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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Texte libre

Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 18:00
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Nous reprenons l'article du blog liberonsgeorges, car, comme souvent, il dit ce que nous aurions dit ou comme le dit l'article aurions eu du mal à formuler


Lucien Léger est mort !

Cela pourrait ne pas aller de soi sur un blog qui milite pour la Palestine, l'anti-impérialisme, la libération des prisonniers politiques révolutionnaires, de parler d'un ex-prisonnier qui a été condamné pour le meurtre d'un enfant. Mais comment ne pas parler de la mort de Lucien Léger, symbole de la violence de la justice en France, 41 ans de prison ! Lucien Léger depuis sa libération participait en tout anonymat, en tant qu'ancien détenu de Bapaume, aux rassemblements pour la libération des militants d'Action directe. Aucun lien direct entre lui et les prisonniers d'AD. Seulement une conscience de classe.

L'article du nouvelobs (ici) dit "L'ex-plus ancien prisonnier de France, libéré en 2005 après 41 ans de réclusion, serait mort "depuis une quinzaine de jours" à son domicile de Laon." .

La prison détruit pendant la détention, et aprés. La libération conditionnelle n'est pas la liberté. Comment imaginer les difficultés rencontrées par un ancien détenu dans la vie quotidienne aprés 15 ans, 20 ans, 41 ans de prison !
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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 17:55
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Une manifestation a réuni 250 personnes en Belgique le 19 juillet en solidarité avec Bertrand Sassoye. Dans un entretien, il démontre la légèreté du dossier à partir duquel on le retient prisonnier. Il s'exprime aussi sur l'expérience des CCC
 

 


 

Bertrand Sassoye, votre arrestation et celles de vos camarades résulteraient de la découverte de vos photos d’identité, annotées de votre main, dans une cache du Parti communiste politico-militaire (PCPM) italien. A qui furent transmises ces photos et dans quel but ?

Si nous n’avons pas renseigné la police en ses locaux, ce n’est pas pour qu’elle apprenne ce qui l’intéresse en lisant le journal. Nous n’avons qu’une chose à dire à propos de ces photos : elles n’ont pas été faites et/ou données pour être remises au PCPM. Si j’avais donné ou fait parvenir ma photo au PCPM, croyez-vous qu’après leurs arrestations et la découverte de leur cache, j’aurais été en Italie assister à leur procès ? Autant se jeter dans la gueule du loup ! Merde alors ! J’ai même signé le registre d’entrée du palais de justice de Milan ! Tout ce que nous pourrions éventuellement dire ou suggérer en plus sur ces photos n’a d’intérêt que pour la police, n’aura d’effet que d’étendre les enquêtes et la répression contre des militants politiques.

Même si ces informations pourraient vous disculper ?

Même dans ce cas. C’est un principe que suivent les communistes depuis les années 20 pour traverser toutes les répressions : ne donner aucune information dans une enquête qui vise des forces progressistes ! Même pas à l’heure qu’il est ! Même à un policier qui trimbale une horloge sur le dos !

Etes-vous conscient que cette position peur nourrir des soupçons ?

C’est bien la logique de la section antiterroriste et de la juge d’instruction : soit on donne à la police toutes les informations qu’elle souhaite, soit on est coupable et on vole en prison. Nous sommes inculpés de « participation à activité terroriste » et la juge est incapable de dire à quelle activité nous aurions participé et quelle aurait été la nature de cette participation. Cela ne l’empêche pas d’envoyer les commandos antiterroristes défoncer à 5 heures du matin les portes des « suspects » et de leur entourage, de mettre tout le monde en prison, etc. Voilà ce que permet la nouvelle loi antiterroriste, importée des USA en Europe, et votée par le Parlement belge par 187 voix contre 4…
Il est aussi question d’une réunion observée par la DST à Paris, en 2005, où vous et Andréa Stauffacher, du Secours rouge international (SRI), avez rencontré un militant italien qui sera accusé d’avoir falsifié des papiers pour des membres du (nouveau) Parti communiste d’Italie…

