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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 18:38

affiche_20_ans______jo__lle_aubron.jpg
Communiqué du Collectif Ne Laissons Pas Faire !

Ce jeudi 6 décembre, la cour d’Appel de Paris n’a pas rejeté l’aménagement de peine accordée à Jann-Marc Rouillan le 26 septembre 2007 par la cour d’application des peines de Paris.

Il devrait se retrouver le 17 décembre à Marseille.

Après bientôt 21 ans d’emprisonnement, c’est pour Jann-Marc Rouillan un premier pas vers la liberté et le collectif Ne Laissons Pas Faire s’en réjouit.

Mais un aménagement de peine n’est pas la liberté. Comme pour Nathalie Ménigon qui a obtenu une décision similaire appliquée à partir du 2 août 2007, Jann-Marc Rouillan devra rester en semi-détention, avec obligation de travailler la journée et de retourner en prison, en règle générale, le soir et le week-end.

Il s’agit cependant d’une victoire pour les militants d’Action directe qui sortent sans reniement. Joëlle Aubron, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jann-Marc Rouillan ont toujours été fidèles à leurs engagements politiques anti-impérialistes et anticapitalistes et sont restés solidaires durant toutes ces années d’enfermement souvent dans des conditions extrêmes.

Georges Cipriani a déposé une demande de libération conditionnelle en novembre 2007. Cette demande devrait être examinée dans les 6 mois à venir et rien ne saurait justifier un refus.

Régis Schleicher quant à lui, arrêté en 1984, est dans sa 24e année de prison ! Il pourra déposer une demande de libération au début de l’année 2008 et comme pour Georges Cipriani, un refus de la part de la justice serait inacceptable.

NOUS CONTINUONS À NOUS MOBILISER POUR LA LIBÉRATION DE TOUS LES PRISONNIERS D’ACTION DIRECTE !

Paris le 6 décembre 2007


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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 17:59
k-bine.jpg

Ici, pour accompagner cette décision pour Jean-Marc, de nouveau le lien pour écouter libérez-les qui a accompagné tant de nos rassemblements.

 

 
Et l'explication du titre du dernier cd qui montre combien nous sommes des mêmes combats

Pourquoi avoir choisi ce titre « Kommando Malik » ?

Le choix de l’appeler « kommando malik » était un clin d’œil aux signatures que laissent les groupes de luttes armée ou de libération nationales quand ils font une action et qu’ils la revendique en signant leurs communiqués du nom du Commando qui a effectué l’action et qui en général porte le nom d’un martyr ou de quelqu’un à qui l’on veut rendre hommage. Pour l’album je me suis imaginé la possibilité qu’il est existé il y a 20 ans un Kommando qui porterais le nom de MALIK en hommage à Malik Oussekine victime d’une bavure policière et plus précisément d’un meurtre de la part de la police en 1986.

 

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 14:09
Ce texte, le 07 December 2007sur llibertatsebas

http://pagesperso-orange.fr/anaram/AD240207_04.jpg

Jean Marc Rouillan, en prisión desde hace casi veintiún años podrá salir próximamente en régimen de semi libertad.

 En los próximos días será transferido a Marsella y el 17 de  diciembre ya podrá salir a trabajar fuera de la prisión, y pasar de esta en la calle durante el día.

 Sarcozy dijo, dirigiéndose al comandante de las FARC, Manuel  Marulanda: Tengo un sueño: ver a  Jean Marc Rouillan  disfrutar en Navidades con los suyos.

 Nos alegramos de este primer paso hacía la libertad para Jean Marc Rouillan y de saber que podremos reunirnos con él en Marsella sin barrotes y permisos de por medio.

 Sarkozy es un populista.  Miente,  y su sueño es otra mentira para engañar a Tirofijo.

En primer lugar, el régimen de semi libertad no le permite disfrutar los días de fiestas en libertad, sino sólo los días de trabajo.  En segundo lugar, Rouillan no podrá celebrarlo con sus compañeros todavía presos, que Sarkozy podría sacar para que Rouillan estuviera con los suyos fuera. En tercer lugar, es desconsiderar a Jean marc Rouillan, al convertirlo en un consumidor más de Navidades. Las Navidades son las fiestas por excelencia destinadas al consumo, irrelevantes. No hay nada a celebrar.  

