMP aidé par la police nationale (c’est-à-dire du capital) expulsait les perturbateurs. Qu’à cela ne tienne, c’est dehors que la manifestation se poursuivit, brouillant l’écoute des groupies durant tout le reste de la réunion. Des témoins ont relaté des paroles de Rachida Dati après l’expulsion. Elle prenait de la hauteur, élevait considérablement le débat disant en résumé que ces gens-là allaient être interpellés, qu’ils ne respectaient pas l’Etat de droit, qu’ils étaient, comme Bertrand Delanoë, du côté des pédophiles et des criminels. L’UMP dénonçait ensuite aux policiers deux personnes parmi le public, suspectées, sans doute à cause de leur faciès, d’être des opposants potentiels. Ils n’avaient pour seul tort que d’être jeunes, basanés, et voulaient poser des questions à la candidate de la droite. Insupportable non ? A 21 heures, afin d’éviter à leur ministre diorisée d’essuyer des quolibets, une vingtaine de manifestants étaient conduits au commissariat du 7e arrondissement pour vérification d’identité, menacés d’être poursuivis pour injures envers le chef de l’Etat et manifestation non autorisée !

Cette manifestation est un succès, elle démontre que la détermination paie puisque c’est la première fois que l’imposture judiciaire que constitue le cas de Georges Ibrahim Abdallah est mise sur la place publique, et qu’un ministre de la Justice est directement interpellé.

Le Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah entend multiplier ses actions jusqu’à la libération de celui-ci.

undefinedD'un collage de Joëlle Aubron
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 19:00
Pour consulter le blog: linter.over-blog.com

Nouveau et incroyable report de la décision pour Georges Ibrahim Abdallah. Alors, peut-être pour chacun de nous la possibilité de faire beaucoup plus pour la libération de ce militant révolutionnaire. Ci-dessous l'article du site liberonsgeorges que nous vous invitons toujours et encore à visiter pour mieux comprendre et soutenir.

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Septième demande de libération pour Georges Ibrahim Abdallah, otage détenu par l’État français depuis 8494 jours. 

La décision attendue ce 31 janvier 2008 est reportée !!! Nouvel examen de la demande prévu le 17 avril 2008.
 
Ce jeudi 31 janvier 2008, l’Etat français à travers son pouvoir judiciaire devait rendre sa décision sur l’examen en appel de la septième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, militant révolutionnaire arabe, combattant de la cause palestinienne, qui a été condamné dans les années 80 pour des actions revendiquées par son organisation, les FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises).
 
Une fois encore la justice française bafoue ses propres lois et une fois de plus la décision est scandaleusement reportée. Rappelons quelques dates qui montrent le mépris de la justice française à l’encontre du prisonnier politique Georges Abdallah. Le 6 février 2007, Georges Ibrahim Abdallah dépose sa 7ième demande de libération conditionnelle. Plus de 5 mois après, le 26 juin 2007, alors que Georges Abdallah est en salle de visioconférence à Lannemezan assisté de son avocat qui s’est déplacé de Paris, l’examen de la demande est reporté pour « problème technique » au 4 septembre 2007. Puis en août 2007, l’audience du 4 septembre est reportée au 13 septembre. Le 13 septembre 2007, examen en première instance de la demande de libération conditionnelle, avec des déclarations islamophobes et anti-arabes de la part de la DST et de l’avocat de la partie civile Etatsunienne. Le 10 octobre 2007, la septième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah est refusée. Georges Abdallah fait appel. Le 20 décembre 2007 a lieu l’examen en appel de la demande. La décision est annoncée pour le 31 janvier 2008. Ce jour dit, à 18H30 ni l’avocat de Georges Abdallah ni Georges Abdallah ne connaissent la décision. Ce n’est que dans la soirée qu’il sera annoncé qu’’il n’y aura pas de décision ce jour là et qu’un nouvel examen de la demande aura lieu le 17 avril 2008. Plus de 14 mois se seront écoulés entre la demande de libération et le réel examen de cette demande avec, espérons le, un débat contradictoire entre Georges et ses juges, débat qui n’avait pas été autorisé par les juges le 20 décembre.
 