La DST ayant effectivement écouté toute cette conversation, je peux en parler librement. Des militants du (n)PCI, une organisation clandestine mais non combattante, avaient été arrêtés en France. Les proches de ceux-ci demandaient au SRI de faire campagne pour ces prisonniers. Bref : la routine pour le secrétariat du SRI, dont le rôle est de fédérer et d’assurer la liaison internationale des forces qui luttent contre la répression et soutiennent les prisonniers communistes, anarchistes, syndicalistes et antifascistes. Ce qui est intéressant, c’est que la section antiterroriste connaît le contenu de cette réunion, qu’elle sait qu’il n’y avait rien de « conspiratif », mais qu’elle en fait partout mention pour nourrir le soupçon et lester un dossier qu’elle sait léger.

Quel bilan tirez-vous de l’époque des CCC ?

Voilà des décennies que les luttes ouvrières et populaires sont impuissantes, parce qu’enfermées par les réformistes dans le cul-de-sac d’une légalité protégeant les intérêts capitalistes. Il y a eu des erreurs et la défaite mais cela reste une expérience précieuse dont il faut tirer les leçons. C’est dans le cadre du Bloc marxiste-léniniste que j’essaie de contribuer à ce bilan critique, tant avec des camarades qui, à l’époque, défendaient les thèses des CCC qu’avec des camarades qui, issus d’autres courants du mouvement communiste, jugeaient leur lutte aventureuse. Dans le cadre des arrestations du 5 juin, à chaque audience, le représentant du parquet a demandé mon maintien en détention en invoquant « ma » théorie de la violence. Il m’importe de faire comprendre que ce n’est pas « ma théorie » mais l’abc du marxisme. En 1878, un journaliste du Chicago Tribune s’était rendu à Londres pour interviewer Marx à ce sujet…

Le tribunal d’application des peines (TAP) a confirmé votre libération conditionnelle, malgré la demande de révocation du parquet. Il semble que cette demande s’appuyait sur des informations erronées.


« Erronées » est une interprétation charitable… Vous auriez pu risquer « mensongères ». Le rapport de la section antiterroriste affirmait par exemple que je n’avais pas signalé deux voyages à l’étranger. Or la simple lecture des rapports de mes agents de conditionnelle prouve le contraire. Tout y est noir sur blanc. Le TAP en a tiré les conclusions. La question est de savoir si la juge Bernardo-Mendez est la dupe ou la complice des coups fourrés de la section antiterroriste. Je serai curieux de l’entendre le 23 à la prochaine chambre du conseil.

MARC METDEPENNINGEN

vendredi 18 juillet 2008, 07:09

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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 20:48
Ces commentaires nous sont parvenus qui concernent Régis. Nous les publions
ici. Car s'il est vrai que notre histoire, notre identité, nous ont amenés à soutenir
le collectif des prisonniers d'Action directe auquel appartenaient Georges,
Jean-Marc, Joëlle, Nathalie, et qu'au-delà de la solidarité, c'est aussi d'un
combat dont nous témoignons, cela n'exclut pas la solidarité avec d'autres
militants. Régis est au CNO. Nous avons essayé de décrire dans notre
article sur le CNO, ce que nous savions de ce qui s'y passe. C'est un
passage inadmissible et difficile, nous pensons pour chaque prisonnier,
et donc pour lui. Dans l'un des commentaires on trouvera le numéro 
d'écrou de Regis au CNO.

Commentaires à l'article sur la décision concernant Nathalie

" On se réjouit tous pour elle.Peut-être pourra t-elle voir un peu Jean-Marc.
Pourquoi ne nous donnez-vous pas plus de nouvelles de Régis qui
lui aussi doit être au C.N.O comme Georges ? Il en en est à 25 ans de prison
me semble-t-il ? Il est si je ne me trompe le plus vieux prisonnier de france.
La solido doit continuer pour lui aussi. Luttons contre l'oubli."


Salut,
 De nombreux camarades ont été libérés 

au compte goutte,
Nathalie a enfin décroché sa conditionnelle,
Jean-Marc est en semi liberté.
Joëlle reste dans nos coeurs et dans l'histoire,
Georges est au CNO pour au moins six semaine,
Et Régis, pourquoi ne vous donnez nous pas

de ses nouvelles ?
Comme Georges il subit le même traitement et

est baluchonné de taule en taule depuis 25 ans.