 Lo importante es que Jean Marc Rouillan estará en los próximos días en libertad.

 Sarkozy quiere jugar como intermediario de Colombia y mostrar que él ya ha liberado a un preso político por Navidad, al igual como hacían los emperadores romanos…

 Sarkozy, a diferencia de los demás presidentes franceses, no utilizó el poder de amnistiar y liberar a presos políticos y reducir penas a los demás prisioneros.  Ahora va por el mundo afirmando que tiene sueños. Sueños populistas….

 
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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:20
http://perso.orange.fr/anaram/AD240207_04.jpg
perso.orange.fr/anaram

Ce jeudi 6 décembre: décision pour la demande de libération conditionnelle de Jean-Marc


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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 05:11
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29 NOVEMBRE , DECISION POUR JEAN-MARC       

Le 29 novembre, la décision après l'appel du parquet pour la demande de libération conditionnelle sera prise. Ci-dessous nous reprenons son texte publié dans CQFD, qui décrit l'attente avant la première décision qui rappelons-le a été favorable. Pour mieux comprendre ce que ces derniers jours doivent être pour lui ...                       
un-jour--je-fouille-ma-cave.jpg(carte de Bruno Baudrillart)

Un camarade nous adresse
le texte de Jean-Marc paru dans CQFD d'octobre 2007. Souligons que ce journal lui donne la parole depuis des années dans une chronique carcérale. Et rendons ainsi hommage à une publication qui a fait l'essentiel envers un prisonnier politique: lui donner la parole quand tout le monde la lui prend. Aussi est-il des plus utiles, des plus importants d'acheter, de s'abonner au journal qui par ailleurs publie des articles et positions, pleins d'humour, de volonté de résistance.
cequilfautdetruire.org


CQFD 15 octobre 2007
Comme un carré de ciel bleu

Depuis l’aube, je tourne en rond Et au-dessus du poste de télé, le réveil égraine sa litanie chiffrée. Pour tromper mes vieilles habitudes de taulard, j’ai bien essayé de donner le change, mais je n’ai pas pu. Impossible d’écrire une seule ligne. Alors sans conviction, j’ai rangé deux piles de bouquins et un tas de courriers. D’un œil distrait, j’ai feuilleté quelques pages de Cormac McCarthy, une histoire de cow-boys vagabonds et de putes mexicaines. Et j’ai guetté les informations, mais ils n’ont rien dit. Puis j’ai éteint la télévision.

A l’ouverture des portes, je sors sur la coursive et trimballe le sac-poubelle jusqu’au local à l’autre bout du couloir déserté. Les travailleurs sont déjà partis aux ateliers et, à l’étage, seule une poignée d’inoccupés déambule les mains dans les poches. Toujours les mêmes, l’engeance des refuzniks résistant à la carotte de l’esclavage pénitentiaire. Quand je croise leur groupe chuchotant près du radiateur, les gars m’interrogent du regard, mais je n’ai rien de nouveau à leur raconter depuis hier soir. Je passe devant la cellule de Pilou. Encore allongé sur son lit, il m’interpelle : » Ils ont parlé de toi sur France Inter… ». Dans mon dos, Txistor me demande si j’ai bien dormi malgré tout. Sa question me surprend car je ne me sens pas anxieux, ni même nerveux. Juste déstabilisé par l’inquiétude. Ma survie de longue peine prend l‘eau pareille à un fragile esquif chaviré par un récif. Le Chibani m’invite à descendre en promenade. De toute manière, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre. Dans l’escalier, je serre quelques mains. Il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ou font comme si. Au rez-de-chaussée, Nino, le sicilien, me lance un signe de connivence en serrant son poing sur son cœur. Il m‘adresse un « Auguri ! » tapageur faisant grommeler les congénères installés dans les cabines téléphoniques. Je tire la lourde porte des promenades. Sur le stade, quelques gars courent en rond. Avec le Chibani, pour la seconde fois nous décortiquons des analyses optimistes et également les autres, plus pessimistes. « De toutes façon, la décision politique est prise, ils ne le dissocieront pas de Nathalie, ça va marcher… » Deux piges de taule en plus, ce n’est pas rien et je connais le parcours, entre les délais d’enquêtes pour le boulot et l’hébergement, même si elles ont déjà été faites quelques mois auparavant, les délibérations des différents magistrats et les appels…Deux ans ! Mon compagnon relève sa manche pour s’inquiéter de l’heure. Décidément le temps ne passe plus. Je suis atteint du virus des libérables. Moi qui, hier encore, semblais ne pas avoir assez de tout ce temps pour faire ce que j’avais à faire. Et les jours filaient, les semaines, les mois, les années… A cette heure, chaque seconde de prison est devenue un poison.