Mais que sont des semaines et des mois de prison supplémentaires infligés à Georges Abdallah pour ces serviles serviteurs de l’impérialisme que sont les juges, au regard de leur avancement et de leur confort professionnel.
 
Une fois encore les médias dans leur majorité se taisent, une fois encore les États-Unis et Israël imposent leur diktat à la France et une fois encore la justice française obéit aux ordres de l’État. L’histoire de l’acharnement judiciaire et étatique contre Georges Abdallah est une longue histoire, aussi longue que ses 24 années de prison, ses 8494 jours d’enfermement qui sont autant de jours de résistance.
 
En 1987 le procureur général, représentant de l’accusation, requiert une peine de 10 ans contre Georges Abdallah. C’est insuffisant pour l’État français qui subit la pression des États-Unis er d’Israël. Quelle fut la décision ? La justice se soumet aux directives politiques et Georges Abdallah est condamné à perpétuité. Aujourd’hui Georges Abdallah risque de dépasser les 25 années de détention. C’est deux fois et demi ce qu’avait demandé le procureur. C’est 15 ans de plus !
 
Il est prouvé que Laurent Mazurier, avocat de Georges Abdallah, était lorsqu’il plaidait pour la « défense » de son client, un agent des services secrets français, obligé d’obéir en raison de sa dépendance aux drogues. Après le procès, le fait découvert fut dénoncé. Qu’arriva-t-il ? La régularité du procès ne fut pas remise en cause, le barreau ne bougea pas et la justice ferma les yeux sur cette infamie.
 
Dans les années 1985-1986 des attentats meurtriers ensanglantent Paris. Le pouvoir politique a besoin de coupables. La famille Abdallah est dénoncée alors que la police sait rapidement qu’elle n’est pas impliquée dans les faits reprochés. Robert Pandraud, ministre de la sécurité de l’époque l’a avoué dernièrement : « Nos contacts, notamment algériens, nous assurent que le clan Abdallah n’est pour rien dans ces attentats, mais ne nous en apportent pas la preuve. Je me suis dit qu’au fond mettre en avant la piste Abdallah ne ferait pas de mal, même si ça ne faisait pas de bien. En réalité, nous n’avions alors aucune piste. ». (Pierre Favier et Michel Martin-Roland, La décennie Mitterrand, Seuil). Que se passa-t-il ? La France cessa-t-elle d’accuser la famille Abdallah ? Non ! Pour la première fois sur le territoire apparurent des affiches à appel à témoin avec les portraits de deux frères de Georges Abdallah avec offre de récompense d’un million de francs. Le mensonge d’État permettait de camoufler la guerre souterraine que se livraient alors la France et l’Iran.
 
Lors de son premier procès, Georges Abdallah est jugé pour détention d'armes et d'explosifs et il est condamné à quatre années de détention. Cette peine est trop clémente au goût des États-Unis. Le président étatsunien Reagan intervient en personne auprès du président français Mitterrand. Il y eut d’autres pressions. Mitterrand raconte : « Le conseiller pour la Sécurité de Reagan, John Pointdexter, nous télégraphie pour nous mettre en garde contre une éventuelle libération d’Ibrahim Abdallah avant son procès… » (Jacques Attali, Verbatim, tome lI. Chronique des années 1986-1988, p. 103-105.) ». Que fit alors le pouvoir politique français ? Il demanda à sa police d’intervenir. Des armes ayant soi-disant appartenu à Georges Abdallah et qui auraient été utilisées lors d’assassinats sont miraculeusement découvertes. La justice suit la manœuvre. Les États-Unis voient leur demande réalisée. Georges Abdallah est rejugé par une cour d’exception et est condamné à perpétuité.
 