Ses analyses, parait-il n'intéresse plus que lui même.
Et alors ?
La prison casse. Georges aussi a bien morflé

et nous craignons
le pire de ce passage au CNO et des suites
"socio-médico-judiciaire ou sécuritaire (je ne sais plus)

pour tous les deux.
Envoyons leur du courrier et des tunes.
Ils en ont toujours besoin.

Régis Schleicher
n° écrou 938329 cellule 410
C.P. FRESNES CNO
Allée des Thuyas
94261 Fresnes cedex

Georges Cipriani
n°écrou 938327 cellule 406
C.P. FRESNES CNO
Allée des Thuyas
94261 Fresnes cedex

  

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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 14:54
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Les poursuites pour refus de prélèvement et les procédures pour outrage se multiplient et accompagnent maintenant presque chaque tentative de manifester et de résister. Ici cet article publié sur l'en-dehors.

(L'illustration est une carte réalisée en prison par Bruno Baudrillart)
Et rappelons le refus de Joëlle alors encore emprisonnée de se préter à ce prélèvement.

"Le 25 août 2008, une personne passera en procès pour refus de prélèvement ADN au TGI de Marseille,  une autre, le 20 mai 2009, pour outrage et rébellion.

Récit des circonstances ayant abouti à ces procès :  Le 10 juillet 2008, une maison occupée est expulsée à 6hoo du matin, avec force moyen répressif, dont le GIPN. Un petit rassemblement de soutien se forme. Les 4 occupants sont embarqués pour un contrôle d'identité. Les personnes en soutien refusent de montrer leurs papiers et se font arrêter à leur tour et emmener au même commissariat. Les flics prétextent la recherche des personnes mentionnées dans une plainte pour dégradation concernant la maison expulsée.

3 personnes sont alors gardées à vue. Une parce qu'elle apparaît dans la plainte, elle est relâchée sans suite. Une autre pour outrage et rébellion est relâchée en même temps et passe en procès le 20 mai 2009.

La dernière est placée en garde-à-vue parce qu'elle refuse de se soumettre à un prélèvement ADN.  Le parquet de Marseille décide de la poursuivre.

Cette personne est donc maintenue en garde à vue et passe le lendemain devant le juge où elle refuse la comparution immédiate. Elle ressort libre de l'audience mais sous contrôle judiciaire (pointage au commissariat 2 fois par semaine). Elle est convoquée le 25 août pour refus de prélèvement ADN. La peine encourue: 1 an ferme et 15000 euros d'amende.
 
CONTRE LE FICHAGE
CONTRE LE FLICAGE
CONTRE LA SOCIETE DE SURVEILLANCE"

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 22:39
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CONTRE L'EMPIRE

LA K-BINE - SUR RAP CONSCIENT

L'image “http://www.lak-bine.com/images/zapata.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.
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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 22:15
Aux amis et camarades qui nous écrivent.

Certains d'entre vous nous écrivent et nous voudrions leur répondre. Ce n'est pas possible ou ne savons pas comment le faire si vous n'indiquez pas d'adresse. Aussi, nous restons avec nos réponses et sans pouvoir échanger comme nous le souhaiterions.

Carte de Bruno Baudrillart
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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 21:35
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Un nouveau pas ...


Après plus de vingt ans d'emprisonnement, de résistance, de combat contre des conditions de  détention et des procédures judiciaire d'exception. Après une année de semi-liberté, où la prison n'était jamais bien loin, Nathalie sera début août en libération conditionnelle. C'est un nouveau pas.

Mais, il faut toujours rappeler ce chemin, fait par ces camarades. Ne jamais l'oublier. Il a été ponctué d'isolement, de grèves de la faim, de démarches toujours collectives pour le regroupement, la défense d'une identité révolutionnaire. 20 ans durant.

Et rappeler aussi que la libération conditionnelle n'est pas la liberté. Mesure d'aménagement de peine, elle autorise beaucoup de contrôles et de contraintes. D'ailleurs, les conditions de la libération conditionnelle restent strictes : un département autorisé. Et des autorisations à demander pour tout et tout le temps.