Nous rentrons dans le bâtiment et je passe quelques coups de fil. Personne n‘a de nouvelle. Le Chibani me tire par la manche et m’invite à boire un café. « Puisque je te dis de ne pas t’inquiéter, la décision politique est prise. » De retour en cellule, il allume la radio et France Info débite ses flashes météos sur le climat vert de gris de notre beau pays gouverné par Sarkozy… Fichage ADN pour les délinquants, les étrangers et leurs enfants… Dans les rues orphelines, caméras vidéo et micros scrutent la mise en scène de l’ordre nouveau…La loi sur la récidive est entrée en vigueur, premier résultat : quatre ans ferme pour un vol de trente euros…Les Gremlins des Tarterêts accusés d’avoir tabassé deux CRS partent pour huit piges de galère… Les patrons d’EADS s’en sont mis plein les fouilles et licencient deux mille pékins des chaînes de montage… Le camarade s’impatiente, il me sert une seconde tasse de café. « Peut-être le diront-ils dans l’après-midi ?… » Et juste à cet instant, le journaliste annonce : « Et on vient de l’apprendre… le Tribunal spécial de l’application des peines accorde la semi-liberté à Jean-Marc Rouillan… » Après une seconde pour bien réaliser que nous avons compris la même chose, nous nous embrassons.

Le mot « liberté » est prononcé pour la première fois après 21 ans de régime de haute sécurité. Même si je sais que le procureur va s’empresser de faire appel et même si le mot lui-même est châtré du suffixe « semi ». Dans le monde actuel, la liberté des couches populaires a été rognée au point qu’on évoque plus qu’une « liberté mutilée »… Sacrifiée au nom de la déesse sécurité, et placée sous contrôle social de caserne garanti par la Politzei, les tribunaux spéciaux et les milices privées. La différence notoire c’est que, plus que tout autre, j’ai conscience de la précarité de ma situation. Une année de semi-liberté, dix ans de conditionnelle ! Je dormirai en prison et chaque soir et chaque matin, les uniformes vérifieront que, dans mon trou de balle, je ne planque pas un peu de subversion. Mais en dévalant les escaliers, je ne pose plus la question.

Avant que je n’arrive en bas, les gars sont déjà au parfum. Certains sont contents et me serrent les mains. Je contiens ma joie, beaucoup d’entre eux n’en sortiront pas… Ou alors définitivement esquintés. Je suis mal à l’aise. Je ressens la vague impression d’être le miraculé dégottant une place dans une chaloupe de sauvetage alors que le bateau coule. Il a suffi d’un seul mot et je suis si différent d’eux. A la vitesse du son, j’ai franchi la frontière et n’intègre plus leur communauté d’hommes punis. D’ailleurs les taulards ne me considèrent déjà plus comme un des leurs et ce qui m’entoure a changé radicalement de couleur. Je survivais entre quatre murs gris, et à présent le carré de ciel limpide et bleu m’attire à lui. Comme me le rappelle en riant un petit gars de Belleville, je suis inscrit désormais sur la liste des « touristes ».