Georges Abdallah est libérable depuis 1999, mais l’acharnement continue. En novembre 2003, la juridiction régionale de libération conditionnelle de Pau autorise sa libération. Cela suscite immédiatement une réaction politique à l’Assemblée nationale. Le ministre de la Justice de l’époque, Dominique Perben, intervient directement. Comment se termine l’histoire d’un juge prenant une décision en toute indépendance ? En janvier 2004, la juridiction nationale de libération conditionnelle décide du maintien en prison de Georges Ibrahim Abdallah et la loi est changée. Depuis, toutes les décisions judiciaires concernant Georges Abdallah, et les autres prisonniers politiques, sont directement examinées à Paris, à un vol d’oiseau du pouvoir politique.
 
En 2007 c’est la police politique française, la DST, qui écrit directement aux juges pour donner ses consignes. Elle déclare : « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans une lutte révolutionnaire.  ». Quelle est alors la décision de la justice ? Passe-t-elle outre les ordres politiques ? Non. En « toute indépendance » elle refuse en première instance la septième demande de libération de Georges Abdallah. Aujourd’hui encore ce sont les États-Unis, par la voix de leur avocat Me Kiejman, qui multiplient les déclarations arabophobes et islamophobes et les mensonges paranoïaques pour maintenir Georges Ibrahim Abdallah en prison.
 
Alors que Gaza est assiégée, que les Palestiniens subissent continuellement l’extrême violence de l’occupant sioniste et que la Palestine est menacée de destruction, le combat de Georges Abdallah revêt toute son actualité et toute sa légitimité.
 
Ce n’est pas en attendant une décision d’une justice aux ordres du pouvoir politique que nous obtiendrons la libération de Georges Abdallah. C’est en mettant fin au silence autour de son histoire, fin à l’indifférence complice des organisations politiques et militantes, c’est en mobilisant dans les quartiers toutes celles et ceux qui se réclament de l’anti-impérialisme et de l’antisionisme, c’est en créant le lien entre le soutien à la résistance au peuple palestinien et le combat de Georges Abdallah que nous arracherons sa libération !
  
 
POUR LA LIBÉRATION DE LA PALESTINE !
 
POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !
  
 
Paris, le 31 janvier 2008 
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
  Blog : http://liberonsgeorges.over-blog.com
  Mail : liberonsgeorges@no-log.org
 
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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 07:22
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undefinedReprise de l'article:

Nathalie et Jean-Marc sont en semi-liberté. C'est un long combat des militants d'Action directe emprisonnés qui a permis cette première mesure de liberté. C'est aussi le soutien, et la prise de conscience de forces plus larges que ces militants étaient partie prenante du combat révolutionnaire, qui a aidé à ce premier pas vers une libération. C'est aussi le résultat d'un calcul de l'Etat certainement  qui a toujours ses raisons propres pour faire prendre de telles décisions.

Georges Ibrahim Abdallah, avec lequel Jean-Marc vient de partager tant d'années à Lannemezan mène lui aussi et depuis plus de vingt ans un combat acharné. Le soutien s'organise et de plus en plus de militants prennent conscience de son existence et de ses engagements. L'Etat français, lui, intensifie dans cette affaire ses pressions pour le maintenir emprisonné. Une septième demande de libération conditionnelle a été refusée en décembre. Et les motifs sont des plus politiques (voir article ci-dessous).

C'est ce 31 janvier que sera prise la décision en appel.

Comment imaginer, après l'acceptation de la libération conditionnelle pour plusieurs militants révolutionnaires dont les militants d'Action directe, comment imaginer que la décision pourrait encore être négative. Ce qui signifierait encore de longs mois d'emprisonnement pour ce militant communiste libérable depuis plusieurs années. Nous appelons chacun à être attentif, à informer autour de lui. Car, comme pour les militants d'Action directe, le combat d'un prisonnier ne suffit pas.

Sa libération dépend aussi de nous.

Pour s'informer, lire l'article ci-dessous du blog liberonsgeorges.
Voir aussi les autres articles sur ce blog
Voir la page consacrée à Georges Ibrahim sur Le blog DE LINTER.

De qui dépend que l'oppression demeure, de nous!
De qui dépend qu'elle soit brisée, de nous également!