Cependant, c'est un pas essentiel. Car Nathalie n'aura plus à retourner en prison.

D'autres camarades sont encore aujourd'hui sur le chemin de la libération : Jean-Marc, toujours sem-libre, qui rejoint chaque soir une cellule. Georges actuellement au CNO, dans des conditions d'une extrême dureté après plus de deux décennies de prison.

Aussi gardons en mémoire, l'importance du combat mené par Joëlle et qu'elle exprimait lors de sa sortie. Le combat pour la libération de tous ses camarades.

Ajoutons, une liberté complète, sans limitation de parole et de mouvement, sans pression ni menace sur leur liberté.
Collage de Joëlle Aubron

 
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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 20:36
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Petit rappel utile à propos du site du Tricastin.

Eurodifest un consortium implanté au sein du site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte.

Celui-ci a été fondé en 1973 par Georges Besse.

Inauguré en 1979, le site est exploité par une filiale d'Areva et comprend de nombreuses installations nucléaires dont la centrale EDF et l'usine d'enrichissement de l'uranium, Eurodif

Centrale nucléaire de Tricastin.(Photo : AFP)
Et pour rendre hommage au fondateur, la prochaine usine à mettre en service en 2012 s'appellera bien sûr Georges Besse 2. (lire)
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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 20:17
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Sur le blog liberonsgeorges, cette citation du FPLP à propos de la libération de cinq militants des prisons israéliennes:

« Cette victoire n’aurait pu être obtenue sans la détermination de Samir Kuntar et de tous les prisonniers dans leur combat pour la libération de la terre et des peuples. Ces prisonniers ont affronté quotidiennement la torture, l’isolement, l’absence de soins médicaux, l’oppression et les violations des droits de l’Homme. Leur détermination est un exemple pour nous tous.»

Et le parallèle avec la situation de Georges Ibrahim Abdallah en France, avec l'annonce de son transfert au CNO en août.

Rappelons que ce passage au CNO est une négation pure et simple de l'engagement politique, révolutionnaire de nos camarades, transfert contre lequel nous avons à lutter.

Comme le dit l'article, il s'agit là de "décision politique".

Et tout le reste  n'est que poudre aux yeux pour masquer cette réalité.

(lire l'article et voir une très belle photo sur: liberonsgeorges.over-blog.com)

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 21:18
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Ils ont déjà x fois posé leur demande de libération. Ils ont connu les diverses évolutions des lois sécuritaires. A chaque fois les conditions se sont durcies. Cela a été en dernier lieu la création de la juridiction spéciale qu'ont connu Nathalie, puis Jean-Marc. Juridiction qui s'appuie comme d'habitude sur l'antiterrorisme et qui a centralisé à Paris les audiences. Nathalie et Jean-Marc cependant sont sortis. (Ne l'oublions pas, en semi-liberté ... )

Et aujourd'hui, les conditions changent à nouveau. C'est la loi Dati, non applicable mais dont on applique cependant un article. Alors depuis juin, les prisonniers révolutionnaires doivent affronter cette nouvelle procédure: le passage par le CNO. (Georges Cipriani y est depuis le 22 juin)

Ce qui signifie revenir à Fresnes, dans ce qui a été pour certains leur première prison.  Où ils ont connu l'isolement et les conditions extrêmes.

A Fresnes qui dans l'ordre si peu humain des prisons est parmi les plus inhumaines.

Ce qui signifie revenir après plus de deux décennies de prison, à des conditions de maison d'arrêt: les parloirs réduits, l'impossibilité de téléphoner. Se retrouver sans livres, sans rien pendant des heures et devoir construire l'attente. Etre confronté à des fouilles incessantes et en elles-mêmes violentes.

Se voir confronté au monde que l'on refuse: les médécins et les psy. Et devenir objet d'études! Pour qui?

Et jouer là dans ce monde clos et hostile, sa liberté.


Alors restons vigilants, attentifs et solidaires.
Mobilisés


Collage de Joëlle Aubron


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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2