Bientôt, ils ne partageront plus avec moi les confidences de taule. « Tu veux en savoir une bien bonne ? » Hier encore, Hirochito me contait les cris à l’atelier de poterie. Les congés payés des formations n’ont toujours pas été payés. Alors, dans le couloir, un gars s’est énervé contre le brigadier responsable du travail. « M.Frutti, c’est un homme… Un homme comme les autres… Sa tête s’arrache pareil ! » A mon côté, Clairon renchérit. « Ils détournent le pognon et nous condamnent à finir pauvres comme un zob ! »

Il a suffit d’un seul mot, un mot magique, et la prison s’éloigne déjà et me laisse à quai. Sans but, je traîne près des cabines. Sur la coursive, un maton affiche la nouvelle note de service signée par la directrice intérimaire : « Je rappelle à l’ensemble de la population pénale que l’utilisation des cordes à sauter à des fins sportives ou ludiques n’est autorisée que sur le gymnase de l’établissement, sous le contrôle du surveillant moniteur de sport. En conséquence toute utilisation de corde à sauter en bâtiment ou sur les cours de promenade est formellement interdite… »Je souris. Mon voisin grogne « Il paraît qu’ils vont changer le paiement du téléphone… » Il se reprend. « Mais de toute façon ça ne te concerne plus ! » Derrière le guichet grillagé apparaît le visage de la greffière, enluminé de son plus beau sourire, celui des mauvaises nouvelles. Et à peine si, dans la voix, la donzelle dissimule la jubilation. Elle susurre chaque mot, une confiserie : « Le procureur s’oppose à votre semi-liberté ! »

JANN-MARC ROUILLAN
 Sur le blog, le 22.10.2007

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 09:45
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Dans un mois, dans un an, non tout de suite

Une semaine encore
La décision pour la libération conditionnelle devait être prise hier. Elle est repoussée d'une semaine. bruno5-1.jpg(carte de Bruno Baudrillart)

L'attente continue. Communiqué Nlpf

Aujourd’hui, 29 novembre, la décision de la cour d’appel devait confirmer ou infirmer le jugement d’aménagement de peine qu’avait rendu la cour d’application des peines de la 14e chambre de Paris à Jean-Marc Rouillan le 26 septembre 2007.
Aujourd’hui est aussi jour d’action et de grève des fonctionnaires de la justice. Pour cette raison, la décision est encore retardée et sera communiquée dans une semaine !
Ne Laissons Pas faire (...)
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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 20:25
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Dimanche 19 août 2007, le blog publie cet article. Nous le reprenons aujourd'hui, parce que demain, c'est la décision cette fois-ci pour Jean-Marc et que nous ne voulons qu'une chose: pouvoir écrire les mêmes mots pour lui.
Nathalie en semi-liberté.
Et quand même déjà la liberté
même avec tant de limitations.

Nathalie en semi-liberté.
Pensée pour elle qui sort
en plein respect d'elle-même.

Nathalie en semi-liberté.
Pensée pour tous ceux
qui se battent à ses côtés
Depuis tant d'années.

Moment unique,
Incroyablement unique.

Moment d'espoir pour elle.
Pour ses camarades.
Pour tous ceux dont l'Etat
repousse le moment d'être
libres.

(linter)
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 10:19


http://perso.orange.fr/anaram/AD240207_04.jpg

Ce sera oui, il le faut
Après plus de vingt ans d'emprisonnement
Après un combat de chaque jour, de chaque heure
Comme ses camarades
Pour une identité révolutionnaire et collective
Après un engagement de chaque instant
Comme Nathalie, Jean-Marc peut sortir.
Décision favorable en première instance, appel du parquet
et le 29 novembre la décision après l'appel

Plus de vingt ans d'emprisonnement
Plus de vingt ans de résistance

Liberté ...
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 17:21
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1-1.jpg(Photographie d'un rassemblement devant la prison de Bapaume)Le 25 octobre, en visioconférence depuis sa cellule de Lannemezan et assisté sur place à Paris au tribunal, par Me Chalenset, Jann-Marc Rouillan a dû, une nouvelle fois, affronter la haine et l’arrogance du Procureur en charge de s’opposer à la semi-liberté conditionnelle qui lui avait été accordée par la Cour Spéciale de Paris.

Deux heures de débats intensifs entre Jann-Marc, Me Chalenset, le Procureur et les membres de la Cour d’Appel spéciale. Une nouvelle fois, l’Etat et le patronat, via leur Procureur aux ordres, ont tenté de remettre en question le jugement et la semi liberté.

Agitant des arguments fallacieux, tels que : « le manque de repentance, un retour possible aux armes, un contrat de travail inadapté… », le Procureur n’a pas failli à son devoir de vengeance réactionnaire contre les militants d’Action Directe.

La question se pose sur la nature même de cette vengeance politique et cette haine de classe contre les militants révolutionnaires.