Cette phrase de Brecht, vaut aujourd'hui tout particluièrement pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 06:00
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Nathalie et Jean-Marc sont en semi-liberté. C'est un long combat des militants d'Action directe emprisonnés qui a permis cette première mesure de liberté. C'est aussi le soutien, et la prise de conscience de forces plus larges que ces militants étaient partie prenante du combat révolutionnaire, qui a aidé à ce premier pas vers une libération. C'est aussi le résultat d'un calcul de l'Etat certainement  qui a toujours ses raisons propres pour faire prendre de telles décisions.

Georges Ibrahim Abdallah, avec lequel Jean-Marc vient de partager tant d'années à Lannemezan mène lui aussi et depuis plus de vingt ans un combat acharné. Le soutien s'organise et de plus en plus de militants prennent conscience de son existence et de ses engagements. L'Etat français, lui, intensifie dans cette affaire ses pressions pour le maintenir emprisonné. Une septième demande de libération conditionnelle a été refusée en décembre. Et les motifs sont des plus politiques (voir article ci-dessous).

C'est ce 31 janvier que sera prise la décision en appel.

Comment imaginer, après l'acceptation de la libération conditionnelle pour plusieurs militants révolutionnaires dont les militants d'Action directe, comment imaginer que la décision pourrait encore être négative. Ce qui signifierait encore de longs mois d'emprisonnements pour ce militant communiste libérable depuis plusieurs années. Nous appelons chacun à être attentif, à informer autour de lui. Car, comme pour les militants d'Action directe, le combat d'un prisonnier ne suffit pas.

Sa libération dépend aussi de nous.

Pour s'informer, lire l'article ci-dessous du blog liberonsgeorges.
Voir aussi les autres articles sur ce blog
Voir la page consacrée à Georges Ibrahim sur Le blog DE LINTER.

De qui dépend que l'oppression demeure, de nous!
De qui dépend qu'elle soit brisée, de nous également!

Ces paroles de Brecht valent pour la libération de tout militant révolutionnaire
Elles valent  aujourd'hui tout particulièrement pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.



SUR LE BLOG LIBERONSGEORGES
Vendredi 18 janvier 2008
  Ce jeudi 20 décembre 2007, la septième demande de libération conditionnelle de Georges Abdallah était examinée en appel après que cette demande ait été rejetée le 10 octobre 2007 en première instance. Georges Abdallah n’a pas pu participer à l’audience, même par visioconférence.

 

  La décision est attendue pour le 31 janvier 2008.

 

  Une fois encore la justice étend au maximum les délais pour rendre ses décisions concernant Georges Abdallah. A titre d’exemple le délai entre la demande de conditionnelle de Jean-Marc Rouillan, qui ne bénéficie pas de traitement de faveur, et la décision en appel, a été de 9 mois. Pour Georges Abdallah, ce délai sera de 12 mois. Mais que sont pour les magistrats trois mois de volés dans la vie d’un prisonnier alors que celui-ci subit l’acharnement politique de l’Etat français depuis plus de 23 ans ?

 

 

  La libération du communiste révolutionnaire arabe Georges Ibrahim Abdallah dépend de notre mobilisation et de notre capacité à fédérer la solidarité internationale pour les prisonniers politiques révolutionnaires.  undefinedQuelques dates autour de Georges Ibrahim Abdallah

 
2 avril 1951, naissance à Koubayath à Akkar, dans le nord du Liban.

  1978, blessure lors de la résistance à l'invasion sioniste du Sud Liban.

 

  18 janvier 1982, exécution, revendiquée par les Farl (Fractions armées révolutionnaires libanaises), du colonel Charles Ray, attaché militaire à l'ambassade américaine en France.

 

  3 avril 1982, exécution, également revendiquée par les Farl, de Yakov Barsimantov  secrétaire en second à l'ambassade sioniste en France et, surtout, responsable du Mossad en France.

 

  24 octobre 1984, arrestation de Georges Ibrahim Abdallah.