Joëlle est décédée, Nathalie est en semi-liberté et retisse pas à pas les liens sociaux qui lui ont été supprimés pendant 20 ans - malgré les contraintes récurrentes et les pièges tendus par le Parquet. Georges Ibrahim s’est vu refuser sa 7éme demande de libération à cause ou sur injonction de la DST, de la CIA et du Mossad, Jann-Marc a une fois de plus essuyé des salves rancunières et hostiles, Georges et Régis attendent les jugements…

Aujourd’hui, le patronat assassine en toute impunité. « Assassine », vous allez dire que le mot est déplacé, qu’il est injuste, qu’il est trop fort. Pourtant, l’actualité est têtue, elle ne peut pas masquer cette réalité objective.

Plus de 1000 morts connus en 2006 suite à la dégradation et aux mauvaises conditions de sécurité au travail, plus de 500 suicides connus suite aux mises au chômage, à l’augmentation de la pression sur les salariés et aux nouveaux moyens de productions, des milliers de morts connus empoisonnés par l’amiante et autres produits dangereux.

Mais personne, aucun patron ne se prend « perpette » ! « ASSASSIN » est il trop fort ?

Dans tout le pays, dans tous les pays, là où les travailleurs sont victimes du système capitaliste, du colonialisme, de l’impérialisme, du racisme, les résistances s’organisent pour affronter le patronat et le grand capital sur les terres de la guerre de classes.

C’est la jeunesse qui est à l’avant-garde de ce combat, ce ne sont pas les « vieux » militants de la « vieille » garde. Certes, ils restent attentifs, mais ne participent plus à l’engagement physique et la lutte, comme ils le faisaient à l’âge de 20 ans.

Les années ont passé, le poids des ans a fait son effet, il ne faut mentir, il ne faut pas se mentir.

Les anciens de cette résistance de classe, ceux qui ont participé avec ou sans les armes à la main à la guerre de classes contre le capitalisme, à la lutte contre le colonialisme, au combat contre l’impérialisme et le fascisme, sont conscients de cette réalité objective.

Ainsi, les fantasmes de peur ou les paranoïas de la grande, moyenne ou petite bourgeoisie, invoqués par les défenseurs de la démocratie bourgeoise, n’ont aucun sens.

Ils ne sont que des poudres de perlimpinpin atomisées, qui sont destinées à assouvir leurs besoins de vengeance, mais aussi leurs besoins de se rassurer dans un monde incertain, un monde où leur avenir n’est pas assuré, tellement la fracture est grande, tellement la misère est présente et qu’elle forge les consciences face à la richesse et la décadence des hommes au pouvoir.

Alors, qu’ils le sachent bien, que les juges, les politiques, le patronat et les grands argentiers le sachent bien : il n’y aura jamais de repentance des camarades, même si les militants révolutionnaires comprennent que les proches et les familles ont souffert des actions menées au sein de la guerre de classes. C’est le prix à payer, c’est le risque de la barricade qui n’a que 2 côtés, ils l’assumeront à jamais !

Un militant révolutionnaire n’est ni bourreau sanguinaire ni un ange idéaliste, il agit dans le sens des seuls intérêts du prolétariat et de la classe ouvrière, pour ceux qui sont exploités, bafoués, sacrifiés et assassinés sur l’autel de la rentabilité et de l’argent.

Un militant révolutionnaire ne cherche ni médaille, ni considération, ni à être mis sur un piédestal, il agit pour le peuple exploité, bafoué, assassiné !

Un militant révolutionnaire n’est ni icône ni exemple, il agit pour les peuples exploités, bafoués, martyrisés, assassinés !

Un révolutionnaire, c’est un communiste, un communiste, c’est un révolutionnaire! Il est l’élément antagoniste à toute forme d’exploitation de l’homme par l’homme, l’antidote au poison capitaliste, son stade suprême, l’impérialisme, son arme de terreur, le fascisme.

Jann-Marc Rouillan doit obtenir sa semi-liberté, toutes les arguties développées par les protagonistes de la vengeance et les partisans réactionnaires de la solution haineuse, doivent être balayées, rien ne doit être subjectif, tout doit être objectif.