 

  10 juillet 1986, condamnation de Georges Ibrahim Abdallah à quatre années de détention pour détention d'armes et d'explosifs.

 

  1er mars 1987, second jugement de Georges Ibrahim Abdallah, condamné à perpétuité, bien que le procureur général n'ait requis qu'une peine de dix ans d'emprisonnement.

 

  1999, Georges Ibrahim Abdallah ayant accompli les 15 ans incompressibles de sa peine est potentiellement libérable.

  Novembre 2003, la juridiction régionale de libération conditionnelle de Pau autorise la libération de Georges Abdallah. Sur ordre du ministre de la Justice, Dominique Perben, le procureur général de Pau fait immédiatement appel de cette décision.
15 janvier 2004, la juridiction nationale de libération conditionnelle décide du maintien en prison de Georges Ibrahim Abdallah.
  Février 2005, Georges Ibrahim Abdallah présente une nouvelle demande de libération conditionnelle.
 Septembre 2005, le Tribunal de Grande Instance de Tarbes, présidé par le même juge qui avait statué positivement à la première demande de libération en 2003, rejette cette demande.
Septembre 2005, appel de cette décision introduit par Georges Abdallah.
Février 2006, nouveau refus.

  6 février 2007, Georges Ibrahim Abdallah dépose sa 7ième demande de libération conditionnelle.

26 juin 2007, alors que Georges Abdallah est en salle de visioconférence à Lannemezan assisté de son avocat qui s’est déplacé de Paris, l’examen de la demande est reporté pour « problème technique » au 4 septembre 2007.
Août 2007, l’audience du 4 septembre est reportée au 13 septembre.
13 septembre 2007, examen en première instance de la demande de libération conditionnelle, avec des déclarations islamophobes et anti-arabes de la part de la DST et de l’avocat de la partie civile Etatsunienne.
10 octobre 2007, la septième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah est refusée. Georges Abdallah fait appel.
20 décembre 2007, examen en appel de la demande
31 janvier 2008, décision attendue.

Article publié la première fois le 21/12/07 sur http://liberonsgeorges.over-blog.com
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 09:29

PALESTINE : apprendre pour comprendre !

1948-2008 - 60 ans de résistance contre Israël

Jusqu’au retour de tous les réfugiés et la liberté pour Gaza

 Le 29 novembre 1947, l’ONU partage la terre de Palestine sans consulter ses habitants pour la livrer aux colons sionistes installés massivement avec le soutien actif de l’occupation britannique à partir de 1917. Le 14 mai 1948, ces mêmes colons déclarent la création de l’Etat colonial - Israël. Entre le plan de partage (novembre 1947) et le 14 mai 1948, plus de 900.000 Palestiniens (chiffre UNWRA) qui vivaient sur et de leur terre depuis des millénaires sont déplacés, expulsés et dispersés à travers le monde. Une société entière est ainsi déracinée. 531 villages et 300 hameaux sont détruits pour empêcher tout retour.

 L’entité sioniste a poursuivi son projet colonial en occupant le 5 juin 1967 les autres parties de la Palestine (Cisjordanie, Gaza) ainsi que le Golan syrien et le Sinaï égyptien. Depuis, Israël continue son plan de colonisation de la Palestine historique par l’expulsion des Palestiniens, à travers la construction du mur et de nouvelles colonies sur les terres occupées en 1948 et en 1967.

 Face à cette occupation et à cette colonisation, le peuple palestinien a développé une résistance opiniâtre depuis les années 1920, 1930 jusque dans les années 1960, 1970, 1990 et 2000. Aujourd’hui, les 10 millions de Palestiniens (Palestine historique, Liban, Jordanie, Syrie, et ailleurs dans le monde), dont 6,5 millions de réfugiés, continuent de résister, de revendiquer leurs droits nationaux et historiques sur leur terre, la Palestine, en se dotant d’organisations et de moyens de lutte multiples.

 Hier comme aujourd’hui les impérialistes américains, britanniques, français et les régimes réactionnaires de la région dont l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Jordanie et la Turquie, s’emploient à la destruction de la cause palestinienne et de sa résistance en attisant des conflits internes avec l’aide de collaborateurs palestiniens. Si aujourd’hui la résistance palestinienne est affaiblie, elle se renforcera comme elle l’a fait après septembre noir (1970), et après l’invasion du Liban (1982) et les deux Intifada (1987 et 2000) puisque les raisons de son combat demeurent. Pour notre part, nous continuerons à soutenir la résistance palestinienne, comme nous soutenons la résistance libanaise, contre tous les pseudos « plans de paix » à l’œuvre depuis les années 60 en passant par Oslo et Annapolis.

 Nous refusons la criminalisation de la résistance légitime au projet colonial sioniste. Nous exigeons en conséquence la libération immédiate des 11.000 prisonniers palestiniens et arabes. Nous refusons la criminalisation du mouvement de solidarité et de ses militants. Nous dénonçons l’acharnement judiciaire exercé contre George Ibrahim Abdallah, combattant libanais antisioniste incarcéré en France depuis 1984, libérable depuis 1999 mais toujours en prison, dont nous exigeons la libération immédiate. Nous dénonçons la multiplication des collaborations économiques, scientifiques, militaires, culturelles entre les impérialistes américains, français, britanniques et l’Etat d’Israël. Nous dénonçons le mouvement de « normalisation » des relations avec un Etat terroriste, édifié sur le principe de la pureté ethnique (Etat à caractère juif exclusif) ; normalisation justifiée au nom de la soi-disant « sécurité » de la région et du progrès de la démocratie.

 Hier comme aujourd’hui, nous soutenons la cause palestinienne symbole de la lutte des peuples pour leur souveraineté et leur autodétermination contre l’impérialisme et ses alliés. Cette cause participe à la lutte contre toutes les occupations en Irak, en Afghanistan, en Irak et ailleurs ainsi qu’à l’émancipation des peuples opprimés en Amérique, en Afrique, en Asie, en Europe, et pour l’égalité des droits fondamentaux sans discrimination entre Français et émigrés.

 Nous avons donc décidé de lancer une campagne de soutien à la résistance du peuple palestinien jusqu’au retour de tous les réfugiés expulsés depuis 1948 dans leurs foyers et leurs terres d’origine (la Palestine historique). Nous avons décidé de lutter contre la propagande israélienne relayée par les médias et le monde politique qui entretiennent l’image fallacieuse d’Israël : petit Etat pacifique « victime du terrorisme palestinien, islamiste et arabe ».

 Cette campagne se déroulera tout au long de l’année 2008 et comportera divers évènements politiques et culturels (meetings, expositions, rencontres, etc.). Nous nous joignons également à la campagne internationale pour le boycott, le désinvestissement et l’application de sanctions au niveau mondial contre Israël et ses bailleurs de fonds.

L’année 2008 doit par conséquent constituer un moment de mobilisation massive pour :  

 -               soutenir la résistance du peuple palestinien jusqu’à la libération de l’ensemble de la Palestine, le droit au retour dans leurs foyers d’origine de tous les expulsés depuis 1948 et l’abolition du système colonial et raciste qu’est Israël.

-               s’opposer à la collaboration du gouvernement français avec l’Etat colonial d’Israël à tous les niveaux.

Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais :

Emprisonné en France depuis 1984, libérable depuis 1999…

Maintenu sur ordre du MOSSAD, de la CIA et de la DST !

 Georges Ibrahim Abdallah, otage détenu par l'Etat français depuis 1984, a vu sa septième demande de libération refusée le 10 octobre 2007. Un nouvel examen en appel aura lieu le 20 décembre 2007.

  
Son engagement, Georges Abdallah, communiste révolutionnaire arabe, l'a toujours assumé pleinement. Il est d'ailleurs blessé en 1978 lors de la première invasion Israélienne au Sud Liban. Puis il fonde avec d'autres résistants arabes, les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Cette organisation communiste, aile libanaise du FPLP, mènera des actions de représailles en France et en Italie contre des représentants états-uniens et sionistes complices des crimes et des destructions au Liban durant la guerre civile (exécution du colonel Charles Ray, attaché militaire à l'ambassade américaine en France et exécution de Yakov Barsimantov responsable/agent du Mossad en France).