Le 29 novembre 2007, la Cour rendra son verdict, Jann-Marc aura fait 20 ans et 9 mois de prison, Nath ses 4 mois de semi-liberté, Georges Ibrahim aura entamé sa 24éme année de prison ! Libérez-les !

Le combat continue, la solidarité est une arme, la victoire ou la victoire !

« Libérez-les ! » Comité de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59-62)
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 17:02
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Repris du site action-directe: à visiter
Repris du journal CQFD, septembre 2007: à lire et abonner

Les 20 ans de Lannemezan selon Jean-Marc

"Tout ce qui faisait ailleurs le quotidien a dû être arraché de haute lutte"

"Pour son vingtième anniversaire, nous souhaitons à ce bel édifice sécuritaire et à tous ceux l’ayant dirigé au fil du temps, ce qui revient à leur mérite de donneurs de coups de trique. « Joyeux anniversaire... nos voeux les plus sincères, Joyeux anniversaire, sale taule pourrie, joyeux anniversaire !  »

on-se-calme.jpg(Cette carte de Bruno Baudrillart que nous aimons tant associer - humour aidant - aux textes de Jean-Marc)



Article publié dans CQFD n° 48, septembre 2007.
 
DERRIÈRE LES HAUTS MURS, nous utilisons des termes hérités de nos vies passées et du matraquage social imprégnant notre quotidien par l’entremise des écrans de télévision. Par exemple : « C’est la rentrée !  »
 
Pas besoin d’être une lumière pour comprendre qu’au pays du dedans l’importance de cette période est tout à fait relative. Pas plus en juillet que début août, aucun d’entre nous n’a pris la poudre d’escampette en direction des campings de la côte. Nous n’avons pas bourlingué pare-chocs contre pare-chocs sur le bitume des autoroutes. Et notre couenne n’a pas grillé au barbecue solaire comme des hamburgers. Entre quatre murs, la non-vie cellulaire a poursuivi son abrasement des esprits et le goutte-à-goutte vénéneux s’est distillé au coeur de nos viandes ligotées. La semaine dernière, les gars sont redescendus aux ateliers en grognant parce que ce n’est pas encore cette année qu’ils toucheront des congés payés. Les autres reprendront bientôt leurs occupations écolières au centre scolaire. Quant aux incorrigibles inoccupés, nous nous réhabituerons au dépeuplement des coursives et des cours de promenade. En ce lieu, il n’y a ni relâche, ni rentrée. Les seules vacances que nous connaissons demeurent les heures arrachées au sinistre temps qui passe, les rares instants de lutte à la tombée de la nuit coude à coude sous les préaux en attendant le débarquement des gardes mobiles. Quant à la rentrée de ces congés éphémères, elle se fait cinq par cinq entre deux haies de matons et de gendarmes, guettée par l’oeil borgne des fusils d’assaut. La gent militarisée nous dénude dans l’escalier et nous expédie sans ménagement vers nos pénates. À l’écoute derrière la porte, nous passons le reste de la soirée à attendre le tirage de la loterie et son gros lot : « Un voyage gratis à Fresnes et un séjour en QI quatre étoiles  » ! Voici quelques années, un matin de novembre « Bingo !  », j’ai tiré le bon numéro : six mois d’isolement disciplinaire et retour dans un établissement de sécurité sans passer par la case Lannemezan. Comme la Pénitentiaire est sans vergogne, le 15 septembre prochain dans la salle des fêtes de la ville, l’aréopage juridico-fouettard célébrera le vingtième anniversaire de ce bel établissement voué à la punition. Petits-fours et exposition de matériel de sécurité (matraques électriques pour assaisonner le récalcitrant, fusils à lunette pour ne laisser aucune chance au fuyard désarmé et autres petites cochonneries...).
 
Lorsque la centrale a ouvert voici vingt ans, elle fonctionnait tel un QSR (quartier de sécurité renforcée) avec des « unités de vie » de vingt détenus strictement séparées les unes des autres. Un véritable régime disciplinaire qui s’affichait et qui se revendique encore aujourd’hui lorsqu’un membre de la direction évoque « l’Alcatraz du pénitentiaire français  ». Rien de comparable avec les autres centrales, ici aucun confort, tout était interdit. Et il fallut se battre pour tout. Même pour le vrai café ! Pour les fours ! Pour les couettes ! Tout ce qui ailleurs faisait le normal et le banal du quotidien a dû être ici arraché de haute lutte. Aucune amélioration depuis l’ouverture n’a été concédée en dehors de mouvements collectifs. Rien ! Et j’en témoigne, moi qui fréquente l’endroit depuis 1994. Lors d’un de ces blocages, Funky, un bon bougre débarqué de Guyana, attendait son heure en grommelant des menaces. Quand, peu rassuré, le directeur entra dans la cour, le Black bondit des rangs et trancha d’un coup de lame la cravate du directeur au ras du kiki ! Quand j’y repense, je sais mettre un nom sur le visage d’un ou deux congénères qui casquèrent l’assouplissement du régime de détention, le premier de deux ans de rab et de six mois de QI et le second du refus d’une conditionnelle et la perte des grâces d’une année. Parfois nous avons compté sur l’aide de personnes refusant de se soumettre à l’omerta administrative. Si les cellules du mitard sont chauffées, ce n’est pas grâce à l’illumination humaniste d’un directeur mais après l’intervention énergique du médecin-chef (au charmant petit nom de Cécile !). Elle réagissait à plusieurs cas de pneumonie chez les punis. Le mitard, parlons-en... Je me souviens particulièrement d’un dimanche de juillet quand ils ont tabassé un Breton que seule l’unité de réanimation du SAMU sauva. Quelquefois, je croise encore sur la coursive le bricard responsable de cette tentative d’assassinat.
 
Cependant, et pour plus de discrétion, la matonnerie avait pour habitude d’expédier les incorrigibles au QI de la maison d’arrêt de Tarbes où, là, un comité d’accueil leur souhaitait la bienvenue. Après une bonne soupe à la matraque et à la tatane, certains restèrent allongés une semaine ou deux. En passant le long de la grille du rez-de-chaussée, je me remémore quelques anciens congénères les soirs de refus de remonter en cellule. Après une litanie de menaces et de sommations, le directeur se voyait dans l’obligation de négocier nos revendications. Invariablement, il introduisait son propos en jurant ses grands dieux qu’il n’y aurait pas de sanction contre ceux qui acceptaient de discuter avec lui. Bien évidemment, cela n’empêchait pas que, les jours suivants, trois ou quatre représentants partent ficelés comme des saucissons. Dans notre monde, nul syndicat, nulle convention collective ni conseil des prud’hommes, le rapport de force se paye cash.
 
Brinquebalés dans le camion de transfert sur la nationale 20, nous nous consolions en pensant que le mouvement avait été utile à d’autres. Pour le reste, nous étions sans illusion sur le sort qui nous était promis. En novembre 2000, Michel, Dédé et moi sommes partis pour une raison valable, pour l’accès libre aux cabines téléphoniques et quelques autres bricoles... si importantes à notre socialité. L’autre jour, un détenu lisait la vieille note du règlement téléphonique encore affiché sur le verre anti-balle du pic. « Tu te rends compte, les mecs n’avaient droit qu’à un seul appel par semaine !  » Eh oui je me rends compte. À tour de rôle, nous refilions au maton le numéro inscrit sur un bout de papier avec la petite plaque métallique correspondant à la semaine. Maintenant, quand nous circulons dans le couloir et qu’une des trois cabines est libre, nous avons toujours quelqu’un à appeler. À Lannemezan, pour ceux qui l’ignoraient, le système nous a appris que sans lutte ni risque, nous n’obtenions rien. Quatre ans après mon baluchonnement manu militari, comme Michel, je suis revenu dans le sinistre établissement et... j’ai enfin bénéficié des améliorations obtenues après trois soirs de blocage que nous avions lourdement casqués. Comme quoi, il y a quand même une pincée de morale en prison ! Pour son vingtième anniversaire, nous souhaitons à ce bel édifice sécuritaire et à tous ceux l’ayant dirigé au fil du temps, ce qui revient à leur mérite de donneurs de coups de trique. « Joyeux anniversaire... nos voeux les plus sincères, Joyeux anniversaire, sale taule pourrie, joyeux anniversaire !  »
 
Jann-Marc Rouillan.
 
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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2