  Arrêté en 1984 à Lyon, Georges Abdallah est condamné en juillet 1986 à quatre ans de détention. Suite à une cascade de rebondissements politico-judiciaires, avec notamment des pressions venues du gouvernement des Etats-Unis, il est condamné en mars 1987 à la réclusion criminelle. Il a terminé sa peine de sûreté en 1999 et il peut demander sa libération depuis cette date, ce qu'il a fait sept fois, sans succès.

 
Le choix systématique de refus de libération concernant un combattant révolutionnaire est une décision politique. Les prétextes évoqués par le parquet ou l'avocat des Etats-Unis, avec des relents de racisme anti-arabe et islamophobe, ne visent qu'à enfermer indéfiniment un homme qui a combattu les crimes impérialistes au Liban et en Palestine. Déjà en 1986, les Etats-Unis avaient fait pression sur la justice française pour empêcher la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

 
Le cas de Georges Abdallah n'est plus lié à un contexte historique datant des années 80 mais il est à présent l'un des points clés de la position française au Moyen Orient. Que ce soit le pouvoir politique français, la DST, les Etats-Unis ou les sionistes, tous s'opposent à la libération de ce résistant arabe.

 
La DST a récemment écrit : « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, sa libération constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans une lutte révolutionnaire ».

 Les juges ont retenu à charge contre Georges Abdallah les arguments de la DST : Georges Abdallah ne se renie pas, ce n'est pas un renégat, et Georges Abdallah est une figure révolutionnaire, un symbole pour les populations arabes, le symbole de la résistance contre le sionisme et de la résistance contre les guerres d'invasions des Etats-Unis. Une fois encore, la justice française a obéi au diktat des Etats-Unis et des sionistes.

Le 31 janvier 2008, la Cour d’appel du Tribunal spécial de Paris rendra sa décision sur la libération ou sur la non libération de Georges Ibrahim Abdallah.

 En cas de réponse défavorable à notre camarade Georges Ibrahim Abdallah, le Comité « Libérez-les ! » entrera en campagne d’agitation active dans les quartiers populaires du Nord Pas de Calais, là où se trouvent les plus grands soutiens à la Palestine :

Soutenez notre action en agissant avec nous !
 

« Libérez-les ! »

Comité de soutien aux prisonniers-es et réfugiés-es politiques (59-62)

libérez.les@gmail.com                              http://www.liberez-les.info/

22 rue Nationale 62150 Rebreuve Ranchicourt

 

Ipns, ne pas jeter sur la voie publique SVP

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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 21:06
Pour consulter le blog: linter.over-blog.com

Alors que la décision doit être prise ce 31 janvier, ce communiqué du collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah de novembre 2007:
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GEORGES IBRAHIM ABDALLAH,

UN OTAGE DÉTENU PAR L’ÉTAT FRANÇAIS !
QUE FONT CHAVEZ ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ?

Communiqué du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah -
Paris le 19 novembre 2007

Les médias occidentaux, et plus précisément français semblent manifester un grand intérêt à la visite d’Hugo Chavez à Paris. S’agirait-il là d’un soudain engouement pour la révolution bolivarienne ? Hélas non ! Ce regain d’attention pour ce pays d’Amérique Latine est essentiellement suscité par d’éventuelles nouvelles dont serait porteur le président vénézuélien sur le sort d’Ingrid Betancourt, capturée par les Fractions Armées Révolutionnaires Colombiennes depuis 2003.

S’il existe tant d’expressément à évoquer, au niveau de l’Etat français, le cas d’une prisonnière colombienne détenue en Colombie, pourquoi oublier le cas d’un prisonnier Libanais détenu en France depuis 1984 ?

Est-ce que parce que les enjeux liés à la libération de Georges Ibrahim Abdallah touchent de trop prés les intérêts français au Liban ? Est-ce parce que d’un côté Betancourt à le soutien de la bourgeoisie occidentale et des Etats-Unis et que de l’autre Georges Abdallah représente la résistance à l’impérialisme et le soutien aux peuples opprimés ? Pour certains il est plus simple de se mobiliser pour une cause lointaine que pour un combat légitime proche.

Nous, collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah demandons que le  militant communiste révolutionnaire détenu par l’Etat français depuis 24 ans soit enfin libéré.

Georges Abdallah vient de voir sa septième demande de libération conditionnelle rejetée en première instance. Cette demande sera examinée en appel le 20 décembre 2007. La mobilisation doit s’amplifier pour sa libération. Ici, en France et aussi au Liban et partout où la lutte pour la libération d’un combattant révolutionnaire anti-impérialiste et pro-palestinien a un sens.

Georges Abdallah a terminé depuis 1999 la peine incompressible assortie à sa condamnation. Il est libérable. Mais sous pression des Etats-Unis et des sionistes il reste en prison, otage des intérêts internationaux de l’Etat français.

Rappelons que la DST a envoyé aux juges en juin 2004 une note qui déclare que «Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Ibrahim Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans une lutte révolutionnaire».

Voila la raison avouée de sa détention. Georges Abdallah est un prisonnier politique, c’est un résistant, c’est un combattant de la cause palestinienne, c’est un révolutionnaire Arabe qui refuse de se soumettre et qui continue à dénoncer les agressions françaises, américaines et sionistes au Moyen Orient.

Il est temps que cela cesse.
LIBÉRATION IMMÉDIATE DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !

Blog : http://liberonsgeorges.over-blog.com
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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 09:40

Pour comprendre l'importance de ce combat pour Georges Ibrahim Abdallah, lire l'ensemble de cet article sur le blog liberonsgeorges.over-blog.com

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Ce jeudi 20 décembre 2007, la septième demande de libération conditionnelle de Georges Abdallah était examinée en appel après que cette demande ait été rejetée le 10 octobre 2007 en première instance. Georges Abdallah n’a pas pu participer à l’audience, même par visioconférence.

La décision est attendue pour le 31 janvier 2008.

Une fois encore la justice étend au maximum les délais pour rendre ses décisions concernant Georges Abdallah. A titre d’exemple le délai entre la demande de conditionnelle de Jean-Marc Rouillan, qui ne bénéficie pas de traitement de faveur, et la décision en appel, a été de 9 mois. Pour Georges Abdallah, ce délai sera de 12 mois. Mais que sont pour les magistrats trois mois de volés dans la vie d’un prisonnier alors que celui-ci subit l’acharnement politique de l’Etat français depuis plus de 23 ans ?

La libération du communiste révolutionnaire arabe Georges Ibrahim Abdallah dépend de notre mobilisation et de notre capacité à fédérer la solidarité internationale pour les prisonniers politiques révolutionnaires.

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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 18:12
Pour consulter le blog: linter-over-blog

Une très belle réunion publique.
 La déclaration de Georges Ibrahim Abdallah:
Entendre parler d'anti-impérialisme avec tant de force et de clarté, le calme et la force de la voix, l'expression si forte d'une solidarité envers d'autres militants (ceux d'Action directe) alors même qu'il s'est vu refuser la semi-liberté après vingt-quatre années de prison, sa compréhension si claire de ce que représente la semi-liberté et qui témoigne de tant d'attention à l'autre.

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Et puis les autres intervenants, en particulier sur la Palestine et la campagne 1948-2008.

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Une soirée rare, rare parce qu'il est trop rare de pouvoir lier ainsi analyses politiques et expression solidaire. Et c'est bien à la personnalité même, à la constance de l'engagement de Georges Ibrahim Abdallah certainement qu'on la doit. Comme en témoigne la déclaration dont le lien est proposé par le blog
liberonsgeorges.no-log.com et que vous pouvez lire dès maintenant sur celui-ci. 


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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2